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dimanche 17 décembre 2023

Mandrake 153 The Ratmen of Rodencia - Compilation de Voltaire57 (V.O.)


 Mandrake n’a pas été avare de rencontres de 3° type. 
Il s’agit cette fois de retrouvailles puisqu’il a déjà côtoyé
l’empereur Magnon, celui-là même qui dirige la fédération des 
3 milliards de planètes, rien de moins, mais dont
seulement 1 million sont pourvues d'oxygène. Au moment où 
commence cet épisode,une dizaine d'épisodes ensemble mais
 toujours dans les pages du dimanche.

Cette histoire est donc leur grande première en strips quotidiens. 
Pour ceux qui ne le sauraient pas —ou l’auraient oublié, Mandrake est 
le parrain de Nardraka la fille de Magnon et de son épouse Carola. 
On est donc en famille en quelque sorte. 
C’est une dizaine d'épisodes ensemble mais toujours dans les pages 
d'autant plus vrai que nous avons également dans cet épisode 
la présence de Karma, la fille d’un lointain cousin de Lothar.
du dimanche.


La jeune femme était apparue en 1970 dans les pages dominicales 
et était en quelque sorte un témoignage qui se voulait militant 
de l’affirmative action
Néanmoins son rôle, pendant longtemps, s’est limité à sa seule plastique.
 Précisons que celui de Narda n’est pas beaucoup plus développé 
et se limite le plus souvent 
à celui de la « demoiselle en détresse ». Bref, des potiches
ou des belles plantes, ce qui n’est pas très valorisant. 
Le plus attristant est que cela ne semblait pas déranger les lecteurs et les
lectrices de l’époque. Ceci permet de mesurer le chemin parcouru, 
sans doute encore trop faible, en un demi-siècle quant à
l'égalité des droits et des rôles. Ne doutons pas, espérons le en tout cas,
 que dans 50 ans nos enfants ou petits-enfants feront
les mêmes constats sur notre époque.

Ainsi va le temps. Mais à propos de temps il est justement temps 
de rejoindre Mandrake car c’est l'avenir de la Terre qui est en
jeu aujourd’hui, pas moins.






 🅱ibliotheca 🆅irtualis

Nous remercions Voltaire 57 pour ce magnifique album en V.O., 
parfaitement édité.

Liens: .rar  -  .pdf    
  Album nº 323 réalisé par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

dimanche 30 juillet 2023

Mandrake 132. The trail of 8 - Compilations de Voltaire57 (V.O.)

 
Le 16 décembre 1964 Phil Davis, le co-créateur de Mandrake avec
 son scénariste, Lee Falk (1911-1999), s'effondre brutalement. 
Il vient de mourir a 58 ans d'un arrêt cardiaque. 
Pour sa famille et ses amis c'est
évidemment un drame mais nous sommes dans le pays 
the show must gon on alors Fred Fredericks (1929-2015) reprend 
le flambeau et finalement c'est une bonne nouvelle.
Elle est même double puisque non seulement Fredericks modernise 
le dessin de Davis qui, malgré ses qualités,
commençait a sentir la naphtaline, mais cela permet à Falks 
de réorienter ses histoires. 

Fredericks termine The Odd Fellow commencée par Davis et pour sa première histoire complète va s'attaquer à un nouvel ennemi : le groupe des 8 !
Qui sont-ils ? On ne le sait, on sait seulement qu'ils sont mafieux, 
puissants, ont des réseaux sur toute la planète
et des moyens quasi illimités. En fait, ils font penser au SPECTRE l'ennemi
 Eutelaire des films de OO7 car nous
sommes bien sûr en pleine bondmania et Falk s'en inspire largement avec force gadgets...

(Le texte continue à l'intérieur de l'album)







 🅱ibliotheca 🆅irtualis

Nous remercions Voltaire 57 pour ce magnifique album en V.O., 
parfaitement édité.

Liens: .zip  -  .pdf    
  Album nº 289 réalisé par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

dimanche 9 juillet 2023

Mandrake D 135-The Mysterious Bureau - Compilations de Voltaire57 (V.O.)

 

Cette histoire au caractère fortement science-fictionnel met en avant de bien
 curieux visiteurs. 
Malheureusement on ne peut en dire plus au risque de priver les lecteurs 
de la clé du mystère.
Par rapport aux précédentes aventures on remarquera que de nombreux strips 
ne font plus que trois vignettes, voire dans de rares cas deux. 
Pourtant quelque soit le nombre de cases, les strips sont toujours
sépares en deux moitiés égales de façon toutefois beaucoup plus marquée 
qu'auparavant
Ceci facilitait bien sûr le remontage des planches selon les desiderata
 des différents clients de par le monde.


Parmi les choses qui surprenaient le lecteur de l’époque on remarquera
 le puzzle en 3D, 
la présence d'ordinateurs assez monstrueux mais conformes 
a ce qui se faisait alors. Néanmoins des ordinateurs de cette taille
pour une civilisation avancée nous parait aujourd'hui as-
sez ridicule avec nos portables. Comme quoi envisager
l'avenir ne peut qu'être œuvre de voyants, savants ou chanceux |

Enfin pour vous donner une meilleure idée des choses sachez que 
100 dollars de 1966 équivalent à 820 $ en 2021.
 À ce propos les lecteurs qui auraient récupère la ronéo du récit qui permet 
de multiplier les billets de banque seraient bien aimables de me la prêter.

Merci !





 🅱ibliotheca 🆅irtualis

Nous remercions Voltaire 57 pour ce magnifique album en V.O., 
parfaitement édité.

Liens: .zip  -  .pdf    
  Album nº 284 réalisé par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

dimanche 19 septembre 2021

THE PHANTOM Daily Strips 83 - 88 & 90 / Sunday Strips S60, S63 & S101 - Compilations de Voltaire57 (V.O.)

 


La rivalité entre Pulitzer et Hearst, au tournant du XIXème et XXème siècle, est restée légendaire. Dans ce combat de patrons de presse la BD y eût sa part puisque l’on s’arrachait à prix d’or les meilleurs artistes et les meilleures séries. Dans ce pays continent la presse régionale était plus qu’importante et n’échappait pas à la bataille des grandes métropoles comme New York en premier titre, Boston ou Chicago ; à l’époque Los Angeles n’était qu’une ville de province.

Jusqu’à la fin des années 70 être l’artiste d’une série d’un journal était à la fois un fromage et un bâton de maréchal. Un fromage parce que la presse quotidienne payait mieux que les éditeurs de comics tout simplement parce que les comics permettaient de fidéliser les lecteurs tout en se démarquer de la concurrence locale. Ensuite la presse quotidienne était lue par des dizaines de millions de gens au même moment, alors que les journaux de comics tiraient au mieux à... un million d’exemplaires (un nombre quand même faramineux).

Ensuite étant lues aussi par des adultes ces séries assuraient la notoriété nationale des auteurs, Terry et les Pirates était lu chaque jour par 31 millions de personnes dans un pays qui en comptait à l’époque 140 faisant de Milton Caniff une star. On estime que durant le siècle dernier au moins 200 séries différentes se présentaient chaque jour aux yeux des lecteurs.

Bien sûr toutes n’avaient pas la même longévité mais dans le lot quelques signalés succès. Pim Pam Poum fut publié sans interruption pendant 109 ans (1897-2006) et détient le record, Gasoline Alley (1918), Barney Google (1918) sont désormais centenaires, Blondie et Dick Tracy (1931) sont nonagénaires et Alley Oop (1932) le sera bientôt.

Et le Fantôme (1936) dans tout ça ?


C’est un jeunot qui pourrait titiller bientôt La Famille Illico (87 ans) ou Little Orphan Fanny (86 ans) et ainsi entrer dans le top 10. En soit c’est déjà un exploit, même un personnage comme Batman n’a pas eu permanence les honneurs d’un strip quotidien et si Flash Gordon est toujours publié par KFS il ne s’agit maintenant depuis quasiment 30 ans que de reprises. 

Pourtant avec notre exigence actuelle, habitués que nous sommes à voir des dessins le plus souvent de grande qualité, il faut bien reconnaître que les premiers dessinateurs du Fantôme ne valaient pas tripette.

Passe encore pour Lee Falk, le scénariste, Ray Moore le deuxième dessinateur va en s’améliorant mais passe la main à son assistant Wilson McCoy. Celui-ci est copieusement assassiné par Edouard François en janvier 1973 dans un article de Phénix : « Alors le dessin se fit grossier, les visages se boursouflèrent, les lèvres se tuméfièrent, le style se fit caricatural, les mouvements et les attitudes se firent maladroits »

Le propos n’est pas totalement faux mais quand même un peu exagéré. Que Wilson McCoy ne soit pas Michel-Ange est une chose entendue mais Ray Moore non plus. Edouard François a également la dent dure avec Sy Barry qui reprit le daily strip en 1961 : « La bande quotidienne dénote un style soigné, un dessin de qualité, des effets d’ombre et de lumière, le Fantôme gagne en muscles et en stature, (...) les dessins sont soignés. En contrepartie de ces qualités le graphisme de Sy Barry manque de personnalité, son dessin est trop linéaire, trop « léché », (...) cela sent le soin, l’application, le métier. Il est un bon dessinateur pas un talent. »

Chacun est bien évidemment libre de ses opinions, aussi pour que le lecteur puisse se faire une idée voici trois planches de Moore, McCoy et Barry. On peut aimer le pâté mais on est aussi en droit de préférer le foie gras !

Le critique remet le couvert avec les scénarios : « De 1936 à 1941 nous avons à faire à des aventuriers, à des hors-la-loi, à des pirates, tous sont des personnages redoutables et sans scrupules doués d’une certaine envergure. » Il continue ensuite en laissant entendre que ceux qui vont suivre, particulièrement dans les années 60, ne sont pas de la même trempe.

Si le contexte est différent, plus en phase avec l’époque d’alors, les adversaires restent de vrais et dangereux méchants. Vous allez d’ailleurs pouvoir le vérifier. 

Les propos d’Edouard François paraissent trop outrés. Pour élever la période Ray Moore, il abaisse les suivantes. On le sait, ce qui est trop excessif finit par être inaudible. Mais l’auteur a sans doute l’œil attendri sur ses lectures de jeune garçon.
Finalement on ne guérit jamais de son enfance !









🅱ibliotheca 🆅irtualis

 Nous remercions Voltaire 57 pour ce "PHANTOM SUNDAY" 
 il nous propose 
10 albums parfaitement édités.

À profiter !!!

Publié par Monsieur Augustin

vendredi 18 juin 2021

Mandrake D 130 -The Wiches / Mandrake D 131 - The UFO / Mandrake D 133 - Return of the Evil - Compilations de Voltaire57 (V.O.)



Créé le 11 juin 1934 Mandrake le magicien passe aujourd’hui pour avoir été 
le premier super-héros de l’histoire de la BD. A dire vrai la chose surprend 
un peu tant nous sommes habitués à voir des super héros en costume moulant. 
Pas de ça ici mais un costume de scène avec cape, chapeau claque et canne.

Néanmoins, au moins à ses débuts, ce Mandrake est un vrai magicien, doté

 de vrais super pouvoirs et peut donc être considéré vraiment comme un super héros. 

Ce n’est que par la suite qu’il redeviendra comme vous et moi, enfin presque 

puisque c’est tout de même un prestidigitateur et hypnotiseur accompli.



Lee Falk (1911-1999), le scénariste, et Phil Davis (1906-1964), le dessinateur, 
vont ainsi collaborer pendant 30 ans en s’étant vus en tout et pour tout ... 2 fois ! 
Durant toute cette période 

ils communiquèrent par courrier. Autres temps, autres mœurs !

Si cette série a incontestablement une valeur historique, il suffit de voir les feuilletons radios, le serial et surtout les multiples imitations plus ou moins réussies, force est de constater que ces premières trente années ont aujourd’hui pris un coup de vieux.
 A la mort de Phil Davis en 1964 son remplaçant, Fred Fredericks (1929-2015), 
sut redonner du peps à la série, du coup Falk en profita pour infléchir les histoires vers moins de fantasmagories et davantage de connotation policière.

Dans une préface de 1980 Henri Filippini, grand connaisseur du 9ème art,

 regrettait la chose mais on n’est pas obligé de le suivre car il faut bien avouer 

que la période Fredericks, au moins 

dans un premier temps, est bien plus intéressante.

En voici deux exemples aux prémices pleins de mystères et qui virent à
 la grande aventure. Mais là encore  la série va finir par patiner et terminera 
son existence en 2013 quasiment octogénaire.

Sic transit gloria mundi !





Des VF ont été publiées dans le Journal de Mickey:
D130: jdm 1502 à 1514
D131: jdm 1514 à 1526
D132: jdm 1526 à 1538
D133: jdm 1539 à 1553


 🅱ibliotheca 🆅irtualis

Merci à Voltaire 57 ces excellents albums virtuels parfaitement édités.

Liens: .zip  -  .pdf    

Publié par Monsieur Augustin

lundi 15 mars 2021

The Phantom 82, 91, 95, S63 & S64. Compilations de Voltaire57 (V.O.)


Le Fantôme est un personnage créé en 1936 par Lee Falk. A proprement parler ce n’est pas un super-héros même si ses capacités sont hors normes. Sous son costume moulant il anticipe de deux ans celui de Superman et a fortiori Batman. On remarquera que c'est donc lui qui lance la mode de
 "la culotte par dessus le pyjama"!

Au bout de deux semaines Falk abandonne le dessin pour se concentrer uniquement sur les scénarios. C’est Ray Moore, alors assistant de Phil Davis sur Mandrake (1934) qui reprend le flambeau. Appelé sous les drapeaux pour cause de guerre il laisse alors sa place à Wilson McCoy. La mort brutale de ce dernier en 1961 à 59 ans seulement provoque une période de flottement.

C’est finalement Seymour Barry qui est choisi et c’est un choix heureux. Sy Barry (1928) est le jeune frère de Dan Barry (1923-1997) lequel illustre depuis 1951 les aventures de Flash Gordon (Guy l’Eclair). L’un et l’autre sont certes d’excellents dessinateurs, mais le pays n’en manque pas, et surtout ils appartiennent à une école informelle qu’on appelle le New York Slick et dans lequel on retrouve Leonard Starr, Stan Drake voire Fred Fredericks ou Russ Manning qui viendront un peu plus tard.

Ces noms ne disent peut être plus grand-chose au public francophone d’aujourd’hui mais le premier dessinait Mary Perkins également appelée On Stage une série fort populaire (1957-1979), le deuxième anima Juliette de mon Cœur de 1953 à 1989, la série se poursuivant jusqu’en 1999.

Fredericks reprit Mandrake en 1964 à la mort de Phil Davis et sut redonner vigueur au personnage, quant à Manning on lui confia Tarzan en 1965 pour les comics books puis les strips quotidiens en 1967.

Le strip quotidien est un art difficile. Son format empêche de faire de l’épate, l’absence de couleur oblige à savoir manier les ombres avec un mot d'ordre constant la lisibilité et un style qui doit plaire au plus grand nombre pour mieux syndiquer la série. Or tous ces artistes sont des maitres en matière de lignages, d’ombres et de texture.


Voici donc 5 aventures du Fantôme dessinées par Sy Barry, 3 sont issues des bandes quotidiennes, les deux autres proviennent des planches dominicales;
 toutes ensemble couvrent la période 1962-1966 et sont un bon exemple du talent des auteurs, Barry pour le dessin et Falk pour les scénarios.

The Hanta Witch est l'une des rares à avoir une connotation ouvertement fantastique,
 Market Slave of Mucar est indirectement liée au combat de le l'époque pour les droits civiques américains même si l'histoire semble en être déconnectée. 
Enfin Giant Bird of Gandor et Sea God sont des aventures plus classiques.
 En prime vous avez droit, en couleur, à l'histoire de la création de la Patrouille de la Jungle.

Joli programme, non ?





🅱ibliotheca 🆅irtualis

Merci à Voltaire 57 ces excellents albums parfaitement édités.

Liens: .zip  -  .pdf    

Publié par Monsieur Augustin

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