22 novembre 1963
Assassinat de Kennedy à Dallas (Texas)
John Fitzgerald Kennedy est assassiné à Dallas le 22 novembre 1963.
C'est le quatrième président américain victime d'un attentat mortel après
Abraham Lincoln, James Garfield et William McKinley.
À 12h 30, tandis que sa limousin e roule sur Dealey Plaza, le président Kennedy
est atteint de deux balles tirées par derrière,
est atteint de deux balles tirées par derrière,
du 5e étage d'un immeuble abritant un dépôt de livres.
Un attentat au retentissement planétaire
1036 jours, pas un de plus, c'est ce qu'aura duré la présidence de John F. Kennedy.
Sa mort marque la fin de l'innocence américaine. Son successeur, Lyndon B.
Johnson précipitera l'Amérique dans le bourbier vietnamien avec son cortège
de désolations et de mensonges. Après Johnson viendra Nixon, la fin du dollar:
«as good as gold » et le scandale du Watergate.
Certains le disent, d'autres le réfutent.
De toutes façons :comme cette histoire
alternative n'a pas existé,
les solutions appartiennent à tout le monde.
Ce qui est sûr en
revanche c'est que la Commission Warren
chargée de :
savoir si Lee Harvey Oswald était le seul
tireur a raté sa mission.
On s'amusait alors à dire
qu'il y avait davantage d'Américains qui croyaient encore au Père Noël qu'aux conclusions de la Commission.
Il faut dire que ladite commission a fait beaucoup d'impasses, n'a pas retenu tous
les témoignages possibles, fait des interprétations parfois très extraordinaires -
dans l'acception initiale du terme, bref, a soumis un travail très moyen et encore
le qualificatif est généreux.
On ne compte plus les livres parus dans toutes les
langues qui pointent les tares de cette enquête et qui
proposent leurs propres explications.
les témoignages possibles, fait des interprétations parfois très extraordinaires -
dans l'acception initiale du terme, bref, a soumis un travail très moyen et encore
le qualificatif est généreux.
On ne compte plus les livres parus dans toutes les
langues qui pointent les tares de cette enquête et qui
proposent leurs propres explications.
Celles-ci vont du plus délirant, complot extra-terrestre (je n'invente rien)
à ceux mêlant CIA et mafia, en passant par Cuba, l'Union Soviétique
et des tueurs de l'OAS.
Avec tous ces volumes il y aurait de quoi remplir tous les rayonnages
de la bibliothèque municipale d'une ville moyenne.
Dans ce fatras de solutions, souvent improbables, il y a sans doute la bonne
explication mais noyée dans la masse; les tenants de l'assassin unique
ont beau jeu de renvoyer ces élucubrations dans leurs 22.
Pourtant en 1976 la Chambre des Représentants
forme une nouvelle commission, qui enquêtera jusqu'en 1978 et livrera ses :
conclusions l'année suivante. Il est à noter que la CIA refusa de livrer
certains documents,
comme les enregistrement vocaux de :Lee Harvey Oswald,
où celui qui se faisait passer comme tel, au
consulat soviétique à Mexico à peine deux mois avant l'attentat.
Pour faire bon poids elle avait aussi détruit un grand nombre de
pièces « par routine ».
Pour cette nouvelle commission, se basant notamment sur des :
analyses acoustiques, il y avait bien deux tireurs. Et deux tireurs :
c'est un complot !
Depuis d'autres spécialistes expliquent qu'il y a eu erreur et qu'il n'a pas
eu quatre coups de feu mais bien trois et que c'est Oswald le seul assassin.
Peut-être...
Le texte continue à l'intérieur de l'album...
Bibliotheca Virtualis
pour ce magnifique article
Publié par Monsieur Augustin