Auteur prolixe, Jean-Michel Charlier (1924-1989) à pourtant peu écrit sur
le Moyen-Âge. Trois séries en tout et pour tout. Belloy le Chevalier sans armure (1950-
1958), une série comique qu'il anime pour Albert Uderzo et qui n'est pas la meilleure, ni de l'un, ni
de l'autre, Marco Polo (1964) pour Spirou et enfin Thierry le Chevalier (957-1960). Ou fera remarquer qu'il n'a pas plus écrit de séries de westerns et encore moins de séries d'aviation ou de pirates.
Certes sauf que Blueberry est l'un des sommets du Jème art, Buck Danny et Barbe-Rouge aussi et que
Michel Tanguy et Jim Cutlass ne pointent pas loin derrière.
On ne peut en dire autant de ce sympathique Thierry. Attention cette série n'est pas indigne. Il
faut simplement se rappeler qu'elle a été écrite à la fin des années 50, pour des enfants et par un
scénariste qui n'était pas nécessairement au mieux de sa forme. Mais même un Charlier moyen vaut
largement le mieux de beaucoup de ses collègues.
Lorsqu'il conçoit cette série, Charlier profite de la vague hollywoodienne des films de chevalerie:
Ivanhoé (1952), Les Chevaliers de la Table Ronde (1953), Prince Valiant (1954), Richard Cœur de
Lion (1954), Le Chevalier du Roi (1954), Quentin Durward (1955) pour ne citer que les plus connus
promeuvent l'idée du chevalier sans peur et saus reproche, Thierry sera donc du même acabit.
On est loin du anti-héros que pourra être Blueberry, souvent cynique et presque toujours désabuse:
Thierry est un héros totalement positif sans aspérités tels qu'ils étaient conçus dans ses années la
C'est en ce sens que la série a pris un coup de vieux. Les séries contemporaines qui traitent du sujet
sont beaucoup plus ambivalentes et partant plus proches de la réalité humaine.
Il ne faut pas oublier que plus d'un demi-siècle est passé par là et que la typologie du lectorat n'est
pas plus exactement la même. Thierry ressemble donc aux chevaliers qui emplissent les pages des revues concurrentes comme Thierry de Royaumont (1953-1959) dans Bayard,
Blason d'Argent (959-1979)dans Cœurs Vaillants, Yves le Loup (1947-1965) dans Vaillant,
Ragnar (1955-1969) dans le mème journal, Chevalier Blanc (953-1963), Harald (956-1967) et Flamme d'Argent (960-1963) tous trois dans Tintin, etc...
|Cette dernière aventure de Thyerry en pays viking n'a été san diffculté...
La plupart des planches sont parues au compte-gouttes, une par une, exceptionnellemeut par deux.
La publication a été interrompue à plusieurs reprises.
Est-ce à cause des légendaires retards de Charlier
ou est-ce parce que la rédaction de Spirou ne croyait plus à la série et ne la voyait
désormais que comme un bouche-trou ?
Toujours est-il que cette histoire est la dernière et que d'albums il y'y aura pas.
Il faudra attendre 2015 et 2016 pour que les quatre aventures soient éditées dans des séries
de luxe très limitées (2 à 111 exemplaires et les 2 autres à 99 exemplaires).
Il paraissait donc nècessaire de donner une idée de cette série à un plus grand nombre.
. On s'est souvent amusé que Charlier utilisait les mêmes ficelles d'une série à l'autre. Le
propos est un peu excessif car la chose n'était pas systématique et s'explique aisément par
le foisonnement de l'œuvre. Quoiqu'il en soit le premier épisode de la série s'intitule
Le Chevalier Sans Nom (1957) taudis que le troisième de
Barbe-Rouge s'appelle Le Capitaine Sans Nom (1961) !
De Carlos Laffond (né en 1929 à Madrid et décédé en 1979) le dessinateur on ne sait
malheureusement pas
grand-chose sinon qu'il a aussi travaillé
pour les édition Impéria dans Oliver, ersatz de Robin des Bois.
Bonne lecture
Mission Spéciale (1965)
La Justice de Thierry (1966)
Le Secret d’Hizerth (1966)
Le Journal de Mickey avait l’habitude publier en BD, le plus souvent sous un
format à l’italienne, les films de Walt Disney et pas seulement ceux
d’animation. On eût droit ainsi à L’Infernale Poursuite, Sur la Piste de
l’Oregon ou encore Rob Roy pour ne citer que les moins connus.
Plus audacieux fut le pari de mettre en BD les séries TV, alors que le petit
écran, en plein boom malgré tout, était encore loin d’avoir équipé
tous les foyers français.
Dès 1961 la revue proposait ainsi des suites de La Déesse d’Or ou du Temps des Copains, cette dernière perdurant sur plusieurs épisodes jusqu’en 1964.
Mais dans le genre c’est assurément Thierry la Fronde qui emporta la palme.
Plus de 200 planches double format, illustrées par Nortier, parurent jusqu’en 1968.
La série fut présente dans tous les numéros de 1964 à 1966 et se poursuivit encore quelques temps après sa disparition du petit écran.
Depuis beaucoup d’eau a coulé sous beaucoup de pont et le personnage ne dit plus rien au public.
Sic transit gloria mundi !
2 nouveaux albums virtuels proposés par Voltaire57, auteur des textes,
de les compilations d'images et de la retouche.
Merci beaucoup pour ce bon travail.
🅱ibliotheca 🆅irtualis
Liens: .zip - .pdf
Publié par Monsieur Augustin
Un grand merci.
RépondreSupprimerUn grand merci, pour ce travail de compilation.
RépondreSupprimerUn petit souci avec la fiche suivante (papyrus) il semble que le lien de suivi est absent (sauf erreur de ma part)
Bien cordialement
et encore merci.
Joel
Le post Papyrus sera disponible dans les prochains jours. Merci Joel pour l'intérêt
SupprimerIl est facile de reconnaître l'art de Carlos Laffond, car il est unique (ses hommes costauds ... :-)) et il est toujours bon de se souvenir de ces noms qui, malheureusement, n'étaient pas mentionnés dans les publications.
RépondreSupprimerLa première fois que j'ai lu vos aventures, de nombreuses années ont passé et il y a seulement quelques années j'ai découvert votre nom: je les ai lues dans le magazine portugais "O Falcão", qui n'éditait que des bandes dessinées de la "Picture Library" et "Imperia" , Oliver mais aussi Ogan.
Il est toujours bon de savoir qui était responsable de nous faire rêver de telles aventures.
Merci
António Santos
Cette double proposition est impressionnante. Merci beaucoup pour un excellent travail. Antoine
RépondreSupprimerTrès beau boulot Merci!
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour un travail aussi évocateur ...
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour un excellent travail. Deux albums exceptionnels.
RépondreSupprimerMerci M. Augustin et Voltaire57..!.
RépondreSupprimerMerci à vous deux
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