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lundi 7 août 2023

Noires Planètes -1 - Compilation de Voltaire57

Il s'agit de galaxies lointaines, encore que la dernière histoire se dé-
roule sur notre bonne vieille Terre, que nous allons visiter aujourd'hui.
Ere Comprimée fut le vaisseau amiral des éditions Campus. Ce navire
flotta de 1479 à 1986 sur 42 numéros. Il était spécialisé sur la science
fiction, tandis Thriller lorgnait vers les histoires policières et Fantastik
comme son nom l'indique vers le gothique. Les trois revues s'abreuvaient
aux mêmes sources, à savoir les revues américaines d'horreur en noir et
blanc des années 60/70. On pense bien sûr à celles du groupe Warren mais
il faudrait rajouter celles de Skywald et bien évidemment Marvel, plus
quelques pincées espagnoles des éditions Toutain.

La science-fiction est un genre multiple qui permet aussi bien le space
opera que le voyage dans le temps. Il est un genre entre les deux qu'on
appelait un temps l'heroic fantasy et à qui l'on donne aujourd'hui de mul-
tiples noms en fonction de la chapelle que l'on croit défendre. Quoiqu'il en
soit le genre permet de parler de planètes qui ressemblent à la nôtre, ou
pas, de périodes qui à notre passé ou à un futur imaginée.
Histoire de pimenter la sauce, l'auteur est libre d'y rajouter quelques monstres,

fantômes, sorciers et démons de son cru.
Bref, nous sommes ans la plus pure tradition des contes de fées...

mais pour grandes personnes, cette fois.
C'est à une sélection d'une dizaine de récits du genre que nous vous invitons aujourd'hui.

Remerciement à Voltaire57 pour ce magnifique album virtuel

avec d'excellentes informations.

Album nº 292 réalisé par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

Noires Planètes -3 - Compilation de Voltaire57

La Science-Fiction est la mère de plusieurs catégories. La plus

connue, celle qui vient d'ailleurs immédiatement à l'esprit est le

space opera dont les figures de proue pourraient être

La Guerre des Etoiles où Valérian.

On peut aussi se focaliser sur la vie d'une seule planète comme pour Dune

ou Mongo dans le Flash Gordon première formule. Parmi les planètes qui

nous intéressent le plus il y a évidemment surtout la Terre. Les auteurs

depuis fort longtemps aiment se l'imaginer telle qu'elle pourrait être dans

un futur proche ou lointain.

On entre donc dans le domaine de l'anticipation. Ce jeu spéculatif est donc

celui de l'utopie. Mais comme les trains qui partent à l'heure n'ont guère

d'intérêt, ce sont les dérèglements de ces utopies vers lequel se tournent

les créateurs. Nous sommes alors dans la dystopie avec des sous-genres

comme la vie après une troisième guerre mondiale ou une grande catastrophe

qui a anéanti la civilisation.

Il y à aussi la continuation de notre monde mais avec un plus : plus de

techno, plus de violence, plus de misère, plus de big brother, etc,

ces différents éléments n'étant pas nécessairement

exclusifs les uns des autres.

Voci donc quelques exemples puisés dans la revue Ere Comprimée,

version française des revues Warren et Toutain.

Remerciement à Voltaire57 pour ce magnifique album virtuel

avec d'excellentes informations.

Album nº 281 réalisé par Voltaire57

Publié par Monsieur Augustin

Hommage Auraleón (Ere Comprimée) - Compilation de Voltaire57

Auraleón de son vrai nom Rafael Aura León (1940-1993) n'est qu'un simple employé de bureau quand Josep Toutain, le patron de l'agence Selecciones llustradas le repère et l'intègre dans son écurie de dessinateurs. On ne dira jamais assez l'importance que ce catalan aux origines françaises a eu non pas seulement sur la BD espagnole mais tout simplement sur la BD mondiale.

C'est lui qui a fourni nombre de dessinateurs aux BD anglaises qu'on retrouvait en France sous les sigles de Mon Journal, Imperia, Aredit, etc. C'est lui aussi qui, grâce à ses tarifs, a sauvé Warren Publishing et lui a permis de survivre une douzaine d'années supplémentaires avant le bouillon final. C'est lui qui a fait connaitre au monde un tas de dessinateurs épatants dont

la liste équivaudrait presque à un annuaire.

Auraleón en faisait donc partie. C'était un grand, non, un très grand dessinateur. Après avoir travaillé via l'agence de Toutain pour les BD anglaises, il poursuit sa carrière, toujours sous le pavillon Toutain, chez Warren Publishing. Pour cette maison américaine il va dessiner pas loin d'une centaine d'histoires, sans compter de multiples illustrations. C'est pour les Etats-Unis que son style va s'affirmer et s'affiner. Complètement autodidacte, il va puiser ici et là des influences chez d'autres maîtres.

On sent au début des années 70 qu'il est influencé par l'Argentin Alberto Breccia, puis par

l'Italien Sergio Toppi. Il y a pire comme modèles !