C 'est un vieux rêve de l'homme que de vouloir voler. Mais depuis 1951,
l'homme fait mieux que voler, il a même avec Spoutnik échappé à l'attraction terrestre.
Dans ces années 60 l'aéronautique est donc à la mode.
C'est tellement vrai que l'équipe de football américain des New York Titans change
de nom en 1962 pour devenir les New York Jets.
Le jet est en effet un symbole de modernité.
La France s'enorgueillit en 1958 d'avoir créé la Caravelle, un bel avion de ligne,
tandis que Boeing a lancé juste avant son 707 et le 127
fera ses premiers vols commerciaux en 1964.
Dans le même temps l'une des compagnies aériennes les plus puissantes du monde,
sinon la plus puissante, Pan Am vient de s'offrir le plus grand immeuble
de bureaux du monde (260.000 m2).
C'est avec IBM, Coca-Cola et Kodak l'une des marques les plus connues au monde,
les plus respectées et le symbole de la prospérité. Soixante ans plus
Lard deux de ces fleurons ont disparu, un troisième s'est fait dépasser et un seul pétille encore.
Voilà de quoi méditer sur ce que l'on croit être des vérités éternelles et se questionner
sur nos entreprises vedettes d'aujourd'hui !
Tintin n'échappe pas à la règle et, sans en abuser, offre des récits complets sur
les débuts de l'aéronautique. En voici quelques uns sans prétention d'exhaustivité,
agrémentés en outre de quelques pubs de l’époque qui montrent bien, me semble-t-il,
la dilection d'alors sur ces coucous.
Bon vol !
La première vignette de cet album est historiquement fausse.
Pour un recueil de récits historiques
cela commence bien!
Si Mandrin a bien fini sur l'échafaud il n'a pas eu droit à la guillotine mais à la roue.
Nul doute qu'il aurait sûrement préféré la première à la seconde.
Mais voilà la guillotine n'existait pas encore, même s'il y avait par ci par là
des machines tranche-têtes.
Dans les années 50 et 60 beaucoup des lecteurs de Tintin étaient encore à l'âge de jouer aux gendarmes et aux voleurs; il était donc fatal que Tintin proposât aussi des histoires de ce genre dans ses récits historiques. Mais attention pas question d'exposer aux yeux des têtes blondes (et aussi de la censure)
les turpitudes d'un Jack l'Éventreur et les manies d'un Landru.
Les quelques malandrins qui seront présentés dans les pages de l'hebdo soit se rachèteront, comme Vidocq, soit seront punis. Le crime ne paie pas, un point c'est tout !
Pablo Escobar aurait pu démentir mais il n'est plus là pour le faire, pas plus que Bugsy Siegel
ou Al Capone. Entre la mort violente et la prison ces histoires se terminent toujours mal.
De quoi dégouter du métier et briser des vocations !
La nôtre sera plus modeste puisqu'il s'agit de goûter les planches qui suivent !
2 nouveaux albums virtuels proposés par Voltaire57, auteur des textes,
de les compilations d'images et de la retouche.
Merci beaucoup pour cet bon travail.
🅱ibliotheca 🆅irtualis
Liens: .zip - .pdf
Publié par Monsieur Augustin
Merci Voltaire 57...!.
RépondreSupprimerGrand merci V57. Robert
RépondreSupprimerMerci beaucoup Voltaire57 !
RépondreSupprimerMerci beaucoup d'avoir développé cette magnifique série. Antoine B.
RépondreSupprimerMerci de continuer avec ces belles contributions. Salut V57 !!
RépondreSupprimerMerci pour votre magnifique travail :-)
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
RépondreSupprimerJoel
Double thanks !!
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