Le Chinois au manteau rouille
(1952)
Bande dessinée couleurs de 21 planches parues dans Tintin Belgique du
n°38 (1952) au n°6 (1953) de l’édition belge. Le scénario et les dessins sont
de Raymond
Reding.
A noter que si les dessins s’inscrivent bien dans la ligne claire, ils
sont de nature plus enfantine que les autres bandes de Reding parues à la même
époque telles que Monsieur
Vincent ou
le Pacte de
Pashutan.
Parce qu’il recherche sa balle de jokari qui s’est perdue dans un
buisson, Popol surprend la conversation de deux malfrats, sans avoir pu voir
leur visage. Il a toutefois noté que l’un des deux prononce les R comme des L
et en déduit qu’il est « chinois ». Le soir même en rentrant chez lui
avec sa sœur Ritou, il est bousculé par un homme portant un gros paquet et
prononçant les R comme des L.
On apprend le lendemain qu’il s’agit de l’enlèvement de Jeanlou
Lecorbeaux dont les parents promettent une somme de 500.000 Francs à qui
permettra l’arrestation du ou des kidnappeurs5. Cette
somme permettrait justement aux parents de leur copain Jacquot, gravement
malade, de financer le rétablissement de leur fils en sanatorium.
Popol se rappelle des détails de la conversation entendue et comprend
qu’Ernest, le domestique du milliardaire est de mèche avec les gangsters.
L’enquête commence...
Intérêt de la série
D’une touchante naïveté et dont les héros sont des enfants, cette bande
fait penser aux romans d’Enid
Blyton où d’autres enfants déjouent les projets de divers bandits.
A noter que le ressort de l’histoire, au moins dans son début, fait
penser au roman de Philip MacDonald, La nurse
qui disparut (The nursemaid who disappeared)6 traduit en
français en 1938. Impossible, bien sûr, de savoir s’il s’agit d’une coïncidence
ou d’une source inspiration possible.
Bande destinée à la frange la plus jeune du journal.
21 pages + couverture

Compilation complète de Mouthuy Philippe. Merci beaucoup!!