Autrefois les Américains appelaient ça un soap opera
aujourd’hui on dit sitcom.
C’est-à-dire un feuilleton où
l’on suit la vie quotidienne de plusieurs personnages
avec une accentuation du
caractère sentimental ou mélodramatique des situations.
Eh bien les Labourdet c’est ça !
Nous sommes en 1965 et l’hebdomadaire Chez Nous propose à Jean
Graton de lui créer une BD. Le lectorat de la revue étant essentiellement
féminin, c’est Francine, son épouse, qui s’y colle. Cela donnera
10 histoires dont 9 albums qui paraîtront de façon
3 premiers de 1967 à 1970 au Lombard puis leur
réédition et les 6
suivants de 2001 à 2008 chez Graton éditeur.
Nous sommes dans les années 60, donc le pic
des 30 glorieuses, période
où le chômage n’existe pas, ou alors pas longtemps,
où l’on
sait que la vie de l’année prochaine sera
meilleure que celle de l’année
en cours. Tout ceci parce qu’on est entré
sans trop s’en rendre
compte dans la consommation de masse
et des nouveaux produits
changent la vie des familles : la télévision
bien sûr, le lave-linge et
toutes ces petites choses qui facilitent
le quotidien comme la cocotte-
minute. C’est un monde de progrès continu.
Quand on prend la peine d’y regarder de plus près, les Labourdet
nous parlent d’une France qui n’existe plus.
Nous sommes à Villeroy, une petite ville de la banlieue parisienne
et les seuls délits constatés sont sans doute des papiers
ou des chewing-gums jetés par terre.
Georges, le père de cette famille de la classe moyenne
dirige les Galeries Modernes, le genre de petit
« grand magasin » que toutes les villes de France possédaient alors...
(Le texte continue à l'intérieur de l'album)
MERCI !
RépondreSupprimermerci
RépondreSupprimerMerci Voltaire57 et Monsieur Augustin :)
RépondreSupprimerMerci Voltaire 57 et M Augustin pour cette compilation intégrale
RépondreSupprimerMerci Voltaire 57 et M. Augustin pour cette compilation intégrale des Labourdet.
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