Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est The Many Lives of the Bat-Man. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est The Many Lives of the Bat-Man. Afficher tous les articles

dimanche 1 juin 2025

The Many Lives of the Bat-Man. 8. The show must go on / 9. First Knight - Compilations de Voltaire57 (V.O.)


Dans les dernières années du XIXe siècle un drame a eu lieu 
à l’opéra de Gotham City. En poursuivant un voleur 
Batman a malencontreusement provoqué un incendie dans l’opéra. Défiguré par les flammes, le danseur étoile 
Harvey Dent a dû mettre un terme à sa brillante carrière et 
c’est peu dire qu’il en conçoit de l’amertume.

C’est désormais Nicholas Varchenko qui accompagnera
 Julianna Vandoval dans l’adaptation en ballet du 
Masque de la Mort Rouge de Poe. 
Qui accompagnera... c’est vite dit car il se passe des choses 
bien étranges dans cet opéra. Vous l’avez compris tout laisse penser 
que ce drame, car c’en est un, a inspiré Gaston Leroux 
pour son Fantôme de l’Opéra (1910). 
Pour des raisons qu’on comprend mal il a occulté 
le personnage de Batman pour le remplacer par Raoul 
de Chagny, un noble certes mais qui de vous à moi n’a quand 
même pas l’aura d’un Batman.

Bref, vous allez découvrir l’œuvre originale et non le plagiat !


Comme chacun le sait, Gotham City est une métropole incontournable. 
On ne s’étonnera donc pas qu’Harry Houdini, le 
célèbre escapologiste et magicien ait choisi d’y donner des représentations en décembre 1907. Au même moment on recense des kidnappings d’enfants dans le quartier mal famé du Devil’s Workshop, 
en quelque sorte l’équivalent du Hell’s Kitchen de New York.
 À chaque fois les témoins ont vu sur les lieux, ou cru voir, 
un homme le visage maquillé de blanc 
et au rire sarcastique. Houdini n’est d’ailleurs pas le seul en
 ville puisqu’y réside momentanément le célèbre Tom Mix, le 
fameux cowboy de cinéma, ainsi que Leonora 
Reinhardt, la seule à pouvoir rivaliser avec Sarah 
Bernhardt. Elle donne en ce moment même les 
dernières représentations de Médée...
Le texte continue à l'intérieur de l'album





Techniquement cette histoire ne fait pas partie des Elsewords,
 elle fait officiellement partie du Black Label. 
Pourtant tout l’y rattache. Certes nous sommes en 1939 
et à cette date Batman a déjà fait son apparition le 30 mars
 dans le numéro de Detective Comics daté de mai. 
Néanmoins tous les avènements relatés dans 
ces aventures font fi du canon traditionnel.

Au moment où l’Europe bout comme un chaudron, un jeune
milliardaire décide d’aider la police à remettre un 
peu d’ordre dans Gotham City. 
Pour cela il a conçu un costume de 
justicier qui fait de lui un homme chauve souris. 
Il débute réellement avec cette curieuse affaire. La ville est 
ensanglantée par de nombreux crimes. Certains désignent 
comme responsables des nazis, d’autres un curieux 
homme chauve-souris, d’autres enfin y 
voient la main de la mafia. L’ami de Bruce, le commissaire
 Gordon patauge quelque peu mais le Bat-Man aussi. 
Les empreintes digitales qu’il a relevées sur une scène de crime appartiennent à criminel passé sur la chaise électrique. 
S’il n’y avait que cela mais ce pauvre Bruce Wayne 
va se promener d’impasses en impasses à chaque 
fois davantage amoché.

Sans doute pas le chef d’œuvre que la critique veut bien voir
 mais une histoire solide, prenante et qui restitue 
assez joliment l’atmosphère jazzy de l’époque.


 

Nous remercions Voltaire 57 pour ces magnifiques albums en V.O., 
parfaitement édités.

  Albums nº518-519 réalisés par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

dimanche 16 mars 2025

The Many Lives of the Bat-Man. 05 A Bat in Old Europe / 06. Streets of Gotham / 07. Batman against the Mob - Compilations de Voltaire57 (V.O.)

 

Nous sommes en 1794 et le capitaine Bruce Wayne vient de recevoir sur le champ de bataille son ordre de démobilisation.
Il retourne à Paris où la Terreur règne, la guillotine ne chômant guère. 
Arrivé chez lui il retrouve son épouse Janifer.
Celle-ci est en larmes, non pas tant de joie de revoir son mari mais 
simplement parce que ses parents ont également
été condamnés au rasoir national.
Or le père de Bruce, fervent révolutionnaire, ne veut rien faire pour
sauver les parents de sa belle-fille...
(Le texte continue à l'intérieur de l'album)




Vous ne le saviez sans doute pas mais Batman a été leader syndical. 
Ça remonte à loin, la deuxième moitié du
XIXe siècle était déjà bien entamée. Nous sommes à l’époque des grandes 
grèves de la période 1881-1886.
L’histoire commence réellement où quand un certain Bruno Vanekow 
d’origine polonaise est de retour à Gotham,
c’est pour apprendre que ses parents ont péri avec bien d’autres 
dans l’incendie d’une usine. Assez rapidement
il apparaît que le drame n’est sans doute pas aussi accidentel 
et qu’à minima les conditions de sécurité étaient inexistantes.

Dans sa quête pour connaitre la vérité il rencontre une jeune journaliste, 
Barbara Gordon, avec qui il sympathise. Elle dit
être la sœur du sergent Gordon qui enquête sur la catastrophe et qui faute 
d’indices a plus ou moins été tenu de clore le
dossier. Bruno rencontre également Selina Kyle, la fille du maire, 
qui se sent solidaire des ouvriers et les soutient dans
leur lutte, fut-ce sous le subterfuge d’un costume félin. Les conditions 
de travail ont beau être épouvantables la loi, quand
elle existe, est du côté des industriels.


Devant tant d’iniquités et suivant les traces de Robin des Bois apparaît un personnage nocturne qui vole les riches pour
donner aux pauvres et qu’on va bien vite surnommé ‘la chauve-souris’. 
Dans le même temps des jeunes femmes se font
assassiner à la manière de Jack l’Eventreur. Ne manque plus à ce puzzle 
que Robin, le vrai si j’ose dire, rassurez-vous il
viendra à son heure et racontera sur ses vieux jours cette histoire 
à une jeune journaliste.

Dans son genre, par son inventivité, son respect des codes d’origine, 
les causes qu’il défend, ce pastiche est un pur chef d’oeuvre.
 Le grand scandale est qu’à ma connaissance il n’ait jamais été
traduit en français à ce jour. 
C’est sans doute parce qu’il s’agit d’une publication récente 
qui ne date que de ... mars 2003 !...
(Le texte continue à l'intérieur de l'album)







Cutter contre la criminalité est consubstantiel à la mythologie du Caped Crusader. Pourtant quand on y regarde de
plus près il s’est rarement frotté aux gangsters. Certes le Pingouin ou le Joker sont aussi des chefs de bande mais
demeurent dans la lignée des Fantômas et autres Fu-Manchu.

On le constate la mafia a longtemps été absente de l’épopée batmanienne. Il faut véritablement attendre 1977
pour voir avec la création de Rupert Thorne un personnage mafieux un peu consistant et non un simple super-vilain.
L’avantage de l’esprit Elseworlds est de permettre tous les possibles.
 Cet album est donc consacré au Bat-Man face à la
mafia. On retrouvera donc des personnages réels comme Al Capone 
mais aussi des super-vilains délestés toutefois de
leurs pouvoirs, en un mot des criminels traditionnels dont la seule originalité réside essentiellement dans leurs surnoms.

On commence par Scar of the Bat. Nous somme en pleine prohibition
 et Capone règne en maître jusqu’à ce qu’un justicier,
accoutré de curieuse façon, fasse le ménage à sa manière. 
Les mitraillettes Thompson sont de sortie et certaines
anecdotes comme les traîtres massacrés à coup de batte de
 baseball sont authentiques. Le scénariste Max Allan Collins
n’a jamais caché qu’il appréciait particulièrement cette période
 et voyait en Elliot Ness un héros de roman...
(Le texte continue à l'intérieur de l'album)



Nous remercions Voltaire 57 pour ces magnifiques albums en V.O., 
parfaitement édités.

  Albums nº494-496 réalisés par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

dimanche 12 janvier 2025

The Many Lives of the Bat-Man. 02 Nevermore. Complete serie / 03. Special Agent / 04. Danger by Gaslight (2006) - Compilations de Voltaire57 (V.O.)




 La renommée est souvent capricieuse, Edgar Poe est aujourd’hui un écrivain largement célébré aux Etats-Unis alors que
de son vivant il fut assez longtemps ignoré et termina ses jours mystérieusement dans une semi-débine. Avec sa création
du chevalier Dupin on le considère comme le ou en tout cas l’un des pères du roman policier. Quant à ses contes
et nouvelles fantastiques ils ont fait l’objet de multiples adaptations au théâtre, à la radio, au cinéma et en bandes dessinées.

C’est incontestablement son poème, Le Corbeau (The Raven -1845) qui le rendit immédiatement
célèbre. Aujourd’hui encore il s’agit d’une oeuvre très largement étudiée et
révérée au point que l’équipe de football américain de Baltimore, la ville où il est mort,
a justement pour emblème un corbeau. Le poème est composé de 18 strophes de 6
lignes chacune, chaque strophe se terminant par le son « more », 6 fois « nothing more »,
une fois « evermore » et enfin 11 fois « nevermore ».

Il n’est donc pas illogique que cette aventure qui réunit Batman et Edgar Poe s’appelle
ainsi. Mais pour mieux apprécier cette histoire il faut revenir un instant sur le poème...
Le texte continue à l'intérieur de l'album







En 1863 le colonel Wayne est chargé d’une mission secrète par Abraham Lincoln. Comme celui-ci
sétonne du curieux accoutrement de l’officier ce dernier explique que lorsqu’il a reçu la convocation
du président une chauve-souris battait des ailes à sa fenêtre. Ingénument il a pris cela comme un présage
d’où cet étrange costume.

Il s’agit de récupérer un cargaison d’or et d’argent qui a été volée dans le Territoire du Nevada et qui représente
quelques millions de dollars dont l’Union a bien besoin pour financer la guerre. Le voilà donc parti pour
Carson City, voyage semé d’embuches qui lui permet de retrouver son acolyte amérindien Redbird, rappelons
que Robin en anglais veut aussi dire Rouge-Gorge...
Le texte continue à l'intérieur de l'album




En 1889 Bruce Wayne est de retour d’un voyage en Europe où il a pu profiter de l’enseignement du
Dr Freud. Grâce à lui il peut désormais s’accommoder du trauma du meurtre de ses parents. À son
retour il compte bien faire régner l’ordre à Gotham City en soutenant secrètement l’action de son
ami l’inspecteur James Gordon.

Une série de crimes éclate alors rappelant les meurtres de Jack l’Eventreur et la presse de se demander si le fameux
Jack ne serait pas le non moins fameux Batman qui est apparu quasiment au même moment. Toutefois
un certain nombre d’indices et même de preuves accusent Bruce Wayne qui est condamné à mort. Vous et moi
on sait bien que cela ne pas être Bruce Wayne mais pas les habitants de Gotham. Faut-il être bête quand même !

À sa parution l’histoire a fait l’effet d’une bombe de par son originalité et implicitement a donné naissance au
concept Elseworlds même si auparavant d’autres aventures s’étaient éloignées du canon classique. C’est tout à
la gloire de Bryan Augustyn (On sait à SeulementBD que de M. Augustin à Augustyn, il n’y a qu’une lettre !) et
de Mike Mignola aux dessins que d’avoir créé un mythe...
Le texte continue à l'intérieur de l'album




Nous remercions Voltaire 57 pour ces magnifiques albums en V.O., 
parfaitement édités.
 
  Albums nº 473-476 réalisés par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

dimanche 21 juillet 2024

Dark Knights of Steel (The Complete Series 20-21-2023) / The Many Lives of the Bat-Man Vol.1 - Dark Knight of the Round Table - Compilations de Voltaire57 (V.O.)



Le concept des univers parallèles remonte aux contes de fées,
 c’est le principe d’un monde qui
n'existe pas et qui ressemble plus ou moins au nôtre.
 Le genre étonne par sa plasticité. On peut en
faire ce qu'on veut du conte philosophique au récit d'aventures 
en passant par le polar et mille autres thèmes.

Pendant longtemps ces mondes parallèles étaient peu ou prou 
contemporains de l’époque où le récit
était rédigé mais depuis déjà pas mal de temps ceux-ci plongent 
autant dans le futur, le passé que les galaxies lointaines.

Pour faire chic on appelle cela le multivers, principe dans lequel
 se sont engouffrés les comics, DC en tête.
Le plus souvent, il faut bien le reconnaître, la seule originalité tient
 aux décors et à l'exotisme qui s'y rattachent. 
L'histoire se déroulerait de nos jours et sur notre Terre 
que ce serait exactement la même chose.

Le succès du Seigneur des Anneaux au cinéma puis de Game of Thrones 
pour la TV ne pouvait laisser indifférents les éditeurs de comics
 au point où l’on ne compte plus
 les imitations avec des degrés fort divers de qualité. 
Il était donc tentant de mettre ce genre de fantasy 
dans le tonneau du multivers...
[Le texte continue à l'intérieur de l'album]



                                                                           


E t si …
Si Kennedy n’avait pas été assassiné à Dallas, 
y aurait-il eu la guerre du Vietnam ? Cette question et quelques 
autres du même tonneau animent parfois les historiens. 
On appelle cela l’histoire contre factuelle
et les spécialistes avancent de doctes arguments académiques 
pour tenter de deviner ce qui aurait pu se passer.
C’est un jeu très sérieux mais cela reste un jeu qu’on appelle uchronie 
quand on lui donne la forme d’un roman.
D’Artagnan aurait-il pu délivrer Vercingétorix des geôles de César ? 
ou sauver Jeanne d’Arc ? La même question s’est
donc posée pour Batman. Et si..
DC a eu la bonne idée d’en faire des séries limitées regroupées sous
le sigle Elseworlds. On va donc retrouver le Caped Crusader à différentes
époques et différents endroits même si le plus souvent ce sont
les Etats-Unis qui servent de décor à ces nouvelles aventures. On le
voit ainsi en 1819 dans une Allemagne aux tonalités de roman gothique
(Castle of the Bat -1994) puis plus d’un siècle après sous le
régime nazi qu’il combat et ridiculise (Batman Chronicles #11 -1998),
on le voit sous la Révolution Française (Reign of Terror – 1999), bref
tant dans de multiples endroits que de multiples époques.
L’idée a donc été de mettre en exergue quelques une de ces vies parallèles
sous l’appellation des multiples existences du Bat-Man.
Débuter cette série par sa venue dans le monde arthurien s’imposait.
La geste arthurienne est sans doute avec le roman de Renart l’oeuvre
médiévale la plus célèbre. Elle puiserait ses racines dans l’Historia
Britonnum qui remonterait au IXe siècle mais c’est Geoffroy de
Monmouth qui au XIIe siècle jette réellement les bases de la saga en
prétendant une historicité des faits évoqués. Le poète normand Wace
est le premier peu après à parler pour la première fois de la Table
Ronde et c’est Chrétien de Troyes qui ajoute la quête du Graal, le
château de Camelot et la fameuse épée Excalibur.
Tous les éléments constitutifs du mythe sont désormais réunis et
vont inspirer maints auteurs dont notamment Wolfram von Eschenbach,
 Geoffrey Chaucer, jusqu’aux Monty Python.
Bob Layton est respectueux du thème originel et y glisse ce Bat-Man avec 
une certaine élégance intégrant les aspects fantastiques
symbolisés par la présence de la fée Morgane.
“C’était au temps que les arbres fleurissent, que les bocages 
se couvrent de feuilles et les prés d’herbe verte…”



Nous remercions Voltaire 57 pour ces magnifiques albums en V.O., 
parfaitement édités.

Liens: .pdf    
  Albums nº 383-384 réalisés par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...