Ce ne sont certes pas les aventures de Dracula qui manquent et c'est même un peu normal que le Saigneur (sic) des Ténèbres ait droit à ses propres aventures dans un journal qui porte son nom. Pourtant quand on y regarde de plus près on s'aperçoit que finalement vu la masse de morsures vampiriques ici, là et plus loin encore, il en est assez peu qui relèvent de l'adaptation du roman de Bram Stoker.
Beaucoup prétendent la faire mais y ajoutent des digressions de leur cru, d’autres très nombreuses aussi reculent devant l’ampleur du roman et élaguent. La version de Fernando Fernandez pour aussi belle qu'elle soit est un concentré de l'histoire, celle de Walt Disney plutôt fidèle et réussie oublie curieusement les scènes érotiques.
D'autres encore donnent la version BD d'un film adapté de l'œuvre de Bram Stoker. C'est le cas pour Francis Ford Coppola qui a jouté une vision personnelle, ce qui est son droit d'artiste mais n'est donc pas une adaptation réellement fidèle. On pourrait aussi parler de celles qui misent sur la version de Tod Browning avec le fantasque Bela Lugosi, etc.
Rares sont donc celles qui essaient de s'en tenir au texte initial tout en lui laissant suffisamment d'espace, 100 voire 120 planches étant sans doute le minimum minimorum pour ne pas trop sabrer dans cette histoire.
En 1973 Roy Thomas rédacteur en chef chez Marvel a l'idée d'adapter le roman, il sait que cela sera une œuvre de longue haleine mais n’en mesure pas tout à fait la portée. Le groupe a d'ailleurs un écrin tout prêt pour cette adaptation : il s'agit de Dracula Lives.
Il connait depuis 1965 le dessinateur Dick Giordano et déjeunent assez fréquemment ensemble. Une chose en entraînant une autre les voilà qu'il décident de s'attaquer à cette adaptation. On le sait Dracula est un roman épistolaire ou plusieurs personnages échangent leurs sentiments et impressions.
Pour enfoncer te-pieu-le clou les lettres qui figureront dans cette version auront une écriture différente, et l’on soignera les décors. Les voilà donc partis dans l'aventure. C'est dans le #5 daté de mars 1974 mais disponible à la mi décembre 1973 que parait le premier chapitre de 12 pages.
La revue étant en noir et blanc, la question de la couleur ne s'est même pas posée, la BD est donc en noir et blanc—les couleurs du poète selon Jean Cocteau. Dans cet exercice Dick Giordano est d'une efficacité redoutable, ses
planches sont simplement sublimes.
Bref, cette adaptation semble être une réussite aussi parfaite qu'exemplaire. Les chapitres se succèdent ainsi au fil des numéros et puis… (Le texte continue à l'intérieur de l'album)
grand amateur de vampire je dis merci. Malheureusement mon anglais est plus que sommaire. Auriez-vous des traducteurs pour lire ces aventures en français ?
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cet album terrible qui fait très peur. J'en profiterai ce dimanche ensoleillé. Robert
RépondreSupprimerExcellent album, magnifiquement édité. Merci beaucoup pour ça
RépondreSupprimerThank you very much for this gem.
RépondreSupprimerC'est un album incontournable pour les amateurs du genre. Grand merci
RépondreSupprimerGénial !! Grand merci. Antoine S
RépondreSupprimerGrand merci .
RépondreSupprimermerci pour ce fantastique album
RépondreSupprimerMany thanks Voltaire57 !
RépondreSupprimerSuperbe !
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimerMagnifique!
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