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mercredi 31 janvier 2024

Typhon 08. Cinq joyaux pour un empire - Scan et retouche de Zapman / 09. Prisonnier de la jungle - Scan et retouche de Christophe (Inédit)

  Typhon est une revue de l'éditeur Arédit/Artima dans la collection Audax.
34 numéros de juin 1976 à février 1982. Format 13 x 18 cm. 132 pages.
 16 recueils de deux numéros sauf le premier qui en avait trois. 
Revue de guerre avec des récits en provenance de DC Thomson.

 Numéro 08

Épisodes                       Titres                                           Auteur

Morg des mammouths     Voyage aux confins du monde Harry Bishop

Guerre navale                    Les rois de la mer     Matériel de DC Thomson

Guerre                L’espion à quatre pattes   Matériel de DC Thomson 

Les Broussards          Malchance persistante    Matériel de DC Thomson
 

Dessinateur couverture :  ??

Source:  Christian

Date de publication:  06 - 1977      Bimestriel

130 pages N&B





 Numéro 09

Épisodes                       Titres                                           Auteur


Aventures Prisonnier de la jungle Matériel de DC Thomson

Résistance Pris à leur propre piège Matériel de DC Thomson

Aventures Le Conteur                                  Matériel de DC Thomson

Dessinateur couverture :  ??

Source:  Christian

Date de publication:  09 - 1977      Bimestriel

130 pages N&B


Nous remercions Christophe pour cet excellent travail de
 numérisation, de haute qualité, de cette série.

Publié par Monsieur Augustin

mardi 30 janvier 2024

Fluide Glacial - 338 - Août 2004. Scan: zapman (inédit)

  Fluide glacial est un mensuel de bandes dessinées humoristiques où l'humour 
en question (l'« umour ») est généralement bon enfant, libéré sans être provocateur, 
libertaire sans être forcément politique, mais aussi décalé. 
En plus des bandes dessinées, le magazine édite des articles culturels, biographies
 d'auteurs, nouvelles et récits. Aucune publicité n'y apparaît, 
sinon pour le magazine lui-même, les auteurs maison, ou par « copinage »

Parallèlement à la parution régulière et sous la férule de son rédacteur en chef en mission spéciale Bruno Léandri, paraît tous les trois mois Fluide Glacial série OR (Appelé Fluide Glacial hors-série jusqu'au numéro 18). On trouve le série Or été en juin, le série Or hiver en décembre et un série Or en septembre et un en mars. Le magazine Fluide glacial Deluxe est disponible tous les trois mois, avec un recueil des trois derniers numéros.
De mars 2010 à septembre 2013 existe un hors-série nommé Fluide.G (prononcé Fluide point G), 
axé sur l'humour sexy et féminin.


Numéro 338 (20/07/2004) Complet

 68 pages + 8 cartes postales - Complet

Type Série Titre Auteurs

Couverture Cado hyper hot 8 cartes postales dans ce numéro ! Solé Jean
Gag    Je suis gland Ich bin gland Lefred-Thouron
Strip Edito de Snoop diggy dog et Fat boy George Gaudelette
Rédactionnel Editorial Algoud Albert
Sommaire
RC 6p Voisins Coyote, Bombardier Nini
Rédactionnel T'ar ta lacrèm' ! Alfred Courmes Frémion Yves
RC 2p Faster psychopath kill-kill Relom, Nicole
Rédactionnel Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ! Pierre Bellefroid Frémion Yves, Relom
RC 6p Bob et Bill Janus, Yann, Conrad Didier
Supplément Abonnement Ju/CDM
Rédactionnel Gazette de Frémion Frémion Yves, Fioretto Pascal, Planchon, Charb, Meurice, Luz, Kleude, Bouilhac Claire, Raynal Jake, Mo/CDM
Dessin Marges des pages Hugot, Gaudelette, Deup Eric, Lefred-Thouron, Luz, Relom, Ju/CDM
Rédactionnel Ma boîte est pleine Movida
RC 5p Jean-Claude Tergal Tronchet Didier
Nouvelle Nouvelle de Léandri Remake Léandri Bruno, Pourquié Jeff
Roman photo 2p Quelque part en France Léandri Bruno
Rédactionnel Presse-purée Dans ton règne animal ! Fioretto Pascal, Algoud Albert
Supplément Carte postale 8 cartes postales Solé Jean
RC 6p La faisinge Hugot
Rédactionnel    Paparazzi mais presque Passe-moi l'ciel Fioretto Pascal, Rochette Jean-Marc
Rédactionnel Chroniques du dérisoire C'est trop con Léandri Bruno
RC 7p Pebble et Biozévitch Le bras qui bouge Pourquié Jeff, Bouzard Guillaume
Rédactionnel Abonnement Mo/CDM
RC 6p Petit guide de la survie en entreprise Larcenet Manu
Rédactionnel    Calendrier du mois Deup Eric, Thiriet Jean-Michel
Rédactionnel Pict, pixel et rockegram Quand Disney se lâchait Casoar Phil
RC 5p Propos irresponsables "C'est pas gagné" nous dit monsieur Goulu (instituteur) Binet Christian
Pub Nouveaux albums Larcenet Manu
Gag La vie de jean-Luc Burnal Lindingre Yan





Nous remercions Zapman pour cet intéressant scan et retouche
 d'une superbe publication.

Publié par Monsieur Augustin

lundi 29 janvier 2024

Intégrale de Petit Biniou - Dupa (Tintin 1968-1970) - Compilation de Voltaire57


 Le dessin de Dupa vous fait penser à celui de Greg ? 
C'est normal puisque Dupa a fait partie du
studio Greg; studio tout à fait informel d'ailleurs qui n'avait pas
 de statut juridique.
 Ce Petit Biniou vous fait penser à Olivier Rameau ? 
C'est encore normal les deux séries sont sorties dans

Tintin à la même époque. On retrouve chez Petit Biniou 
la même loufoquerie que dans les
autres créations de Greg, la même poésie que 
dans sa collaboration avec Dany.

Toutefois Petit Binou n'a pas eu le même succès, 
ni surtout la même longévité qu'Olivier Rameau, la
faute à un gros gros chien charmant appelé Cubitus qui faisait
 le succès de Dupa et que le public réclamait à cors et à cris. 
Dupa serait peut-être revenu vers ce petit personnage 
si attachant mais il n'en n'a pas eu le temps.
 Il est mort à 55 ans d'une hémorragie cérébrale. 
Pour sûr il doit quelque part continuer
à raconter ses aventures. Il est simplement dommage qu'on
 ne puisse pas en profiter, même si, avouons-le, s'il faut passer de vie
 à trépas pour les connaitre on n'est pas 
trop pressé d'en prendre connaissance.

Allez, il est grand temps de rejoindre le val Heureux et son village de Plütauciel.

LISTE DES FÉERIES

1. Des clochettes pour Petit Biniou   1968
2. Les Vacances merveilleuses de Petit Biniou   1968
3. Un nuage pour Petit Biniou   1968
4. Petit Biniou et l'œuf qui sonne   1969
5. Noël au soleil   1969
6. Minute pavillon   1970
7. Un ange viendra ce soir   1970
8. L'apprenti sorcier   1968
9. Petit Biniou et les esprits   1968

NB: Les deux dernières histoires sont parues dans Tintin Sélection,
 une publication trimestrielle en format de poche.





Nous remercions Voltaire 57 pour ce magnifique album 
parfaitement édité.

Liens: .rar  -  .pdf    
  Album nº 335 réalisé par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

dimanche 28 janvier 2024

La dernière forteresse. Armando Fernández & Francisco Solano López

Cette année, l'hiver est plutôt froid, plus froid en tout cas que ces dernières années. Raison de plus pour essayer de se réchauffer au soleil de Rio avec cette mini-série de deux auteurs argentins fameux, Armando Fernández et Francisco Solano López. Ce dernier est sans conteste l'un des grands dessinateurs argentins de bande dessinée, à la carrière internationale majeure. Il est d'ailleurs déjà présent sur SeulementBD, avec notamment une édition française du fameux L'éthernaute, scénarisé par Oesterheld.

Contrairement à ce dernier, La dernière forteresse n'est pas une série de science-fiction. C'est une histoire contemporaine, se déroulant "de nos jours" à Rio de Janeiro. Elle était très ancrée dans le quotidien carioca au moment de sa parution, la toute fin de siècle. Vingt-cinq ans après, elle le reste tout autant en dépeignant des favelas marquées par le poids de la pauvreté sinon de la misère, l'emprise des trafiquants de drogue, le rôle pour le moins trouble de la police (à laquelle s'est jointe aujourd'hui l'armée) mais aussi les multiples tentatives d'auto-organisation des habitants pour tenter de "s'en sortir". 
Le dessin sensuel de Solano López éclaire parfaitement le scénario
 très sombre de Fernández, mais que l'on se rassure, comme souvent chez Columba, à la fin les bons sont les gagnants et les mauvais les perdants.

 Ajoutons enfin que Francisco Solano López est d'autant plus à l'aise pour décrire la Rio de la fin du siècle qu'il y vivait encore peu de temps auparavant. 
Cette histoire brésilienne conçue par deux Argentins n'est donc pas 
si "exotique" que cela, au moins pour ses auteurs !

Texte: Lorenzo Flach

  La dernière forteresse

La última frontera

Scénario : Armando Fernández


Episode 1 - Le leader  El líder
D'artagnan Color Súper Álbum 179, mars 1997 - 11 pages
Publication sur Columberos le 20/11/21
Episode 2 - Sauvetage   Rescate
D'artagnan Color Súper Álbum 180avril 1997 - 10 pages
Publication sur Columberos le 14/12/19
Episode 3 - La nuit en flammes  La noche en llamas
D'artagnan Súper Anual  59, avril 1997 - 15 pages
Publication sur Columberos le 15/12/19



AUTEURS:

Armando Fernández (1945 / 2019) a publié son premier travail professionnel 
en 1959, à l’âge de 14 ans. Il aurait écrit au total plus de 6000 scénarios 
de bande dessinée. Sa carrière débute en Argentine où il sera, notamment, l’un
des plus fidèles collaborateurs des diverses publications de
 Columba entre 1965 et 2000.
 Entre 1999 et 2003, il travaille également pour les éditions italiennes Eura. 
En parallèle, il publie plusieurs romans er recueils de contes,
abordant de nombreux genres. Toutefois, par rapport aux autres scénaristes argentins, il se caractérise principalement par un intérêt jamais démenti pour les histoires de guerre, fruit d'un nationalisme affirmé, ce qui l’amènera à
consacrer régulièrement une part de son activité à l’histoire militaire de l’Argentine et à travailler pour les forces armées de son pays. Il a en particulier consacré de nombreux ouvrages (bandes dessinées, romans, nouvelles...)
aux îles Falkland, las Malvinas pour les Argentins, et aux affrontements
 qu’elles ont suscités au fil des années.

Francisco Solano López (1928 / 2011) fréquente d’abord sans grand 
succès diverses écoles militaires puis se tourne
vers le droit qu’il abandonne rapidement au profit du dessin. 
Ses premières publications datent de 1953 et l’amènent à rencontrer 
Héctor G. Oesterheld pour qui il dessine des histoires 
de science-fiction (dont la fameuse série L'éthernaute). 
À partir des années 1960, il travaille pour le marché britannique,
 réside en Espagne puis en Italie et
produit alors de multiples séries, dont certaines seront publiées
 en France chez les éditeurs de petits formats. 
De retour au pays, il s’entoure de jeunes dessinateurs pour arriver 
à satisfaire les commandes venues d'Europe. 
Pendant la dictature, il repart en Europe mais continue à dessiner
 tant pour les éditeurs européens qu'argentins. 
Au milieu des années 1980, il vit à Rio de Janeiro où il se lance
 notamment dans la bande dessinée érotique.
 En parallèle, il travaille également pour des éditeurs nord-américains, 
avec une prédilection pour le fantastique et l’érotisme. 
Rentré à Buenos Aires au milieu des années 90, il continue
 à produire de très nombreuses séries, au style
toujours reconnaissable, marqué par le recours à un trait épais 
que dynamise le soin porté aux cadrages.

Cette mini-série, qui se compose de 3 chapitres et 36 pages, 
a été publiée dans les magazines D'artagnan Súper Anual  y D'artagnan Color Súper Álbum par la maison d'édition argentine Columba
plus tard elle a été rassemblée et scannée pour 
le blog Columberos  par Pedro Baigorria.
Lorenzo Flach nous présente une traduction très respectueuse de l'original, 
de grande qualité et un traitement des images exceptionnel.

Merci au blog argentin Columberos pour les facilités 
fournies, afin que cette traduction puisse être effectuée.

L'original en espagnol peut être trouvé sur ce lien de Columberos:

https://columberos.blogspot.com/search?q=la+%C3%BAltima+fortaleza+


Merci beaucoup Lorenzo Flach pour cet excellent album

Traduction de Columba n°13

Publié par Monsieur Augustin

samedi 27 janvier 2024

Charles Quint – Le dernier bourguignon (Hec Leemans) Scans : JLM / Retouches : TheWitch (inédit)


En 2000, le Centre Belge de la Bande Dessinée et La Poste (belge) consacrent
un album à Charles Quint pour le 500ème anniversaire de sa naissance.
C’est Hec Leemans, auteur majeur flamand qui se charge de signer
cette vie de Charles Quint.
Des timbres postes seront également émis à cette occasion.

Charles de Habsbourg, né le 24 février 1500 à Gand (comté de Flandre)
et mort le 21 septembre 1558 au monastère de Yuste (Espagne), élu en 1520 empereur sous le nom de Charles V, couramment en français Charles Quint,
fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, héritier par son père
des possessions de la maison de Habsbourg (royaume de Hongrie,
royaume de Bohême, archiduché d'Autriche, etc.) ainsi que des
dix-sept provinces des Pays-Bas et de la Franche-Comté, par sa mère
des royaumes de Castille et d'Aragon (sous le nom de Charles Ier)
et de l'empire colonial espagnol, ainsi que du royaume de
Naples (Charles II), est le monarque européen le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle.

Cette accumulation de territoires et de pouvoirs est en partie le résultat du hasard (la mort de sa tante, Isabelle d'Aragon, princesse des Asturies, en 1498, puis du fils de cette dernière, l'infant Miguel de la Paz, en juillet 1500, ont fait de sa mère l'héritière des deux couronnes espagnoles) mais surtout le résultat d'une politique délibérée d'alliances matrimoniales qui a fait de lui l'héritier de quatre dynasties : petit-fils de la duchesse Marie de Bourgogne, de Maximilien d'Autriche, d'Isabelle la Catholique, reine de Castille, et de Ferdinand le Catholique, roi d'Aragon et de Naples, il est duc de Bourgogne sous le nom de Charles II, roi des Espagnes sous le nom de Charles Ier (en espagnol Carlos I), mais est surtout passé à la postérité comme l'empereur romain germanique Charles V (en allemand Karl V.).

Il apparaît comme le dernier empereur qui ait souhaité réaliser le rêve carolingien d'un empire à la tête de la chrétienté unie. Cette volonté d'unité chrétienne face à la progression de l'Empire ottoman dans les Balkans et en Méditerranée a été systématiquement combattue par les rois de France François Ier et Henri II, qui recherchent volontiers l'alliance turque, et remise en cause par la Réforme protestante, initiée par Martin Luther à partir de 1517. À ces problèmes qui se posent pendant tout son règne s'ajoutent des révoltes en Castille, dans le Saint-Empire, en Flandre et en Brabant.


Au terme d'une vie de combats, miné physiquement et désabusé par ses échecs face à la France, aux luthériens et à sa propre famille, il se dépouille volontairement de ses pouvoirs. Par une série de conventions avec son frère Ferdinand, il lui cède les États autrichiens et la dignité impériale. Le 25 octobre 1555, à Bruxelles, il abdique ses droits sur les Pays-Bas, unis par la Pragmatique Sanction (1549) et séparés de l'Empire par la transaction d'Augsbourg, en faveur de son fils Philippe, déjà duc de Milan et roi de Naples, et lui cède enfin ses droits sur l'Espagne en 1556. Il se retire alors dans le Monastère de Yuste pour ses dernières années de vie.

Il y meurt le 21 septembre 1558, âgé de 58 ans.
Ses restes sont transférés en 1574 de ce monastère à la nécropole royale de l'Escurial, édifiée par son fils Philippe à 40 km de Madrid.



Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la excellente présentation.

Publié par Monsieur Augustin



Charles Quint – Le dernier bourguignon (Hec Leemans) Scans : JLM / Retouches : TheWitch (inédit)


En 2000, le Centre Belge de la Bande Dessinée et La Poste (belge) consacrent
un album à Charles Quint pour le 500ème anniversaire de sa naissance.
C’est Hec Leemans, auteur majeur flamand qui se charge de signer
cette vie de Charles Quint.
Des timbres postes seront également émis à cette occasion.

Charles de Habsbourg, né le 24 février 1500 à Gand (comté de Flandre)
et mort le 21 septembre 1558 au monastère de Yuste (Espagne), élu en 1520 empereur sous le nom de Charles V, couramment en français Charles Quint,
fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, héritier par son père
des possessions de la maison de Habsbourg (royaume de Hongrie,
royaume de Bohême, archiduché d'Autriche, etc.) ainsi que des
dix-sept provinces des Pays-Bas et de la Franche-Comté, par sa mère
des royaumes de Castille et d'Aragon (sous le nom de Charles Ier)
et de l'empire colonial espagnol, ainsi que du royaume de
Naples (Charles II), est le monarque européen le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle.

Cette accumulation de territoires et de pouvoirs est en partie le résultat du hasard (la mort de sa tante, Isabelle d'Aragon, princesse des Asturies, en 1498, puis du fils de cette dernière, l'infant Miguel de la Paz, en juillet 1500, ont fait de sa mère l'héritière des deux couronnes espagnoles) mais surtout le résultat d'une politique délibérée d'alliances matrimoniales qui a fait de lui l'héritier de quatre dynasties : petit-fils de la duchesse Marie de Bourgogne, de Maximilien d'Autriche, d'Isabelle la Catholique, reine de Castille, et de Ferdinand le Catholique, roi d'Aragon et de Naples, il est duc de Bourgogne sous le nom de Charles II, roi des Espagnes sous le nom de Charles Ier (en espagnol Carlos I), mais est surtout passé à la postérité comme l'empereur romain germanique Charles V (en allemand Karl V.).

Il apparaît comme le dernier empereur qui ait souhaité réaliser le rêve carolingien d'un empire à la tête de la chrétienté unie. Cette volonté d'unité chrétienne face à la progression de l'Empire ottoman dans les Balkans et en Méditerranée a été systématiquement combattue par les rois de France François Ier et Henri II, qui recherchent volontiers l'alliance turque, et remise en cause par la Réforme protestante, initiée par Martin Luther à partir de 1517. À ces problèmes qui se posent pendant tout son règne s'ajoutent des révoltes en Castille, dans le Saint-Empire, en Flandre et en Brabant.


Au terme d'une vie de combats, miné physiquement et désabusé par ses échecs face à la France, aux luthériens et à sa propre famille, il se dépouille volontairement de ses pouvoirs. Par une série de conventions avec son frère Ferdinand, il lui cède les États autrichiens et la dignité impériale. Le 25 octobre 1555, à Bruxelles, il abdique ses droits sur les Pays-Bas, unis par la Pragmatique Sanction (1549) et séparés de l'Empire par la transaction d'Augsbourg, en faveur de son fils Philippe, déjà duc de Milan et roi de Naples, et lui cède enfin ses droits sur l'Espagne en 1556. Il se retire alors dans le Monastère de Yuste pour ses dernières années de vie.

Il y meurt le 21 septembre 1558, âgé de 58 ans.
Ses restes sont transférés en 1574 de ce monastère à la nécropole royale de l'Escurial, édifiée par son fils Philippe à 40 km de Madrid.



Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la excellente présentation.

Publié par Monsieur Augustin