Voici donc un nouvel unitaire, La prison, que l'on doit à Ricardo Barreiro et Horacio Lalia.
Comme dans Au-delà des Andes, déjà présent sur le blog, on retrouve le goût du
Comme dans Au-delà des Andes, déjà présent sur le blog, on retrouve le goût du
scénariste pour des mondes à la fois familiers mais aussi toujours plus ou moins décalés.
Ici, tout commence dans un univers qui semble à peu près normal, une prison.
Mais elle est sous terre, manifestement loin de la surface, et si les prisonniers
sont nombreux, le gardien, lui, est seul. Petit à petit, d'autres éléments étranges
apparaissent, à commencer par la décision, venue "d'en haut", de ne plus fermer
les portes des cellules.
La nourriture se fait rare, un monstre hante le dédale des couloirs.
Cet univers est exclusivement masculin, même si l'un des prisonniers parvient
à recréer fugacement la femme qu'il a aimé avant.
La chute de l'histoire, à la dernière planche, n'en est que plus surprenante.
Le noir et blanc des planches est particulièrement adapté à cet univers souterrain
et magnifie tout particulièrement la force du dessin d'Horacio Lalia.
Ses planches conviennent parfaitement à des atmosphères décalées, tirant
explicitement vers le fantastique, comme dans ses adaptations de nouvelles
de Lovecraft ou de Poe disponibles en français. Lalia reste toutefois trop
peu connu dans l'édition francophone.
Pourtant sa production rivalise en qualité avec celle de Breccia ou de
Solano López pour lesquels il a d'ailleurs travaillé.
Un bon scénario, un bon graphisme. Et donc une bonne lecture ?
Un bon scénario, un bon graphisme. Et donc une bonne lecture ?
Texte: Lorenzo Flach
Prison
La Prisión
Scénario : Ricardo Barreiro
Dessins: Horacio Lalia
1. Sans issue
Sin escape
D'artagnan Todo Color 152, décembre 1993 - 8 pages
Publication sur Columberos le 9/6/22
2. Le jardin des délices
El jardín de las delicias
D'artagnan Color Súper Álbum 143, janvier 1994 - 8 pages
Publication sur Columberos le 11/6/22
3. Fin de partie
El final del juego
D'artagnan Todo Color 153, janvier 1994 - 8 pages
Publication sur Columberos le 20/6/22
4. Eva
Eva
D'artagnan Color Súper Álbum 144, février 1994 - 8 pages
Publication sur Columberos le 21/6/22
5. Châtiment
Castigo
D'artagnan Todo Color 154, février 1994 - 8 pages
Publication sur Columberos le 25/6/22
6. Dans le labyrinthe
En el laberinto
D'artagnan Color Súper Álbum 145, mars 1994 - 14 pages
Publication sur Columberos le 25/6/22
AUTEURS:
Ricardo Barreiro (2 Octobre, 1949-12 Avril, 1999) était un auteur de
bande dessinée argentin. Barreiro est né dans le quartier de
Palerme à Buenos Aires.
Très jeune, il publie des articles et des nouvelles dans le magazine
underground Sancho. Sa première bande dessinée en tant que
scénariste était SlotBar, sur des dessins de Francisco Solano Lopez.
Cela a été suivi par la série de guerre remarquable, As de Pique
("Pik As"), et de science-fiction, The City, toutes deux dessinées par Juan Giménez. Dans les années 1970, il a déménagé en Europe, vivant à Paris
et à Rome pendant six ans. Il est devenu particulièrement populaire
en France. Barreiro est retourné en Argentine, où il est décédé
d'un cancer du larynx à 49 ans. Beaucoup de ses titres sont parus
en espagnol, italien et néerlandais.
Peu de choses ont été traduites en anglais.
Horacio Lalia est un dessinateur et scénariste argentin né le 28 janvier 1941.
Il fait ses débuts dans la revue "Hora Cero" en 1964 et entame
une collaboration avec l'éditeur Columba. Il seconde Eugenio Zoppi
et Alberto Breccia et fait des apparitions dans "El Tony" ou "D'Artagnan".
De 1966 à 1968, il travaille pour le marché britannique et Fleetway
à travers le studio de Francisco Solano Lopez.
En 1975, il dessine Nekrodamus avec Hector Oesterheld.
Une série qu'il continuera jusqu'en 1994 en Argentine et 1998 en Italie.
En 1978-79, il dessine Lord Jim avec Carlos Albiac pour la revue "Skorpio"
en Argentine et pour "Lanciostory" en Italie (sous le titre de Lord Jim :
I misteri di Londra). En France, la série paraîtra dans Akim (1re série).
À la fin des années 70 et dans les années 80, il écrit pour la revue
anglaises "2000AD".
On le voit aussi travailler en Italie pour Eura, en Espagne pour Norma
ou Bruguera, en Allemagne pour Bastei et en France pour Albin Michel.
Il adapte des classiques en bande dessinée comme La Guerra de los Mundos
en 2006 d'après H.G. Wells ou le chat noir d'après Edgar Poe en 1999.
Il crée aussi Belzarek avec Gustave Schimpp em albums.
En Argentine en 2001, il sort l'album La Mano del Muerto chez Colihue.
Cette série, qui se compose de 6 chapitres et 54 pages,
a été publiée dans les magazines D'artagnan Color Súper Álbum
y D'artagnan Color Súper Álbum par la maison d'édition argentine Columba,
plus tard elle a été rassemblée et scannée pour
le blog Columberos par Pedro Baigorria et Juan Carlos Massa..
Lorenzo Flach nous présente une traduction très respectueuse de l'original,
de grande qualité et un traitement des images exceptionnel.
Merci au blog argentin Columberos pour les facilités
fournies, afin que cette traduction puisse être effectuée.
L'original en espagnol peut être trouvé sur ce lien de Columberos:
Merci beaucoup Lorenzo Flach pour cet excellent album
Traduction de Columba n°21
Publié par Monsieur Augustin
Merci Lorenzo Flach pour cette publication...!
RépondreSupprimerMerci à Lorenzo Flach et Mr Augustin
RépondreSupprimerFlorence avait le sien, Seulement BD a désormais aussi son Lorenzo le magnifique. Mille mercis !
RépondreSupprimerSuperbe !!
RépondreSupprimerMerci à Lorenzo et M Augustin pour cette belle découverte
Excepcionell !! Grand merci. Robert
RépondreSupprimerSuper MERCI !
RépondreSupprimerUn grand merci !!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerMerci Lorenzo Flach et Mr Azugustin pour ce superbe album
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
RépondreSupprimerMerci à "Lorenzo Le Magnifique" pour ce nouveau récit mensuel et Viva la historieta Argentine !!
RépondreSupprimerMerci pour cette magnifique histoire en excellent noir et blanc. Magnifique traduction
RépondreSupprimerMerci beaucoup de nous offrir cette histoire impressionnante.
RépondreSupprimerMerci Lorenzo et M. Augustin !
RépondreSupprimerMuito obrigado Lorenzo
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