Quand on pense aux grands auteurs de la BD franco-belge un certain nombre de
noms nous viennent en tête les Hergé, Franquin, Jacobs, Goscinny, Charlier, Tillieux
et j'en oublie, tant il y en a.
noms nous viennent en tête les Hergé, Franquin, Jacobs, Goscinny, Charlier, Tillieux
et j'en oublie, tant il y en a.
Ce n'est qu'après, bien après, que vient celui de Macherot et c'est bien injuste
Car enfin Raymond Macherot (1924-2008) est tout de même
Car enfin Raymond Macherot (1924-2008) est tout de même
le créateur de Chlorophylle, près de 600 planches au compteur,
de Clifton, deux douzaines d'albums,
à peine moins pour Sybilline et encore un peu moins
pour Isabelle. Tout ça devrait compter tout de même !
Certes tant pour Clifton que Chlorophylle, mais dans une moindre mesure dans
Certes tant pour Clifton que Chlorophylle, mais dans une moindre mesure dans
ce dernier cas, ce sont ses continuateurs qui ont parachevé le succès
Son entrée chez Tintin est loin d'être tonitruante. Il arrive avec un
projet sous le bras de bande réaliste. Jacques Martin, le père d'Aix,
qui habite Verviers comme lui, a plutôt conseillé le style humoris-
tique, mais quand on n'a pas encore 30 ans on à des certitudes, du
culot et des illusions. Son idée de Chevalier Blanc plait beaucoup,
elle est même retenue... mais c'est Fred Funcken qui la réalisera
Le jeune homme est néanmoins recruté, effectue quelques récits
complets réalistes et bascule rapidement aux ateliers du Lombard. Il
y dessine alors des titres, des culs-de-lampe, tout en bénéficiant des
conseils d'Evany, un des proches collaborateurs informels d'Hergé
Profitant d'un moment de pause, Macherot dessine un jour sur une
feuille lambda une souris croquant une carotte. Le hasard fait que le
grand patron des éditions Lombard, Raymond Leblanc, vient à pas-
ser. Le dessin fait mouche et lui donne l'idée de proposer au jeune
homme de donner dans le genre animalier avec un court récit de
quatre pages
L'histoire est en marche et cette Mission Chevrefeuille plait autant au
public qu'aux collaborateurs du journal. Il faut donc poursuivre l'aven-
‘ture et celle-ci aura pour nom Cholorophylle. C'est immédiatement un
succès mais sans se traduire par une réussite commerciale. Macherot ne
dira pas autre chose en 1972 dans les Cahiers de la BD.
« Je n'ai jamais eu dans ma vie de succès commercial avec aucune de mes
histoires. C'est assez curieux, ça. J'ai attribué cela à un tas de raisons : j'ai
cru que c'était parce qu'on n'avait pas fait à Tintin de beaux albums cartonnés. Alors je suis parti chez Dupuis, en me disant que là on me ferait de
gros albums à succès... Mais ça n'a pas marché. »
(Le texte continue à l'intérieur de l'album]
Nous remercions Voltaire 57 pour pour cet autre album magnifique,
parfaitement édité.
Liens: .rar - .pdf
Album nº 361 réalisé par Voltaire57
Publié par Monsieur Augustin
Merci beaucoup Voltaire57 !
RépondreSupprimerUn énorme merci ainsi que pour la présentation, plus qu'excellente initiative.
RépondreSupprimerBonjour. Très belle fiche. Petite erreur: le prénom de Macherot esr Raymond.
RépondreSupprimerMerci beaucoup
RépondreSupprimerMerci pour cette exhumation nécessaire.
RépondreSupprimerUn grand merci
RépondreSupprimerMERCI !
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
RépondreSupprimerGrand merci pour ce partage. Robert
RépondreSupprimerMerci pour cette magnifique série. Toute une découverte !!
RépondreSupprimerGrand merci pour cette magnifique série.
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
RépondreSupprimerMerci beaucoup V57 pour cet excellent album très intéressant.
RépondreSupprimerСПАСИБ🔴 !
RépondreSupprimerHαrtelijk Dαnk !
Merci de rendre justice à un dessinateur injustement oublié !
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cette découverte.
RépondreSupprimerJohn49
Merci.
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