Genre :Fiction, Histoire
Parution : Série finie
Tomes :2
Une aventure de « cape et d’épée » noire et torturée dans la majestueuse Venise des
Doges du XVIe siècle.
1499 – Grande et riche, Venise est dirigée par le Doge.
La faiblesse de ce dernier est d’aimer sa nièce, Constantza, qu’il couvre de présents. Magnifique et capricieuse, elle use de ses charmes pour tout obtenir de son oncle. Alors que sa fortune se réduit, mettant en danger Venise, le Doge accepte pour la dernière fois d’offrir à sa nièce la gigantes
que fête annuelle de printemps.
que fête annuelle de printemps.
1. La Colombe noire
Une BD de Patrice Ordas et Laurent Gnoni chez Bamboo Édition (Grand Angle)
05/2014 (30 avril 2014) 46 pages Grand format
1499
Grande et riche, Venise est dirigée par le Doge. La faiblesse de ce dernier est d’aimer sa nièce, Constantza, qu’il couvre de présents. Magnifique et capricieuse, elle use de ses charmes pour tout obtenir de son oncle. Alors que sa fortune se réduit, mettant en danger Venise, le Doge accepte pour la dernière fois d’offrir à sa nièce la gigantesque fête annuelle de printemps.
Grande et riche, Venise est dirigée par le Doge. La faiblesse de ce dernier est d’aimer sa nièce, Constantza, qu’il couvre de présents. Magnifique et capricieuse, elle use de ses charmes pour tout obtenir de son oncle. Alors que sa fortune se réduit, mettant en danger Venise, le Doge accepte pour la dernière fois d’offrir à sa nièce la gigantesque fête annuelle de printemps.
Mais, à côté de ces fastes, la misère et la vermine rôdent dans les bas-fonds de la Sérénissime.
Et, à l’occasion de ce grand bal costumé, Lorenzo, le plus respecté et le plus craint des bandits du royaume souterrain, décide de s’inviter pour dérober le joyau de Venise, Constantza...
Et, à l’occasion de ce grand bal costumé, Lorenzo, le plus respecté et le plus craint des bandits du royaume souterrain, décide de s’inviter pour dérober le joyau de Venise, Constantza...
Venise 1499. Alors que la noblesse festoie et s’adonne, sans aucune retenue, aux plaisirs qu’octroie la richesse, d’autres œuvrent dans l’ombre. Le doge Agostin Barbarigo doit conclure avec le légat du Pape un prêt de 200.000 ducats pour défendre la ville et il compte sur les charmes de sa nièce pour corrompre l’homme d’église. Pendant ce temps, un brigand de haut vol fomente l’enlèvement de la jeune femme…
La vénitienne prend comme décor la Venise de la fin du Quattrocento, à une époque où luxe et misère se côtoient sans se mélanger. Bien que République, la cité a su parfaitement se hiérarchiser et si les fêtes sont offertes au bas peuple, c’est pour mieux le manipuler. Au-delà d’une certaine vision de l’organisation sociale de la Sérénissime, Patrice Ordas incrémente cette base narrative de considérations politiques et financières sur l’indépendance de la Lagune et d’une intrigue romanesque des plus violentes. Avec une telle matière, l’affaire s’annonce sous les meilleurs auspices et laisse présager d’heureux instants de lecture. Cependant, une fois l’album refermé, l’impression s’avère un tantinet différente.
Si, dès le début, les personnages prennent une belle consistance psychologique, le scénario ne l’exploite pas à bon escient et verse progressivement dans les clichés. Certes, la situation est complexe, et peut-être l'est-elle même trop ! Entre un marquis sodomite secourant une Constantza nymphomane qui subit les pires outrages avec une abnégation expiatoire, un émissaire du Pape machiavélique qui commerce avec un soudard de la pire espèce, sans parler d’un doge qui se débat dans les arcanes de la politique locale, des étudiants soucieux de s’émanciper et des marins désirant venger leur capitaine, le lecteur - distrait - peut se perdre. Pour renforcer cette profusion cousue de fil blanc, le dessin de Laurent Gnoni, bien que dans l’esprit du récit par ses cadrages et sa composition, n’offre finalement pas l’expressivité et la précision qui auraient accentué le réalisme des situations et donner plus de crédibilité à l’ensemble.
La colombe noire, volet introductif du diptyque, pèche par excès de lieux communs, ce qui ternit quelque peu l’agrément que procure sa lecture.
Par S. Salin [La Chronique BDGest]
Bonsoir Monsieur Augustin,
RépondreSupprimerToujours très heureux de parcourir votre blog si riches en BD de tout genre.
Serait-il possible svp de faire un re-up des liens de "La Venitienne" qui ne marchent plus à ce jour?
Merci
Thierry
Laurent Gnoni... Voilà bien un dessinateur auquel les scénaristes ne font pas assez appel!
RépondreSupprimerDans un tout autre style de dessin "Je suis un autre" (Rodolphe au scénario) est aussi très plaisant à lire...
Décidément Monsieur Augustin, vos "re-up" sont toujours bien agréables à découvrir.
Merci beaucoup pour cette nouvelle surprise !