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jeudi 11 juin 2020

Sélection des BD sur la Guerre Civile Espagnole 02


SeulementBD vous propose une deuxième et dernière sélection des meilleures bandes dessinées 
sur le thème de la Guerre Civile Espagnole.

Nécessairement subjectif notre sélection, des BD sur la Guerre Civile Espagnole 
peut prêter à discussion.

Si vous avez des favoris dans ce domaine, faites-le nous savoir en envoyant vos albums
dans la section commentaires.


La guerre d'Espagne 

Étapes de la guerre

Après le coup d'Etat raté du 17 juillet 1936, l'armée franquiste débarque en Espagne et prend
le contrôle du sud-ouest ( Galice, Badajoz, Estrémadure, … ).
 Mais les républicains sont maîtres de la situation en Castille, Cantabrie,
 Pays basque et en Catalogne.

Durant la première année de la guerre, les franquistes ne cessent de grignoter
les territoires républicains.
Après la prise de Tolède dès septembre 1936, les franquistes lancent
des opérations tout autour de Madrid, sans succès.

Pendant l'été 1937 ils prennent la poche républicaine du Pays basque et de Cantabrie.
Fin 1937, après la bataille de Teruel, les franquistes rejoignent la mer et coupent les territoires républicains en deux. La dernière grande offensive est républicaine et a lieu durant l'été 1938 :
c'est la bataille de l'Ebre. C'est une défaite pour les républicains qui après
cela n'opposeront plus de grande résistance aux armées franquistes.
En avril 1939, les armées républicaines capitulent :
c'est la fin de la guerre d'Espagne.

http://guerre-espagnol-3e1.overblog.com/%C3%89tapes-de-la-guerre

L'image de la Guerre civile espagnole dans la bande dessinée entre 1936 et 1975-II

Illustration  : «Toto et Toutoune en Espagne »,MendjizkyCamarades, 4 mars 1937.
Illustration  : Le siège de l'Alcazar,
Octave 
Joly et Michel Tacq, (1951),
« Alcazar », 
Spirou nº713, Bruxelles, 1951

Titres de la deuxième livraison:


 L'aile brisée

Une BD de Antonio Altarriba et Kim chez Denoël (Denoël Graphic) - 2016
03/2016 (01 avril 2016)   239 pages    Autre format 

En venant au monde, Petra, la mère de l’auteur, tue sa propre mère. Cette mort en couches est le drame fondateur de sa vie. Dès sa naissance, elle est molestée par un père qui la tient pour fautive de ce «meurtre». Elle vouera pourtant, durant toute son enfance, une dévotion sans borne à cet homme brutal et dépressif, à la fois barbier, marchand de tabac, infirmier, auteur de pièces jouées sur les places de village. Maltraitée, exploitée par le reste de sa fratrie, finalement violée, Petra part en ville se placer comme femme de ménage chez le gouverneur militaire de la région de Saragosse. Là, son dévouement et sa discrétion lui valent vite du galon. La voici gouvernante de ce notable, royaliste violemment opposé au régime de Franco, un autre paradoxe espagnol.

C’est une jeune fille pimpante, mais cachant un profond dégoût des hommes, qui épouse finalement Antonio Altarriba Senior, le père de l’auteur. Lequel verra en sa mère une femme craintive et froide, meurtrie par un pays où le machisme sévit sans retenue, réfugiée dans la plus obtuse des ferveurs religieuses. Il devra attendre les derniers instants pour découvrir, sur le lit de mort de Petra, l’impossible secret de son aile brisée, écho déchirant au désir de voler contrarié de son mari, à partir duquel il retrace un portrait d’elle bien différent de celui qu’il imaginait.



Les phalanges de l'ordre noir
Une BD de Pierre Christin et Bilal, Enki  chez Dargaud (Légendes d'aujourd'hui) - 1979
  10/1979     78 pages     Grand format 


Montserrat

Genre :Biographie
Parution :Série finie
Tomes :3

C’était le temps de l’insouciance. C’était l’Espagne du début des années 30. Le jeune Julio Ribera découvrait les plaisirs simples de la vie : dévaler les pentes en caisse à savon, dévorer ses premières bandes dessinées, savourer les délicieuses tartines de maman en compagnie de sa petite sœur Montserrat, puis s’endormir au son de la trompette de Louis Armstrong… Sans parler des trouilles mémorables que lui inspirait Boris Karloff quand il prêtait ses traits à l’immonde créature de Frankenstein. Mais tout ceci n’était que du cinéma et de la rigolade en comparaison avec les véritables monstres que l’époque engendra.
Bientôt, les troupes de Franco arrivèrent, appuyées par l’implacable armée nazie. Le petit paradis de Julio disparut progressivement. S’instaura alors pour tout un peuple la famine, les privations, l’angoisse de ne plus avoir de lendemains. Et la petite Montserrat qui tomba malade…

Aujourd’hui âgé de 76 ans, Julio Ribera nous conte avec ses yeux d’éternel enfant une période tragique de l’Histoire et de ses répercussions sur le quotidien de tout un chacun.
Tout simplement bouleversant.


1. Souvenirs de la guerre civile
Une BD de Julio Ribera  chez Bamboo Édition (Angle de vue) - 2004
  01/2004  46 pages    Grand format 



2. Jeunesse bafouée - Une dictature au fil des jours
Une BD de Julio Ribera  chez Bamboo Édition (Angle de Vue) - 2005
  02/2005  46 pages   Grand format



3. Paris Liberté - Le parfum de l'espoir
Une BD de Julio Ribera  chez Bamboo Édition (Angle de vue) - 2006

  03/2006  46 pages  Grand format

[Cette BD n'a pas été trouvée au format numérique]



Nuit noire sur Brest - Septembre 1937 La guerre d'Espagne 
s'invite en Bretagne
Une BD de Kris et Damien Cuvillier  chez Futuropolis - 2016
  09/2016 (15 septembre 2016)  64 pages Grand format 

Dimanche 29 août 1937, à Brest. Un sous-marin républicain espagnol fait surface au milieu des eaux brumeuses, en rade du port militaire. Des réparations sur l’engin sont nécessaires. Sous la houlette de l’affreux Troncoso, un commando franquiste s’organise à toute allure dans le but de conquérir le navire. Proches des phalangistes, ils savent pouvoir s’appuyer sur les fascistes locaux. La belle Mingua leur est associée. Collaboratrice de charme, elle est prête à tout pour optimiser la réussite de l’entreprise nationaliste. Mais les forces de gauche, communistes et anarchistes en tête, sont décidées à faire front et résister. « No pasaràn ! Mort au fascisme ! »


Paracuellos (C. Gimenez)

Les albums Fluide Glacial [Enigma]



Paracuellos (intégral)
Une BD de Carlos Gimenez  chez Audie (Fluide Glacial) - 2009
   01/2009     293 pages     Format normal


Paracuellos est un récit d’inspiration autobiographique poignant. Il conte le quotidien d’enfants dans un orphelinat espagnol de l’après guerre civile. Carlos Gimenez, qui a passé son enfance dans un centre d’accueil de l’institution phalangiste « Auxilio social », témoigne des brimades et sévices que subissaient les enfants soumis à une éducation plus que stricte fondée sur la religion et l’instruction militaire.

Ce témoignage est à la fois violent et plein de retenue, à fleur de peau et très pudique et surtout extrêmement émouvant. Le trait de Carlos Gimenez et tantôt dur avec ses personnages tantôt empli de tendresse. L’auteur joue admirablement avec le noir et blanc, manie les silences avec talent et fait de cet ouvrage un bijou de poésie dessinée.

Cette intégrale ne contient que du Paracuellos :
 les 2 albums de la série "Paracuellos" et les 4 albums de "Paracuellos" alors inédits.



Quintos
Une BD de Andreas  chez Dargaud (Long Courrier) - 2006

  03/2006  52 pages   Grand format 

1937, la guerre civile fait rage en Espagne entre républicains et fascistes.
Un petit groupe, constitué de plusieurs individus de nationalités différentes, part sur le front.
 Si leur cause semble la même (ils sont tous dans le camp de la démocratie),
leur réaction face à cette guerre les divise peu à peu après l'attaque de leur camion.
 Isolés, ils doivent penser à leur propre survie...


Tomka, le gitan de Guernica
Une BD de Massimo Carlotto et Giuseppe Palumbo  chez Rackham - 2017
  01/2017 (24 janvier 2017)  168 pages Format normal 

Le 26 avril 1937 un déluge de feu s’abat sur la ville basque de Guernica. La vie de Tomka bascule en quelques instants. Sa femme, son enfant… tout son monde disparait sous les bombes fascistes. Désormais Tomka le gitan, l’étranger, ne va vivre que pour la vengeance. La loi de son peuple veut que les coupables soient châtiés par la mort et il s’enrôle dans l’armée républicaine, uniquement parce qu’on lui donne un fusil à pointer sur les assassins de sa famille. La guerre des gadjé va être aussi sa guerre et sa détermination farouche l’aidera à supporter la faim, le feu, la stupide discipline de l’armée. Au siège de Huesca,
Tomka rencontre Amalur, belle et courageuse combattante basque. L’amour qui nait aussitôt entre eux les accompagnera de bataille en bataille, de défaite en défaite, jusqu’à la débâcle finale. Leur passion semble avoir survécu à la folie meurtrière des hommes, mais c’est sur le chemin de l’exile, à un pas du salut, qu’un ultime drame les attend, plus terrible encore que la guerre même…


Verdad
Une BD de Lorena Canottiere  chez Ici Même Éditions - 2017
  04/2017 (28 avril 2017)  160 pages  Format normal

Verdad a huit ans. Elle vit avec sa grand-mère dans un petit village des Pyrénées.
 De sa mère, elle sait peu de choses : essentiellement, qu’elle avait rejoint Monte Verità,
 en Suisse, sur les rivages du lac Majeur. Monte Verità, une communauté anarchiste 
et matriarcale où, au début du XXe siècle, quelques idéalistes, désireux de fuir la frénésie 
des villes et de se rapprocher de la nature, pratiquaient le végétalisme, le nudisme et l’amour libre.
Devenue adulte, lorsqu’éclate la guerre civile, Verdad part pour Barcelone rejoindre
les Brigades internationales et combattre le franquisme…

Merci au  scanneurs/retoucheurs ces BD

FIN

Publié par Monsieur Augustin




11 commentaires:

  1. Muchas Gracias Compañeros...

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  2. Splendide sélection ! Splendide article. Il n'y a que le mot "fin" qui me déçoit !
    Merci beaucoup et bonne journée à vous.

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  3. Muchas gracias por vuestro trabajo

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  4. Encore une fois un excellent travail. Merci beaucoup M. Augustin

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  5. EN voyant le sous-marin, quelqu'un aurait la super série U-Boot ?

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  6. Ca me rappelle ma rencontre avec Ribeira à un festival BD à Chambéry. Il m'avait fait une magnifique "petit clown" en dédicace dans l'album Paris Liberté à ma demande et moi, comme un con, j'étais pétrifié d'émotion et je n'ai pas su lui dire à quel point j' appréciais son œuvre. Je pense qu'il l'avait compris et il avait été d'une gentillesse inouïe. Un homme extraordinaire !
    Dans la même salle, il y avait une immense file devant le stand d'Albert Weinberg. Il était très diminué physiquement et malgré tout, il rayonnait de bonheur à dessiner pour ses fans. Cette scène reste imprimée à jamais dans ma mémoire !

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  7. Merci beaucoup, muchas gracias, mil esker...

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