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lundi 28 août 2017

Stern 02. La Cité des sauvages. Frédéric Maffre et Julien Maffre (Série en cours)

Genre : Western
Parution : Série en cours
Tomes : 4


  2. La Cité des sauvages

Une BD de Frédéric Maffre et Julien Maffre chez Dargaud
01/2017 (20 janvier 2017)  74 pages  Grand format

Elijah Stern est, certes, croque-mort, mais il n'en est pas moins cultivé et, afin de s'adonner à sa passion des livres, il décide d'aller dans la grande ville la plus proche, Kansas City, où se trouve une modeste librairie. Une simple balade qui va pourtant vite tourner au cauchemar : détroussé, il se lance à la recherche de ses agresseurs et croise, au passage, une foule de personnages plus barrés les uns que les autres. 
Pour ne rien arranger, il tombe nez à nez sur son ex-femme, qui a ouvert un étrange salon de thé... 
Un retour qui ravira tous les lecteurs qui ont réservé un accueil formidable à ce personnage.


Elijah Stern, croque-mort, vit au pays des cow-boys. Il ne porte cependant pas de six-coups et il n’a pas de cheval. Ce qu’il aime, c’est la littérature. Mais voilà, des livres, il n’y en a pas au magasin général de Morrison, un village de l’Arkansas. C’est à contrecœur qu’il se rend à Kansas City où il fera face à ses démons. À peine arrivé, on lui vole son argent, sa mule et ses bottes. Pour récupérer ce qui lui appartient, il affronte un ancien copain et sa mère qui l’accuse de sodomie (avant de tenter de le séduire), son épouse dont il est séparé et sa compagne jalouse, de même qu’un boxeur trois fois plus gros que lui. Bref, l’esthète venu bouquiner se trouve pris dans un engrenage infernal, délirant comme un film de Tarantino.



Bien que la lecture soit agréable, il faut reconnaître que le scénario est un peu mince. Les personnages se tapent dessus, jouent du fusil, défoncent portes et fenêtres et allument des bâtons de dynamite. Tous comptes faits, la cité des sauvages porte bien son nom. Le rythme endiablé est tout de même ponctué de pauses relativement fréquentes ; des séquences de cases, voire des planches entières, sont alors aussi muettes que tranquille. Le bédéphile ne perd cependant rien pour attendre puisque l’action est bien vite de retour.


Le coup de pinceau de Julien Maffre est solide. L’artiste tire son épingle du jeu quand les péripéties sont foisonnantes, tout comme lorsque le récit ralentit. Il est particulièrement habile lorsque les illustrations sont encombrées : ruelle remplie de déchets, bar détruit après une bagarre, foule assistant à un pugilat, atelier de peintre dans une pièce à peine plus grande qu’un placard, etc. Des décors bien rendus et conformes à ce qui est attendu dans ce type d’histoires extrêmement codifiées par Hollywood et Marcinelle.


Les albums de Stern se suivent et ne se ressemblent pas. Autant le premier était calmé et posé, autant celui-ci est déchaîné ; ce n’est tout de même pas une raison pour bouder son plaisir.


Par J. Milette www.bedetheque.com
























Scan : Prof.X

Publié par Monsieur Augustin

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2 commentaires:

  1. Bonjour, lien mort !

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  2. Bonjour Mr. Anonyme, les liens morts revivront peu à peu. Merci pour l'information. Salutations

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