Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Hec Leemans. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Hec Leemans. Afficher tous les articles

samedi 27 janvier 2024

Charles Quint – Le dernier bourguignon (Hec Leemans) Scans : JLM / Retouches : TheWitch (inédit)


En 2000, le Centre Belge de la Bande Dessinée et La Poste (belge) consacrent
un album à Charles Quint pour le 500ème anniversaire de sa naissance.
C’est Hec Leemans, auteur majeur flamand qui se charge de signer
cette vie de Charles Quint.
Des timbres postes seront également émis à cette occasion.

Charles de Habsbourg, né le 24 février 1500 à Gand (comté de Flandre)
et mort le 21 septembre 1558 au monastère de Yuste (Espagne), élu en 1520 empereur sous le nom de Charles V, couramment en français Charles Quint,
fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, héritier par son père
des possessions de la maison de Habsbourg (royaume de Hongrie,
royaume de Bohême, archiduché d'Autriche, etc.) ainsi que des
dix-sept provinces des Pays-Bas et de la Franche-Comté, par sa mère
des royaumes de Castille et d'Aragon (sous le nom de Charles Ier)
et de l'empire colonial espagnol, ainsi que du royaume de
Naples (Charles II), est le monarque européen le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle.

Cette accumulation de territoires et de pouvoirs est en partie le résultat du hasard (la mort de sa tante, Isabelle d'Aragon, princesse des Asturies, en 1498, puis du fils de cette dernière, l'infant Miguel de la Paz, en juillet 1500, ont fait de sa mère l'héritière des deux couronnes espagnoles) mais surtout le résultat d'une politique délibérée d'alliances matrimoniales qui a fait de lui l'héritier de quatre dynasties : petit-fils de la duchesse Marie de Bourgogne, de Maximilien d'Autriche, d'Isabelle la Catholique, reine de Castille, et de Ferdinand le Catholique, roi d'Aragon et de Naples, il est duc de Bourgogne sous le nom de Charles II, roi des Espagnes sous le nom de Charles Ier (en espagnol Carlos I), mais est surtout passé à la postérité comme l'empereur romain germanique Charles V (en allemand Karl V.).

Il apparaît comme le dernier empereur qui ait souhaité réaliser le rêve carolingien d'un empire à la tête de la chrétienté unie. Cette volonté d'unité chrétienne face à la progression de l'Empire ottoman dans les Balkans et en Méditerranée a été systématiquement combattue par les rois de France François Ier et Henri II, qui recherchent volontiers l'alliance turque, et remise en cause par la Réforme protestante, initiée par Martin Luther à partir de 1517. À ces problèmes qui se posent pendant tout son règne s'ajoutent des révoltes en Castille, dans le Saint-Empire, en Flandre et en Brabant.


Au terme d'une vie de combats, miné physiquement et désabusé par ses échecs face à la France, aux luthériens et à sa propre famille, il se dépouille volontairement de ses pouvoirs. Par une série de conventions avec son frère Ferdinand, il lui cède les États autrichiens et la dignité impériale. Le 25 octobre 1555, à Bruxelles, il abdique ses droits sur les Pays-Bas, unis par la Pragmatique Sanction (1549) et séparés de l'Empire par la transaction d'Augsbourg, en faveur de son fils Philippe, déjà duc de Milan et roi de Naples, et lui cède enfin ses droits sur l'Espagne en 1556. Il se retire alors dans le Monastère de Yuste pour ses dernières années de vie.

Il y meurt le 21 septembre 1558, âgé de 58 ans.
Ses restes sont transférés en 1574 de ce monastère à la nécropole royale de l'Escurial, édifiée par son fils Philippe à 40 km de Madrid.



Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la excellente présentation.

Publié par Monsieur Augustin

samedi 20 janvier 2024

Le postillon a disparu – Bakelandt / Jean Gaillard (Hec Leemans assisté de Claus D. Scholz) Scans : JLM / Retouches : TheWitch (inédit)


En 2002, le Centre Belge de la Bande Dessinée et La Poste (belge) s’associent pour éditer un album dédié à Hec Leemans et son personnage Bakelandt.


Ce tirage sort à l’occasion de l’émission d’un timbre-poste.

Outre une présentation de l’auteur, cet album publie une aventure de Bakelandt/Jean Gaillard parue la même année en néerlandais.

Cette histoire correspond au 84ème album de la série en néerlandais
« De verdwenen postiljon ».

 


A noter que la pagination des histoires de Bakelandt est passée de 46 planches à 30 à partir du numéro 80 de la collection.



Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la excellente présentation.

Publié par Monsieur Augustin

samedi 13 janvier 2024

Jean Gaillard 04 / Bakelandt (Hec Leemans assisté de Claus D. Scholz) Scans : jlm / Retouches : TheWitch

 Quatrième et dernier titre de la série éphémère Jean Gaillard. Il correspond au 60ème album de la série en néerlandais De gesel van de nacht.


Cette histoire sera également reprise dans le volume 12 de l’intégrale

parue en novembre dernier (uniquement en néerlandais bien sûr).

La série de bandes dessinées porte le nom d'un authentique chef
historique d'un gang de voleurs flamand,
Ludovicus Baekelandt, bien que son nom soit orthographié différemment. 



Ludovicus Baekelandt ou Lodewijk Baekelandt
(Lendelede, 17 janvier 1774 – Bruges, 2 novembre 1803) était le chef
d'une bande de voleurs en activité en Flandre occidentale à la fin du XVIIIe siècle.

Baekelandt est né au Stinkputten à Lendelede, d'une relation incestueuse entre Carolus Baekelandt et sa belle-fille Anna-Maria De Jaegere. À l'âge de six ans (un an après la mort de son père), il a été confié à une famille d'agriculteurs locaux. Il a quitté la maison très jeune et, alors qu'il cherchait un moyen facile d'obtenir de l'argent, il a rencontré Mattheus Danneel. Baekelandt a emménagé avec Danneel et ensemble, ils ont élaboré des plans pour subvenir à leurs besoins grâce à des vols, braquages ​​et autres raids.


En 1799, un an après la promulgation de la loi sur le sang, Baekelandt fut incorporé dans l'armée française en tant que que volontaire et recevait de l'argent pour cela. Il avait espéré pouvoir gagner facilement un peu d'argent de cette façon, mais il eut bientôt des problèmes avec l'ordre et la discipline militaires. Deux ans plus tard, en 1801, il déserte au Luxembourg lors d'une campagne de l'armée française en Autriche .


De retour en Flandre, il se cacha dans le Vrijbos de Houthulst (bois de Houthulst) où se trouvaient d'autres déserteurs. À cette époque, le Vrijbos s'étendait de Roulers à Houthulst. Ils vivaient au fond de la forêt, dans la partie la moins accessible où ils formaient trois bandes de voleurs. C'est là que la plupart de leurs crimes étaient préparés et que le butin était caché. Baekelandt est devenu le chef d'un gang composé de 33 membres, 25 hommes et 8 femmes.


Baekelandt et ses acolytes ciblaient principalement la nourriture, l’argent, les bijoux et les vêtements. Le 19 mars 1802, Baekelandt et les membres de son gang furent capturés pour 22 crimes, dont des vols de grand chemin et des cambriolages mais aussi des homicides involontaires et des meurtres. Le gang a été emprisonné dans les sous-sols du Brugse Vrije du château de Bruges en attendant leur procès.



Le 3 août 1803, le procès s'ouvre dans un contexte d'intérêt massif au tribunal de Bruges. Plus d'une centaine de témoins a déposé des déclarations contre Baekelandt. Lorsque le procès se termina quatre mois plus tard, le 20 août 1803, le jury avait répondu à 590 questions. La peine était particulièrement sévère. 21 hommes et 3 femmes ont été condamnés à mort par décapitation sur l’échafaud. Les autres ont été condamnés à 16 ans de travaux forcés (les « fers ») ou au pilori et à 16 ans de prison.


Le 2 novembre 1803, Baekelandt et ses codétenus condamnés à mort furent conduits à leur lieu d'exécution sur la Grand-Place de Bruges, où ils furent exécutés dans la matinée, au milieu d'un grand intérêt public. Selon la chronique, les condamnés à mort portaient une chemise rouge et leurs mains étaient liées derrière le dos.




Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la excellente présentation.

Publié par Monsieur Augustin

samedi 6 janvier 2024

Jean Gaillard 03 / Bakelandt (Hec Leemans assisté de Claus D. Scholz) Scans : jlm / Retouches : TheWitch

Le hussard perdu est le titre du 3ème album de la série Jean Gaillard.

Il correspond au 59ème album de la série en néerlandais De verloren huzaar.



Cette histoire sera également reprise dans le volume 12 de l’intégrale,

parue en novembre dernier (uniquement en néerlandais bien sûr).



Ex libris accompagnant la version luxe de l’intégrale volume 12
À la fin du XVIIIe siècle, la Révolution française éclate.
Le pouvoir des anciennes maisons royales s’effrite...
En France, Napoléon Bonaparte se proclame empereur.
L’Europe sera bientôt confrontée au génie militaire Bonaparte.

La France est en guerre sur tous les fronts d’où une grande pauvreté
Pour certains, la vie de bandit de grand chemin offre un moyen
de sortir de la pauvreté.

Cela sera le cas pour Bakelandt (Jean Gaillard) et sa bande.




Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la présentation.

Publié par Monsieur Augustin

vendredi 29 décembre 2023

Jean Gaillard 02 / Bakelandt (Hec Leemans) Scans : JLM / Retouches : TheWitch

En 1992, les Editions du Standaard qui éditent la série Bakelandt
en néerlandais, décident d’en lancer une version française,
qui ici a été traduit sous le nom de Jean Gaillard...


SeulementBD vous propose aujourd’hui la suite de « Rendez-vous en enfer »

publié ici la semaine dernière.

https://seulementbd.blogspot.com/2023/12/jean-gaillard-01-bakelandt-hec-leemans.html

Jean Gaillard
2. Les prisonniers de la Tour de Londres
Une BD de Hec Leemans chez Standaard
09/1992 46 pages Format normal 

Contrebandier et agent secret occasionnel de l’Empereur, 
Jean Gaillard a vécu une
vie d’aventures surprenantes en marge de 
l'épopée napoléonienne.

En cette époque de grands bouleversements, 
les vieilles dynasties  tremblaient
devant les ferments de la Révolution française.

 Le génie diplomatique et militaire de Napoléon Bonaparte 
devait s'exercer sur tous les fronts. 

Les Anglais le combattaient sur mer, tandis que l’Autriche,
 la Prusse et la Russie rassemblaient sur le continent de formidables
 coalitions pour restaurer l’ordre ancien. 

Ces temps troublés favorisaient les contrebandiers se jouant du 
blocus exercé par la marine britannique. 
Brigand célèbre, Jean Gaillard se reconvertit à ce 
métier pour aider les siens. Ses voyages périlleux le mirent en contact
 avec Charles-Louis Schulmeister, le maître espion de Napoléon, 
qui lui confia de nombreuses missions sans
grand espoir de retour! 
Mais Jean Gaillard et ses amis sont de force à déjouer les pires pièges.



Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la présentation.

Publié par Monsieur Augustin

samedi 23 décembre 2023

Jean Gaillard 01 / Bakelandt (Hec Leemans) Scans : JLM / Retouches : TheWitch


En 1992, les Editions du Standaard qui éditent la série Bakelandt en néerlandais, décident d’en lancer une version française.


Donc, en mai 1992, le 56ème album de Bakelandt « Rendez-vous in de hel » parait en même temps que sa traduction française « Rendez-vous en enfer ».

Un changement important néanmoins car le nom du héros est « francisé » et Bakelandt devient Jean Gaillard !

Ce changement de nom n’empêchera pas l’éditeur de stopper la série après la parution de seulement 4 albums ! 



Nous remercions JLM /TheWitch pour ce magnifique travail 

et JLM pour la présentation.

Publié par Monsieur Augustin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...