S’agit-il d’un chef d’oeuvre ou pas ? Poser la question c’est déjà
montrer qu’il ne s’agit pas d’une BD comme il y en a tant d’autres.
Certes l’essentiel de cette histoire relève de l’heroic fantasy
et même si elle est bien faite on
a déjà pu voir ça ailleurs. Certes encore, cette demeure
qui ouvre la porte à un autre monde n’est pas une novation,
Narnia et d’autres l’ont pratiquée avant. Certes toujours, le fait
que le personnage principal soit une héroïne
est devenu fort courant de nos jours.
Mais une fois que l’on a dit cela on n’a rien dit.
Il serait d’abord plus juste de parler de mise en abyme puisque
l’histoire repose sur des livres qui racontent cette même histoire.
Nous sommes en 1935 et Lilith Appleton a été recrutée
pour chaperonner une jeune fille de 16 ans, Helen Cole.
Celle-ci ne le sait pas encore mais son père, un grand auteur de
pulps -ces magazines populaires dans lesquels écrivaient des
auteurs comme Chandler, Asimov, Hammett ou Howard pour ne
citer qu’eux, vient de mourir. On apprendra plus tard que malgré
son succès littéraire considérable il s’est suicidé. Toujours est-il
que le grand-père charge Lilith de trouver Helen et de la ramener
à Wyndhorn. Elle récupère ainsi la gamine dans les geôles
d’un commissariat pour ivresse sur la voie publique. Il faut dire
que la pauvrette boit, beaucoup, et fume, beaucoup aussi, depuis
ses 11 ans.
L’arrivée à Wyndhorn va être un choc avec les 173 pièces de la
demeure et les 5 km² de la propriété. Rien ne parait manquer
dans cette maison, ni les 20.000 livres de la bibliothèque ni les
monstres qui semblent hanter la nuit les couloirs.
Le caractère fascinant de cette histoire est qu’elle se situe sur
trois niveaux, le monde de fantaisie proprement dit avec ses
allers retours dans les années 30 et son analyse contemporaine
faite d’interviews ou de commentaires.
Il y a dans la relation grand-père petite-fille autant la recherche de
ce que peut-être une identité familiale que des aventures
pleines d’actions dans un monde fantastique. Il a été dit que cette
Helen de Wyndhorn était l’improbable rencontre
de Conan et du Magicien d’Oz et c’est totalement vrai.
Outre ces aspects l’histoire fourmille d’humour, comment écrire
Shakespeare par exemple, et de clins d’œil littéraires.
S’il n’y avait que cela mais outre le talent du scénariste Tom King
nous avons droit aux magnifiques dessins de Bilquis Evely.
Et comme si ce n’était pas suffisant Matheus Lopes
les rehausse d’une splendide mise en couleurs.
Alors chef d’oeuvre ou pas c’est à chacun d’en juger.
Mais pour moi ma religion est faite !
Bibliotheca Virtualis
Nous remercions Voltaire 57 pour ce magnifique album en V.O.,
parfaitement édité.
Album nº506 réalisé par Voltaire57
Publié par Monsieur Augustin
Merci pour cette belle découverte
RépondreSupprimermerci v57 et M. A
RépondreSupprimerSuperbe !!
RépondreSupprimerMerci Voltaire57 et M Augustin
Merci Voltaire57 et M. Augustin.
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RépondreSupprimerMerci beaucoup Voltaire57 et M. Augustin pour ce V.O. !
It's a pleasure to read this series of great artistic merit. Thank you very much.
RépondreSupprimerMerci pour ce super boulot
RépondreSupprimerThank you so much for this essential series.
RépondreSupprimerUn grand merci à V57 et M Augustin pour ce magnifique album. Un vrai plaisir
RépondreSupprimerCette V.O. est très spécial. Merci beaucoup Voltaire 57
RépondreSupprimerMerci Voltaire 57 et M Augustin pour ce beau travail
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce nouvel album VO qui est d'une grande beauté.
RépondreSupprimermerci pour ce beau travail dommage pour moi en VO je ne suis pas bilingue
RépondreSupprimerIl n'y a pas de traduction française.
SupprimerMerci Voltaire 57....!. très belles présentation..!
RépondreSupprimerTrès beau billet. Robert
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