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mercredi 28 juillet 2021

Gorak dans Trio. L'intégrale (1976 -1979) Frisano - Maric. Compilation de Pierre




 Cet album virtuel réunit les 18 récits de la série Gorak parus dans le périodique 
Trio entre mars 1976 et mai 1979 :

Sur la piste du dompteur (n° 1, mars 1976, 10 planches)
L’herbe de folie (n° 2, avril 1976, 10 planches)
Ranguana a disparu (n° 3, mai 1976, 10 planches)
L’incendie (n° 4, juin 1976, 12 planches)
Tombé du ciel (n° 5, juillet 1976, 10 planches)
La bête noire (n° 6, août 1976, 9 planches)
La boîte de feu (n° 7, septembre 1976, 10 planches)
La grande chasse (n° 8, octobre 1976, 10 planches)
Un homme perdu (n° 10, décembre 1976, 16 planches)
Celui qui ne voyait plus (n° 12, février 1977, 15 planches)
Un trésor bien gardé (n° 14, avril 1977, 9 planches)
Le bateau fantôme (n° 16, juin 1977, 9 planches)
Les chasseurs d’œufs (n° 20, octobre 1977, 8 planches)
Le territoire interdit (n° 24, février 1978, 8 planches)
La colcha (n° 27, mai 1978, 8 planches)
Esclaves d’Amazonie (n° 33, novembre 1978, 8 planches)
Le guépard d’Amazonie (n° 36, février 1979, 8 planches)
Robinson d’Amazonie (n° 39, mai 1979, 10 planches)




On doit cette bande dessinée à Dédé Maric (1927-2005), de son vrai nom Raymond Chiavarino, 
et Pierre Frisano (1934-2013). 
Avant d’être publiée dans Trio, la série Gorak a compté 11 épisodes dans le Journal de Bibi Fricotin entre mai 1974 et janvier 1976. Les 8 premiers épisodes parus dans 
ce journal ont été ultérieurement repris en 1979 dans 2 albums de la collection
 Jeunesse joyeuse que l’on trouvera aussi dans cette contribution.



Après que le cirque Garinle ait donné sa dernière représentation au Brésil, le dompteur Gorak décide de fuir la civilisation et de s’enfoncer dans la jungle amazonienne. Accompagné de la trapéziste Diana et de son guépard Gip, il va vivre différentes aventures à la Tarzan.




Rédacteur en chef du Journal de Bibi Fricotin, Dédé Maric proposa à Pierre Frisano de travailler avec lui après avoir vu ses dessins pour la série Daktari éditée par la Société française de presse illustrée. Maric expliqua dans une entrevue dans Hop ! (n° 78, janvier 1998) l’origine du nom :

« C’est à cause de cette campagne de publicité quand j’étais gamin, GARAP... Sur les écrans, au cinéma, dans la rue, sur les affiches, partout, ça devait être après la Libération, on voyait GARAP partout, mais on ne savait pas ce que ça signifiait… GARAP, bientôt GARAP... 
Tous les gens se demandaient ce que pouvait signifier ce GARAP... 
Et GARAP ça signifiait GARanti par la Publicité ! Et ça a fait un foin terrible ! Parce qu’ils ont mis un mois à dire ce que c’était… Et moi ce nom de GARAP m’était resté. Alors pour ce personnage je n’allais pas prendre GARAP, alors j’ai essayé Garach, et phonétiquement c’était Garak qui convenait le mieux… 
Mais c’était trop guttural et j’ai cherché… Guerak, Gérak… Gorak ! Et voilà. »


De son côté, Pierre Frisano confia à propos de cette série :

« Je n’ai jamais vraiment été censuré… Je faisais ce que je voulais avec la nana de Gorak :
 je n’ai jamais eu de problèmes… En Suède, a contrario, nous n’avons pas pu revendre un épisode de Gorak mettant en scène des amazones plus ou moins dénudées… 
Remarquez, ça ne me gênerait pas de faire des bandes dessinées pornos… Ha Ha Ha… »

(extrait de la page Internet du site BDZoom rendant hommage à Pierre Frisano
 et rédigée par Gilles Ratier, septembre 2013)


Bonne lecture et un très grand merci à toutes les personnes 
qui ont scanné ces planches !






BONUS:

Deux albums de la collection Jeunesse joyeuse en 1979



Nous remercions Pierre pour ce magnifique texte et 
cet excellent album virtuel.

Publié par Monsieur Augustin




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