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lundi 21 mars 2022

Sélection des BD sur l’anarchisme 01

  SeulementBD vous propose une sélection de bandes dessinées sur le thème de l’anarchisme. 
De V pour Vendetta à Vieux fou, en passant par Louise Michel ou L’essai, 
découvrez notre sélection d’albums valant le détour.


Forcément subjectif,  cette sélection des meilleures BD sur l’anarchisme peut prêter à discussion. 
Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, 
n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires



La petite Bédéthèque des Savoirs
29. L'Anarchie - Théories et pratiques libertaires
Une BD de Véronique Bergen et Winshluss  chez Le Lombard (La Petite Bédéthèque des Savoirs) 
  10/2019 (25 octobre 2019)       91 pages       Autre format 

Des théoriciens de l'Anarchisme aux événements majeurs de l'Histoire dans lesquels les anarchistes
ont joué un rôle de premier plan (révolution mexicaine, révolution russe, guerre d'Espagne...), 
les grandes idées et les conquêtes de l'esprit libertaire sont ici convoquées 
dans un récit satirique et corrosif. 
Mouvement occulté et méconnu, l'Anarchie connaît un actuel regain qui témoigne de 
sa fécondité dans notre monde contemporain en crise.

La bande à Bonnot
Une BD de Christian Godard et Clavé, Florenci  chez Glénat (Circus) - 1978
    10/1978     44 pages      Grand format

Choisy-le-Roi, 28 avril 1912 : l'anarchiste Jules Bonnot est abattu par la police, dans le matelas où il s'était enroulé pour se dissimuler. Un an après, en trois coups de guillotines, la justice mettait légalement fin à la sanglante aventure des ''bandits en auto'', cette célèbre bande à Bonnot qui fut et reste l'un des groupes anarcho-révolutionnaire les plus actifs et les plus violents de notre histoire ...
À partir d'une documentation extrêmement précise, Godart a bâti un scénario vivant, détaillé, chaleureux, s'attachant à replacer le phénomène dans un contexte politique et social, et à dégager la vérité humaine qui réside peut-être derrière les bombes de la bande à Bonnot. 
Et ce récit, Clavé le réalise avec le style qui a fait sa réputation, tout en vigueur, en compositions exemplaires, avec un art consommé du noir et blanc.



 Le temps des bombes - édition Intégrale
Une BD de Emmanuel Moynot  chez Delcourt (Encrages) - 2000
    05/2000 (16 mai 2000)     176 pages      Autre format

France, fin du XIXème siècle. Suite à une dispute avec son père, Augustin s'enfuit, laissant ce dernier pour mort. A Paris, il se joint à un groupe d'anarchistes qui fondent un journal et commettent de sanglants attentats. De retour à la demeure familiale, il tente de créer une communauté de vie. Jusqu'au bout d'une trajectoire qui conjugue tragédie et utopie,
 Augustin éprouvera la force des liens du sang. 
Recueil de 3 volumes : Au nom du père, L'esprit de révolte et Le fils perdu.

LES 3 ALBUMS DE LA SÉRIE

1. Au nom du père    05/1992
2. L'esprit de révolte   03/1993
3. Le fils perdu   04/1994




Ni dieu, ni maître
Une BD de Maximilien Le Roy et Loïc Locatelli Kournwsky  chez Casterman (Univers d'auteurs) 
  02/2014 (05 mars 2014)    198 pages     Autre format 

« J’avais 17 ans lorsque j’ai appris à haïr cette société… » Ainsi Auguste Blanqui, à soixante-dix ans passés, débute-t-il le récit de son existence à un journaliste, Aurélien Marcadet, venu l’interroger dans sa prison en 1877, en vue d’un article. Républicain irréductible, viscéralement attaché à la liberté et adversaire tout aussi radical des bourgeois et des monarchistes, Blanqui fréquente les prisons françaises depuis des années : révolutionnaire intransigeant, il n’a cessé de prôner tout au long de sa vie l’insurrection violente, s’attirant par ses appels aux armes une longue suite de procès et d’emprisonnements. Difficile et abrupt, l’échange entre l’ombrageux Blanqui et Marcadet permet, entre souvenirs et flash-back, de parcourir rétrospectivement les grandes étapes du parcours politique et personnel de cet éternel révolté, à qui sa longue captivité a valu de se voir surnommer « l’Enfermé » par une opinion publique de plus en plus réceptive à ses idées.
Lui-même auteur engagé comme en témoignent ses précédents ouvrages chez Casterman, Maximilien Le Roy rend ici, à travers la fiction historique et avec le concours de Renart au dessin, un hommage appuyé à celui qui fut l’un des principaux inspirateurs de la Commune de Paris.



UN ALBUM A PART


Le cri du peuple, édition Intégrale
Une BD de Jacques Tardi  chez Casterman - 2005
   11/2005 (16 novembre 2005)     312 pages    A l'italienne

7 mars 1871. Il neige sur Paris. Dans la Seine, on recueille le cadavre d’une femme. Dans sa main, énigmatique, un oeil de verre portant le numéro 13. Le commissaire du quartier lance l’enquête. Pourtant, ce n’est pas l’affaire de la noyée du Pont de l’Alma qui l’inquiète le plus, mais plutôt le vent de révolte qu’on sent gronder dans les quartiers populaires… Adapté du célèbre roman de Jean Vautrin, Le Cri du peuple est, au-delà de l’enquête policière et de la formidable gouaille de ses multiples personnages, une spectaculaire et poignante chronique de la Commune de Paris.
Quelques semaines d’insurrection et de liberté totale au cours desquelles le peuple parisien a entrepris de vivre l’utopie sans attendre. 
Tardi s’y montre au meilleur de son art, dans un magnifique format à l’italienne façon Cinémascope.


LES 4 ALBUMS DE LA SÉRIE
1. Les Canons du 18 mars   10/2001
2. L'espoir assassiné   09/2002
3. Les heures sanglantes   09/2003
4. Le testament des ruines   09/2004



Un grand merci aux scanneurs et retoucheurs
À suivre...

Publié par Monsieur Augustin

lundi 26 juillet 2021

Les BD d'aventures de TOTAL journal (Nouvelle Série 1966-1971) - Compilation de Voltaire57


Il était une époque où le prix de l'essence était fixé par le gouvernement. 
Rien ne distinguait donc les distributeurs qui s'appelaient 
Antar, Shell, BP, Avia, Esso, Fina et donc Total
Les parts de marché étaient donc fonction du nombre de stations essence et de leur emplacement.
 Dans ces conditions comment faire venir les clients chez vous plutôt que chez les concurrents?

L'idée fut donc de faire des enfants des prescripteurs d'achat en incitant les parents 
à se rendre à la station idoine.
 En faisant un plein le conducteur recevait un cadeau qu'il refilait illico presto à ses bambins. 
A la fin des années 50 Total eut l’idée de créer un mensuel composé de textes éducatifs et de BD. 
Cette première mouture était plus spécifiquement tournée vers les jeunes enfants.
Puis la diffusion cessa. Le projet reprit en 1966, sous forme d'un bimestriel cette fois 
et en visant toujours les enfants mais un peu plus âgés.

En fait il s'agissait d'une fausse bonne idée le journal qui mélangeait une sorte de carnets de 
Voyage et des BD, ne justifiait a priori
qu'un seul passage tous les deux mois à la station service. 
Par ailleurs le coût entraînait une pagination assez faible dans un petit
format de surcroit imposant de fait des histoires courtes donc peu évoluées. Qui plus est comment sur ce format intéresser toutr la clientèle des enfants: Les petites, les plus grands,les pré-ados, les ados ? Bref une gageure.



C'est pourquoi le système finit par être abandonné au profit de collections de médailles, de petites statuettes, de jeux, etc. Sur un temps donné cela multipliait les occasions d'achat et tachait
de fidéliser la clientèle via les enfants.

En attendant cela permit à quelques dessinateurs alors peu ou prou débutants de gagner un peu
d'argent dont Gir, Mézières, Alexis, Clavé, Bretécher ou même Jijé qui n'était plus un débutant
mais était un éternel désargenté.







 🅱ibliotheca 🆅irtualis

Merci à Voltaire 57 cet excellent album virtuel parfaitement édité.

Liens: .zip  -  .pdf    

Publié par Monsieur Augustin

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