Berck (1929-2020) dans Tintin est une histoire qui ne s'est pas faite.
Ces propos paraissent évidemment
absurdes, comment voilà quelqu'un qui pour cette revue crée
Strapontin et Rataplan et d'autres petits
personnages et cela ne compterait pour rien ?.
Il serait assurément plus juste de parler d'histoire inachevée.
Il entre en effet chez Tintin par la petite porte puisque recruté par
Publi-Art une des sociétés de Raymond Leblanc,
le propriétaire et patron du Lombard.
Cette entreprise est spécialisée dans la pub via la BD.
De nombreux dessinateurs s'y sont illustrés (ouaf, ouaf !) tels
Tibet ou Jean Graton (voir par exemple Graine de Champion chez Bibliotheca Virtualis). Les clients sont majoritairement des entreprises pour lesquelles les enfants peuvent être des prescripteurs naturels : confitures Materna, chocolats Victoria, biscuits Parein, etc.
Il y a quand même quelques surprises comme la
bière Viking. Si vous prenez la peine de lire les
bulles de ces pubs, vous constaterez, sans aucune ambiguïté,
que dans de nombreuses familles on donnait de la bière aux enfants.
Autres temps, autres mœurs |
Or donc Berck débute dans Tintin via Publi-Art.
La première aventure s'intitule Polochon dans
la Pampa et est parrainée par Governor qui
semble-t-il et sous toutes réserves était une
sorte de grand magasin. Ces 15 strips à suivre
ne révolutionneront pas la bande dessinée mais
le dessin, même s'il n'est pas encore berckien, est agréable.
Nous sommes en 1957 et la même année on le trouve
dans une deuxième publicité, en couleur cette fois.
Berck aimerait bien se lancer dans une série à suivre qui lui assurerait
un gagne-pain régulier mais il estime ne pas assez
d'épaules pour créer des histoires.
L'année suivante André Fernez au Lombard l'enjoint de rencontrer
un jeune scénariste qui vient de Paris. Ce rédac’ chef croit en lui
et demande au dessinateur le rencontrer avec quelques idées.
Ce projet c'est Pechvogel car bien que totalement bilingue Berck,
né Arthur Berckmans est un pur flamand. Pechvogel est un mon qui
claque bien, non ? Mais René Goscinny, car c'est lui, n'aime pas
ce littéral ‘oiseau de malheur’ et propose Strapontin.
Va pour Strapontin ! ...
[Le texte continue à l'intérieur de l'album]
Nous remercions Voltaire 57 pour ce magnifique album
parfaitement édité.
Liens: .rar - .pdf
Album nº 332 réalisé par Voltaire57
Publié par Monsieur Augustin
Merci beaucoup. Très beau dossier.
RépondreSupprimerMerci infiniment.
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimerGrand merci.
RépondreSupprimerJoel
Merci à vous, merci à Berck.
RépondreSupprimerUn bel hommage à un grand artiste. Merci beaucoup V57
RépondreSupprimerGros boulot !! Merci. Robert
RépondreSupprimerMerci Voltaire57 !
RépondreSupprimerMerci pour ce bel hommage à Berck
RépondreSupprimerGrand merci !! Antoine S
RépondreSupprimerFantastique !! Merci. Gustave
RépondreSupprimerMerci pour ce bel hommage !
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