Gérard Dorville (1933-1976) est mort trop jeune pour laisser une place durable dans la BD.
Il était issu du sérail puisque son père et grand-père étaient peintres et dessinateurs de presse,
son père travaillant d'ailleurs pour L'Humanité.
Le personnage de Flamberge qu'il créé dans Vaillant en 1959 ne fera pas long feu puisque la série
s'arrête en 1960 avec la plupart du temps des gags d'une demie page. Il continuera dans le journal jusqu'en 1966, travaillant plutôt sur des illustrations et quelques gags indépendants.
Parallèlement à sa collaboration avec la revue communiste le dessinateur officiait également
avec la presse catholique, ce qu'il fera jusqu'en 1970.
Flamberge est un digne héritier du splapstick, plusieurs des gags qui nous sont présentés sont d'ailleurs sans parole. Dorville reprend le personnage sous un autre nom, celui de Fracasse, qu'il anime dans Pilote en 1966 (vous pouvez d'ailleurs retrouver l'intégralité de ces aventures dans
le tome 3 des BD Comiques de Pilote de la Bibliotheca Virtualis).
Le succès très relatif de Dorville est injuste.
Même s'il n'égale pas des Franquin, Uderzo ou Greg,
son dessin est agréable et son humour de bon aloi.
Mais c'est ainsi; voilà pourquoi il fallait le sortir des limbes.
La France a pour western ses histoires de cape et d'épée. Les Trois Mousquetaires ont conquis la planète et donné à
notre pays une réputation de bretteurs. Cette image de marque s'est traduite à de multiples reprises au cinéma.
Durant les années 50 et 60 de nombreux films du genre ont été tournés avec
les grandes vedettes de l'époque.
Georges Marchal joue D'Artagnan et Gil Blas de Santillane, François Périer endosse le costume de Cadet Roussel et de La Bigorne, Gérard Philippe celui de Fanfan la Tulipe et de Till l'Espiègle, quant à Jean Marais il conviendrait de savoir quels rôles de cape et d'épée il n'a pas joué et cascadé.
Bref, présenter des BD sur ce thème était porteur. Ceci explique la quinzaine de récits complets qui ont été sélectionnés dans cet album et qui furent publiés au tournant des années 50/60. La plupart des dessinateurs sont inconnus. Quelques uns comme Novi ou Pascal étaient des multicartes travaillant notamment pour Pilote, le premier œuvrant aussi pour Frimousse et la Société Parisienne d'Édition, le second un peu plus tard pour Spirou.
Compte tenu du format imposé, deux ou trois planches, ces histoires se limitent soit à une simple et fugace anecdote, soit jouent sur l'ellipse. Dommage, plusieurs auraient mérité davantage d'exposition et pour certains de devenir des héros récurrents.
En garde!
Merci Voltaire57..!.
RépondreSupprimerMerci V57 pour ce nouvel album amusant. je vais en profiter
RépondreSupprimerMerci beaucoup Voltaire57 et M. Augustin !
RépondreSupprimerMerci beaucoup .
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce super album. Robert
RépondreSupprimerMerci beaucoup M. Voltaire
RépondreSupprimermerci
RépondreSupprimerUn album avec une approche très originale du thème bien connu des aventures de cape et d'épée. Merci beaucoup pour ce bon travail. Gustave
RépondreSupprimerUn grand merci pour ce super album
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