9. Apocalyse sur le Texas
Une BD de Fred Blanchard et Bojan Kovacevicchez Delcourt (Neopolis)
06 juin 2012 54 pages Grand format.
Octobre 1962. La crise des missiles de Cuba débouche sur une guerre nucléaire qui voit l'anéantissement de l'URSS et dont les USA sortent déchirés. Quatre ans plus tard, les deux dernières puissances nucléaires encore existantes, la Grande-Bretagne et la France, décident d'intervenir afin de garantir l'intégrité territoriale des ex-USA menacée par le Mexique, qui garde encore le goût amer de Fort Alamo...
La crise de Cuba a conduit les USA et l’URSS à la destruction totale et, dans ce qui fut naguère le Texas, le Mexique rêve de venger Fort Alamo. Dès lors, ce qui reste des États-Unis d’Amérique ne peut que se résoudre à faire appel à la France et l’Angleterre, les deux seules puissances atomiques ayant survécu à la destruction massive qui découla de ce conflit.
Le trio qui préside à la destinée de Jour J s’offre une nouvelle uchronie mâtinée de géopolitique. Cette fois-ci le fameux point uchronique se focalise sur l’affaire des missiles de Cuba qui vit Kennedy et Kroutchev s’affronter en octobre 1962. Mais, comme l’Histoire ne repasse pas les plats, cette fois Duval, Pécau et Blanchard imaginent que ce bras de fer a bien donné lieu au cataclysme nucléaire que tous redoutaient. Des fous de Dieu faisant main basse sur un silo de fusées Titan au cynisme des intérêts géo-énergétiques, jusqu’à l’expédition militaire française rejouant Camerone, tout semble vraisemblable sauf, peut-être, le fait que l’Europe ait été miraculeusement épargnée par les retombées radioactives et l’hiver nucléaire ! Jouant sur cette digression historique, les auteurs montent un album très post-apocalyptique où le bon sens français et le flegme anglais permettent au Vieux Continent de régler ses comptes avec le Nouveau Monde. Reprenant des personnages et des faits réels, tout en les recomposant, le neuvième opus de Jour J revisite cette période d’une manière un peu trop didactique. Pour qui ne connait pas De Gaulle, Pompidou, la crise de Cuba ou bien encore un certain Charlton Heston, le livre risque de perdre beaucoup de son intérêt. Cependant, il reste le graphisme de Bojan Kovacevic qui apporte tout le réalisme qui sied à ce type de création
Apocalypse sur le Texas ne dépareille pas la série, mais est à réserver aux férus d’histoires alternatives.
Par S. Salin. [http://www.bedetheque]
Publié par Monsieur Augustin
bonjour
RépondreSupprimerPresque tous les liens sont morts sur la série
Est-ce que vous pouvez faire un re-up SVP ?