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dimanche 28 juillet 2024

Histoires tirées de The Unexpected vols. 3 & 4 - Compilations de Voltaire57 (V.O.)


 La plupart des dessinateurs de cet album sont inconnus ou peu connus
 du public français. 
Il faut dire qu’au tournant des 70 c’est Marvel qui avait le vent en poupe
 et ce sont ses dessinateurs qu’on célébrait, les Kirby, Buscema, Romita et autres Ditko.Il est toutefois injuste d’oublier tous les artisans qui composent ce recueil. Dick Dilin (1928-1980) a travaillésur les plus fameux personnages de DC : Superman, Batman, Green Lantern, Wonder Woman, Green Arrow, etc. C’est peu dire que sa direction faisait confiance à son talent. Mort du cœur à 51 ans, il n’a sans doute pas eu le temps d’acquérir la notoriété du grand publicMurphy Anderson (1926-2015), quant à lui, est le co-créateur d’Adam Strange, a dessiné de multiples personnages et a raflé plusieurs récompenses qui ne disent rien à personne en France mais qui comptent Outre-Atlantique comme l’Alley Award, l’Inkpot Award, l’intronisation au Jack Kirby Hall of Fame, etc.Geroge Tuska (1916-2009) a également été récompensé par un Inkpot Award. Il commence véritablement sa carrière dans l’équipe de Will Eisner et l’on retrouve son nom plus tard chez tous les éditeurs de comics ou presque, grands ou petits : Marvel, DC, Lev Gleason, St John, etc.
Jerry Grandenetti (1926-2010) a par exemple inspiré Roy Lichtenstein au moins à deux reprises et est devenu le directeur artistique de Young & Rubicam, à l’époque l’une des plus grosses agences de pub au monde.Né à Trieste à l’époque dans l’empire d’Autriche-Hongrie aujourd’hui en Italie, Bruno Premiani (1907-1984) fut expulsé d’Italie pour ses dessins anti-fascistes. On lui promet l’arrestation immédiate si il remet les pieds dans le pays, alors il émigre en 1930 en Argentine où il travaille pour une agence de pub et le journal Crítica. 
Mais en 1948 c’est Juan Peron qui goûte peu son ironie. Il file donc cette fois aux Etats-Unis où son talent lui ouvre plusieurs les portes. DC le repère et ne le lâchera plus. Même quand quand Premiani retourne en Argentine après l’éviction de Peron, DC continue à l’employer alors que 8.500 km séparent New York de Buenos Aires...
(Le texte continue à l'intérieur de l'album)



À la fin des années 60, le renouveau dans l’engouement du fantastique ou de l’horreur provoqué par Creepy et Eerie amena les principaux groupes de l’époque à relancer diverses revues d’horreur. La plupart du temps il s’est agit de réunir de courtes histoires aux tonalités fantastiques. Dans la mesure où tous ces groupes avait déjà tâté du genre dans les années 50, tous disposaient d’un stock d’histoires.
Marvel a ainsi créé des revues où la quasi intégralité des histoires avaient
 déjà été publiées 10 ou 15 ans auparavant. 
DC ne s’est pas gêné non plus mais toutefois dans un moindre mesure, 
offrant quand même davantage d’histoires originales.
Néanmoins sept des 18 histoires de ce recueil ont été publiées
 dans les années 50. C’est l’occasion de montrer qu’il y avait alors chez DC
plus que chez les autres éditeurs, un style maison. 
Certes, les dessinateurs avaient chacun leur pâte mais tous,
 à l’exception notable pour les histoires de Batman, se coulaient 
dans le modèle qu’on qualifiera de Superman.
La chose peut paraître bizarre aujourd’hui dans la mesure où un même 
personnage apparaît sous des graphismes tout à fait différents. Mais alors certaines maisons imposaient plus ou moins un type de dessin. 
Chez nous dans les an-nées 50, on retrouvait la ligne claire chez 
pratiquement toutes les séries réa-listes publiées dans Tintin. 
En revanche Spirou pratiquait délibérément l’éclectisme comme
 quelques année après Pilote...
(Le texte continue à l'intérieur de l'album)




Nous remercions Voltaire 57 pour ces magnifiques albums en V.O., 
parfaitement édités.

Liens: .pdf    
  Albums nº 386-387 réalisés par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin





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