En 1984 Terminator de James Cameron évoque un futur où
les machines auraient déclenché l’apocalypse
se retournant sur les humains qui les avaient créées.
Ce n’était certes pas la première fois où pareil dérèglement
informatique provoquait ou risquait de provoquer la fin du monde.
Le Cerveau d’Acier (1970) de
Joseph Sargent partait d’une base similaire.
Et pour ce qui est des films
relatant la vie humain après une
guerre nucléaire on ne les compte plus vraiment.
Ces Chroniques sont tout cela réuni. Se font face
deux intelligences artificielles, Nero et Brain, qui ont
transformé le monde en champ de bataille, faisant de
la planète un gigantesque échiquier où l’on se prend
les pièces sans souci des dégâts causés.

L’histoire commence « le huitième automne des
cendres après l’holocauste »lorsqu’une enfant devient
orpheline, quelques années plus tard la voici devenue
une splendide femme, guerrière dans l’âme et avide
de revanche. Mais pour affronter le mal il lui faudra
de l’aide. Cela tombe bien car dans ce monde délabré, rempli
de loques et de mutants, d’autres ont exactement la
même volonté.
L’histoire, honnête au demeurant, d’Emilio Balcarce (1956) ne se
démarquerait pas nécessairement des autres du même genre
s’il n’y avait les dessins
de Juan Zanotto (1935-2005).
On ne célébrera jamais assez le talent des
faiseurs d’historietas.
La publication de cette histoire s’est échelonnée
en petits chapitres dans la revue
Skorpio version argentine de 1987 à 1992 avant d’être reprise dès 1988
dans le Lanciostory italien puis en trois albums à partir de 1992.

Depuis la série est considérée comme un classique de la science-fiction
argentine au point que bien après la mort de Zanotto, Balcarce a repris le
stylo pour deux préquelles dessinées par Fabián Mezquita (1972) à qui
l’on doit par exemple des adaptations de l’Ile au Trésor ou des Misérables.
Comme l’expliquera plus tard Balcarce
dans El Lector de Historietas, Zanotto
n’était pas chaud pour travailler sur ce
sujet avec qui plus un scénariste dont
c’était la première histoire. C’est pourquoi
la première partie semble si chorale.
Il s’agissait de présenter des petites
histoires avec différents personnages
mais la mayonnaise a pris auprès du public et Zanotto s’est pris au jeu.
Une précision toutefois, sans être outrageusement érotique il s’agit
d’une bande sexuée et violente qui peut ne pas plaire à tout le monde.
Bibliotheca Virtualis
Nous remercions Voltaire 57 pour ce magnifique album en V.O.,
parfaitement édité.
Album nº508 réalisé par Voltaire57
Publié par Monsieur Augustin
Muchisimas gracias!
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce partage VO
RépondreSupprimerMerci beaucoupV57 et M. A !
RépondreSupprimerMagnifico !
RépondreSupprimerMuchas gracias V57 y Ser Augustin
Merci beaucoup pour cette superbe DB Zanotto
RépondreSupprimerSoberbio !! Genial !! Grand merci. Gustave
RépondreSupprimerMerci beaucoup Voltaire 57 et M Augustin pour cette compilation
RépondreSupprimerMerci beaucoup
RépondreSupprimerExceptional contribution. Thank you very much.
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