Lancé le dimanche 5 janvier 1936, à destination de 615 000 "petits gars de France", son format était plus petit et plus maniable (26,7/37,7). Il remplace le journal l'Echo du "Noël" mais la guerre interrompt sa parution en 1940. La 2ème formule de Bayard (n° 1 du 8 décembre 1946) aura un format plus petit (18,7/26,7) tandis que la 3ème formule (n° 1 du 1er juillet 1956) aura un format intermédiaire.
Diverses aventures méritent d'être mentionnées (liste non exhaustive) :
Paulo, par Gervy : avant la guerre
Parachutés au Laos, de Tony Verdon, illustré par Perrin-Houdon (du 14 janvier 1951 au 2 mars 1952, n° 215 à 274)
Grenouille en Bretagne, de Jean Foncine, illustré par Jean Forget (du ? au 3 août 1952, n° ? à 296)
Le Chevalier inconnu, une histoire de chevalerie, d'après le roman de Charles Foley "La reine de Bohême et ses sept châteaux", adapté par André Divajeu (Père Assomptionniste André Sève), illustré par Loÿs Pétillot (du 9 mars 1952 au 28 décembre 1952, n° 275 à 317)
Faucon noir, une aventure au pays des Indiens Comanches, de Michel Bernard, illustré par Pierre Forget (du 17 août 1952 au 8 mars 1953, n° 298 à 327)
Quand les vautours ne volent plus, un film (Gaumont-Distribution) raconté par Jean Forez et illustré par Pierdec (du 4 janvier 1953 au 2 août 1953, n° 318 à 348)
La saga médiévale de Thierry de Royaumont, seigneur fictif du Moyen-Âge et éternel fiancé de la belle Leïla de Coucy, de Jean Quimper (autre pseudonyme d'André Sève), illustré par Pierre Forget, le Secret de l'Emir, inspiré de "Raoul du Vertfaucon" de Max Colomban (du 9 août 1953 au 10 octobre 1954, n° 349 à 410), la Couronne d'épines (du 24 avril 1955 au 25 décembre 1955, n° 438 à 473), l'Ombre de Saïno (du 31 mars 1957 au 25 mai 1958, n° 40 à 100), pour sauver Leïla (du 5 octobre 1958 au 18 octobre 1959, n° 119 à 173)
Hiawatha, une aventure chez les indiens Delawares et les Ojibways, tribus rivales, avec pour héros les deux amis Washa (un Delaware) et Hiawatha (un Ojibway), et Mac Roy un vieux trappeur : (1954/1955, fin de la série le 20 mars 1955 (n° 433)
Ivan des Valdaï, scénario de Jean Acquaviva (de son vrai nom Antoine Graziani), d'après le roman de R. Hédoin, illustré par Loïs Pétillot : (du 1er janvier 1956 au 24 juin 1956, n° 474 au 499)
La clé d'Antar, adaptation de J.-S. Rutalais (du 1er janvier 1956 au 24 juin 1956, n° 474 au 499); il s'agit de l'histoire de Larth un jeune étrusque vivant au VIIème siècle avant J-C alors que Rome n'était qu'une petite bourgade...
Les aventures, genre western, de Bill Jourdan, de Jean Acquaviva, illustrées par Loïs Pétillot : Le carnet noir (du 1er juillet 1956 au 21 juillet 1957, n° 1 à 56), Tombstone (du 28 juillet 1957 au 17 août 1958, n° 57 à 112), La mission de Vapahana (du 4 janvier 1959 au 17 janvier 1960, n° 132 à 186), L'Or de Bonanza-City (du 31 janvier 1960 au 11 septembre 1960, n° 188 à 220)
Stop au signal rouge !, scénario de Chosalland, dialogues de Jean Acquaviva, images de Larraz (du 1er juillet 1956 au 7 juillet 1957, n° 1 à 54)
Mic et Mac, de Jacques Petit-Duc (Jacques Duquesne), imagé par Pierre Forget (1er épisode du 20 janvier 1957 au 8 juin 1958, n° 30 à 102); (le dernier épisode fut publié dans le journal Bernadette à la cessation de parution de Bayard en 1962)
Velthur le pacifique, un grand récit historique adapté par Pierre Mérou, illustré par de Luca (du 14 septembre 1958 au 15 février 1959, n° 116 à 138)
Le prix a été de 25F pour ces 6 mois (les numéros spéciaux ont le même prix). Depuis le début, en 1946, Bayard se glorifie d'être le moins cher des magazines pour jeunes.
Il y a beaucoup plus de couleurs en pages intérieures.
Des séries sont encore en blanc et rouge, ou bleu et noir. Les séries sont soit en texte sous image, soit avec bulles.
Le titre est en haut de couverture en rouge et bleu sur fond jaune, accompagné du visage rieur d'un garçon. Des fois il n'y a pas le visage , des fois les lettres dansent, et des fois elles sont toutes en jaune sur fond vert.
Particularité : quand il y avait un numéro spécial, exemple pour Noël, les séries BD n'étaient pas toutes présentes. Elles reprenaient ensuite. Mais, suite a des courriers, de plus en plus de séries restent dans les numéros spéciaux.