Elle avait su rester froide et si tout le monde s’en plaignait
officiellement, elle contentait tout le monde.
De fait, de tout temps on l’a préférée froide que chaude : la guerre !
L’autre avantage
qui en découle est qu’elle permet, quand elle reste à bonne température,
de nous offrir des histoires d’espionnage pleines de rebondissements.
Qu’on ne s’y trompe pas, c’est à partir du fiasco de la baie des Cochons
(avril 1961),du mur de Berlin (août 1961), de la crise des missiles (octobre 1962)
que films et romans d’espionnage envahirent les cinémas et librairies.
Certes il y en avait eu avant, comme après, mais sans doute jamais
autant en une décennie à peine.
James Bond qui quitta vite les rives de la Guerre Froide pour se
mesurer au SPECTRE avait offert au
monde l’espion playboy qui parcourait les fuseaux horaires,
son pistolet d’une main et un verre de gin
martini de l’autre à la recherche du grand méchant ou la
conquête d’une bonne fortune.
Certes ce n’est pas exactement cela que vous allez retrouver dans
le récit qui suit, encore que les recettes sont les mêmes sans
l’hyperbole bondienne peut-être.
John Byrne (1950) qui signe à la fois le scénario et
les dessins laissait entendre une suite possible.
À ma connaissance et malgré mes recherches,
elle n’a jamais eu lieu.
Dommage, dommage car cette histoire
atteint son but. On y trouve ce qu’on était venu chercher de l’action,
du suspense, de la trahison, etc.
Anglais de naissance, Byrne passe son enfance au Canada,
commence sa carrière dans le professorat,
envoie tout balader pour entrer chez Charlton Comics.
Il y reste peu de temps car vite repéré par Marvel
où il reste dix ans avant d’aller dans la maison d’en face
pour dessiner Superman. Puis ce sera Dark
Horse, de nouveau Marvel, IDW, etc.
Si sa reconnaissance s’est construite sur les aventures des super-héros,
elle est à mon sens trop restrictive on le constate dans ce Damoclès là.
Comme quoi malgré la réussite de cette histoire, le danger peut
frapper à n’importe quel moment et
clore les plus belles aventures.
C’est bien le symbole de l’épée de Damoclès, non ?

Album nº534 réalisé par Voltaire57
Publié par Monsieur Augustin
Merci Voltaire 57 et M Augustin
RépondreSupprimerMerci V57 et Mister Augustin, bien le bonjour de Dunkerque en mode pluie avant le tour de france qui passe à 50m de chez moi demain
RépondreSupprimerN'hésite pas à demander ton maillot jaune de gentillesse (V57)
SupprimerMerci, mais je n'irais pas voir, j'aime pas les sports à regarder, je préfère le concours de teeshirt mouillé ! MDR ! Et dans mes principes, je suis anti-monde de maintenant, c'est à dire, je fais pour faire plaisir et aucune envie d'avoir une médaille ou des compliments... ou de me faire voir sur Tik-Tok pour être adulé... L'apparât n'est pas pour moi (le corbeau et le renard), suis plutôt pour vraiment faire des choses bien dans le seul but d'aider les gens... Malheureusement tout le contraire de ce monde. Bises
SupprimerMerci beaucoup pour ce magnifique album accompagné d'excellentes informations.
RépondreSupprimerThank you very much for this interesting virtual album.
RépondreSupprimerFélicitations pour cet excellent album. Grand merci V57
RépondreSupprimerThank you very much V57 for each Sunday delivery, which I look forward to with great interest.
RépondreSupprimerUn grand merci à V57 pour cette nouvelle et intéressante V.O.
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