DC à fr à fut longtemps le plus grand groupe de comics derrière le quasi intouchable Dell Comics.
; quand il finit par lui ravir à la première place, ce fut son chant du cygne. Non pas qu'il allait
” mourir, le groupe se porte encore très bien mais il allait laisser la place de leader
et aujourd'hui encore à Marvel.
Pourtant si l'on y regarde de plus près la production en matière d'horreur chez DC est globalement supérieure, voire très supérieure, à celle de Marvel sans atteindre toutefois
les sommets des premières années de Warren Publishing et a fortiori d'EC Comics.
DC a sans doute publié moins de revues de ce genre que Marvel/Atlas qui chercha un temps à saturer
complètement le marché mais au moins durant les années 50 voire 60 les histoires qu'il proposait
bénéficiaient de bien meilleurs dessinateurs, voire de meilleurs scénaristes.
L'instauration du Comics Code ne bouleversa pas la nature des revues d'horreur de la DC. Celle-ci fort
sagement n'avait jamais versé dans le gore, estimant à juste titre que cela pouvait dissuader les parents
d'acheter leurs titres aux kids américains. Par ailleurs c'est une lourde erreur que de penser que le gore
et tout ce qui s'y rapporte de près ou de loin fait peur. Il écœure ou dégoute, ce qui est un sentiment
tout autre mais ne permet pas à la véritable angoisse de s'installer.
Toujours est-il que le Comics Code interdit expressément les scènes gore, ainsi que les vampires,
zombies et autres goules du même tonneau. En revanche restaient autorisés les bébêtes, nous sommes au pays de King Kong tout de même, ainsi que les fantômes.
Interdire aux esprits de frapper à la porte des
couvertures eût sans doute été renier l'héritage écossais et mettre aux oubliettes
le roman gothique et le Chant de Noël de Dickens (1843).
Ghosts fut lancé en 1971 et dura jusqu'en 1982 sur quelques 112 numéros.
La publicité laissait plus ou moins entendre qu'il s'agissait d'histoires vraies même
si personne n'était dupe. À telle enseigne que la
page d'introduction (voir ci-contre) rappelait quelques anecdotes tout à fait
authentiques concernant Abraham Lincoln, Arthur Conan Doyle et Mark Twain.
Le journal est constitué de courts récits dont la longueur est variable.
DC en profite pour fourguer
quelques histoires qui dormaient dans ses archives mais offre aussi du matériel nouveau,
lequel ira en s'amplifiant au fil des numéros.
Voici donc sorties des limbes 12, comme les coups de minuit, petites histoires spectrales.
Joyeux cauchemars !
Très grand partage. Super boulot. Merci beaucoup pour ces bijoux.
RépondreSupprimerGran merci pour ce partage.
RépondreSupprimerFélicitations pour ces superbes compilations. Very thankful !!
RépondreSupprimerImpressionant !! Mille mercis
RépondreSupprimerWow..merci.!.
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