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vendredi 7 janvier 2022

Hergé. Une dictadure de la ligne claire? - Compilation de Voltaire57



 La page précédente illustre parfaitement notre propos. Sur la première ligne trois planches tirées de Vaillants, sur la deuxième trois venant de Spirou sur la dernière enfin trois de Tintin. Toutes proviennent du milieu des années 50, période pendant laquelle Hergé était le directeur artistique du journal de Tintin.

Que remarque-t-on chez Vaillant et Spirou : une variété de styles graphiques. Leur voisin, malgré la pâte de leurs auteurs, offre un cousinage pictural. Qu'on ne se méprenne pas ! Pas question de confondre Weinberg et Vardersteen ou Craenhals bien sûr maïs une tonalité qui fait qu'on est dans un mode identique. Pour simplifier à l'extrême on dira ce qu'on peut dire de l'impressionnisme
 (ou de toute autre école) on distingue chaque artiste maïs dans le cadre d'une grande famille.

Tintin c'était cela, au moins jusqu'à la fin de la décennie où Hergé lâche progressivement la rampe suite à un maelstrôm personnel qui se traduira notamment par l'album Tintin au Tibet. Cette période correspond grosso modo à l'arrivée de Greg dans le journal (1958). Mais jusqu'alors le directeur artistique régnait en maître ce qui ne maqua pas d'occasionner moult fritures avec Raymond Leblanc.
 Il n'est pour s'en convaincre de lire ou relire le magistral 
Chronologie d'une Œuvre de Philippe Goddin.

Hergé avait la dent dure comme en témoigne Jacques Martin:
«Raymond Leblanc m'accueillit très gentiment. Il m'encourages en me disant qu'il montrerait mes dessins au directeur artistique, Hergé.(.…) Quelques jours plus tard il m'avoua :’moi, j'aime bien mais Hergé trouve ça mauvais’. »

Hergé à un sens très pointu de ce qui doit se faire ou pas. À titre d'exemple il protestera auprès de Raymond Leblanc car un des numéros d'e l'édition française est une photo : 
"La photo ne parle pas aux enfants comme le fait un dessin"....
(Le texte continue à l'intérieur de l'album)







Remerciement à Voltaire57 pour un excellent travail de haute qualité.

Liens: .zip  -  .pdf    
Publié par Monsieur Augustin

lundi 19 avril 2021

Anniversaire: 100 albums. Jacques Le Gall, Le secret des Templiers (Charlier & MiTacq), Requin, mon Frère (Marc Malès), Hergé (analyse), Artifact ! et Tulipe & Minibus (Hubuc & Mike) - Compilations de Voltaire57



Il s’agit d’une communauté de passionnés. Ils ont tous un point commun :
 comme Obélix avec sa marmite ils sont tombés dans la BD dès l’enfance. 
Ils l’ont ensuite souvent délaissée pour leurs études, leur vie de famille,
 leur travail et même leurs loisirs. 
Mais tous y reviennent de temps à autre.

C’est parfois pour retrouver le parfum de son enfance, à chacun sa Madeleine !
 C’est parfois pour continuer à lire les aventures de vieux copains qu’ils s’appellent Alix, 
Buck Danny, Michel Vaillant, Tex et tant d’autres encore. 
Mais c’est toujours avec le même plaisir retrouvé.

Bref, les membres de cette communauté furètent, classent et assemblent des BD 
qui ont disparu de la circulation depuis fort longtemps. Ils prennent du plaisir à lire
 les découvertes des autres et du bonheur à partager leurs pépites.

On ne remerciera jamais assez Monsieur Augustin d’avoir créé ce blog et de l’animer 
au quotidien car avant d’être des contributeurs nous avons tous d’abord été ses lecteurs. 
Pour moi la publication d’aujourd’hui est un peu spéciale puisqu’elle me permet 
de dépasser le cap des 100 albums, 101 exactement, de divers genres et diverses langues.

La sélection de ce jour reflète cet éclectisme. En effet, l’une des marques de Seulement BD 
est de ne pas avoir d’œillères et de proposer une grande variété de formats, 
de genres et d’auteurs.

Je n’ai fait que suivre ce chemin dans la centaine d’albums déjà publiés. 
Alors en un mot comme en cent, je suis heureux et fier de faire partie cette aventure.

Dans ce partage je vous propose à tous 5 albums virtuels :
 Jacques Le Gall, Requin mon Frère, Hergé, Artifact et Tulipe & Minibus
Dit autrement un album d’aventure, un polar, une étude, un comic et un d’humour, 
ce qui est assez représentatif de mes envois.





En 1962 Gérard de Sède publie chez Julliard Les Templiers sont parmi nous. 
Le livre fait quelque bruit et lance la carrière de l’auteur sur le genre historico-ésotérique.
 L'ouvrage est basé sur les
révélations de Roger Lhormoy ancien gardien du château de Gisors. 
Celui-ci aurait dans les années 1950 creusé des galeries sous le donjon
de la citadelle et aurait découvert des salles cachées ainsi qu'une dizaine des
coffres médiévaux. 

Ces excavations étant rudimentaires et donc dangereuses le maire de la
ville avait alors fait reboucher les trous. Les révélations contenues dans le
livre font grand bruit et André Malraux alors ministre de la Culture ordonne
de reprendre des recherches en 1964. Celles-ci ne donnent rien et sont
même susceptibles de fragiliser le château. Les recherches jusqu'alors in-
fructueuses sont arrêtées, laissant donc la part au rêve.

Cette même année 1964, débute le tournage de Belphégor, feuilleton télé,
qui évoque la société secrète des Rose-Croix et qui aura un succès phénoménal en 1965. 
Charlier transpose les Rose-Croix en Templiers et transforme la mystérieuse vieille
 Lady Hodwin du feuilleton en énigmatique Pr Lenoir.

(Continuez à l'intérieur de l'album...)





La première réalisation de Marc Malès pour les éditions Glénat sort dans le numéro
hors série « Spécial Policier » de Circus au dernier trimestre 1982. Il s’agit des 15
planches initiales de La Mort Obèse dont l’album est sorti au mois d'avril en librairie.

Si le lecteur a suffisamment salivé à ces premières pages de Frank Weiss
 il n’a pour seule alternative que d’acheter le livre pour acheter la suite et fin de l’histoire. 
Nous sommes dans
les Etats-Unis de l’entre-deux-guerres et nous avons droit à un polar de première grandeur...

(Continuez à l'intérieur de l'album...)

 


Hergé reste encore une énigme pour beaucoup d'amateurs de bandes dessinées. En écrivant
cela nous ne visons pas l’homme, plus complexe et plus contrasté que le visage que veulent
lui donner ses thuriféraires inconditionnels ou ses détracteurs patentés, 
mais nous parlons de l’auteur et du dessinateur.
Comment expliquer, alors que l’on connaît des aventures mieux ficelées et des dessins plus exceptionnels, que Tintin soit devenu et reste toujours une œuvre essentielle de la BD ? 
C’est à cet intrigant problème que nous allons tenter de répondre...

(Continuez à l'intérieur de l'album...)



Artifact! n'est pas le titre d'une saga mais le nom d’un studio d'illustrateurs composé à
l'époque de Laura et John Lakey et de la sœur de celui-ci, Val. Depuis celle-ci a pris
seule son envol, même si il lui arrive de travailler parfois pour le nouveau studio de
son frère et sa belle-soeur.

Leur style tend vers l'hyper réalisme et dans ce genre ils font partie des très bons. 
Au début des années 80, ils ont fait quelques BD notamment pour Vampirella 
et en commettent encore de temps à autre . 
On trouve pas mal de leurs créations dans Behance (https://www.behance.net/
ou bien sûr sur leur site

Vous trouverez dans cet album les trois histoire qu'ils ont réalisées pour Vampirella. 
La première, bien 
qu'un galop d'essai, est déjà significative de leur style et surtout de leur mise en page 
qui va aller en s'affinant et s'affirmant. 
Chez eux c'est l'histoire qui illustre les dessins et non l'inverse.

Pour peu qu'on ne soit pas rétif à cet hyper réalisme, on ne peut qu'apprécier la structure de leurs
planches et leur façon de dérouler un récit.

Le dessin qui sert de couverture à cet album n'a évidemment rien à voir à le contenu mais montre bien le style des auteurs. Ceux-ci illustrent aujourd'hui des jeux,
 Donjons & Dragons par exemple, des revues et
vendent également leurs toiles. On vous en montre quelques unes.

Régalez-vous !




Emporté par une leucémie alors qu’il avait à peine 42 ans, Roger Copuse alias Hubuc
n’a pas eu le temps de donner
la pleine mesure de son talent. Technicien radio dans la marine marchande belge 
puis pilote radio à la Sabena, il
vient tard à la bande dessinée. C’est en 1962 qu’avec Devos il lance Les Mémoires de Victor Sébastopol puis Alertogas dans Spirou.

On le retrouve plus tard dans Tintin où il scénarisera des épisodes de Chlorophylle puis
  Wilbur et Mimosa, ces deux séries avec
Guilmard au dessin. Il créé pour le même journal Pancho Bomba (1967) que dessine Mike 
que l’on va retrouver peu après dans Tulipe et Minibus pour Pilote.

C'est en effet dès 1966 qu’il débute dans cette revue. Avec Fred au scénario il signe une bande humoristique dans la veine des feuilletons de la Belle Epoque,
 L’Aéromédon Populaire, puis il lance avec Mike aux dessins, repris ensuite par Bretécher, 
Tulipe et Minibus.

(Continuez à l'intérieur de l'album...)





----000---







Mes plus chaleureuses félicitations à Voltaire57, pour avoir offert tous ces 
101 albums merveilleux, pédagogiques,
 de grande qualité avec une finition visuelle irréprochable,
 ce qui fait un honneur pour SeulementBD d'avoir Voltaire57 comme collaborateur.
Nous espérons que nous en profiterons bientôt 200 et bien d'autres encore ...

 🅱ibliotheca 🆅irtualis


Liens: .zip  -  .pdf    

Publié par Monsieur Augustin

lundi 29 mars 2021

Hergé, chronologie d'une oeuvre 01-07 (1907-1983) - Contribution de JeanNoel2020

 


Ne pas faire excès d'humilité : Je suis un tintinophile assumé.

En même temps, je me suis interrogé sur l'origine de ma passion pour les bédés et le monde de la bédé, puis pour Hergé et Tintin.

Anecdote: (désolé si le texte semble long...)

Cela m'est arrivé au début des années 70 (j'avais env. 10-12 ans) lorsque Tintin au Congo n'avait plus été réimprimé depuis longtemps et était devenu rare. J'étais fier car je possédais un exemplaire (pour les puristes: une version B26 de 1958 ou une B27 de 1960) de la toute première aventure de Tintin. À cette même époque, lisant par hasard un hebdomadaire populaire, je découvre à ma très grande surprise que Tintin au Congo N'est PAS le premier album de la série et aussi qu'il n'est pas le premier à avoir été "censuré"! Dès ce moment, il me fallait posséder ce mystérieux et évasif album, Tintin au pays des Soviets. Je ne l'ai possédé et lu que lorsque Casterman a publié les excellentes Archives Hergé dès 1973; j'y ai aussi découvert que les premiers Tintin avaient été redessinés, ce qui amenait un nouveau mystère.

À cette occasion-là, j'ai compris que mes albums de bédé présentaient une autre dimension que la simple lecture, qu'ils avaient une vie propre et des anecdotes à révéler sur eux-mêmes et sur leurs auteurs.

C'est aussi à cette époque que sont parus les premiers fanzines. J'avais la chance de vivre dans une ville qui offrait autant de possibilités que Paris et n'ai donc pas eu de difficulté à acquérir tous les Schtroumpf les cahiers de la bande dessinée, les Falatoff, les Krukuk et autres Phénix ou Hop. Toutes ces lectures m'ont appris beaucoup sur l'univers la bédé.

Ma tintinophilie se manifeste dans deux domaines en particulier (je ne pouvais pas tout faire ni tout posséder donc il a fallu effectuer un choix; mon frère collectionne lui les originaux). Ma collection est forte de:

- Quelques centaines de Tintin pirates, je veux dire d'hommages, pastiches, parodies et autres contrefaçons (je ne parle pas des Tintin originaux publiés de manière illégale ici ou là); entre parenthèses, ces pirates sont, dans le 80% des cas, assez mauvais (pour rester poli) à tout point de vue, mais quand on collectionne, on collectionne, c'est irrationnel!

- Une centaine des Bijoux de la Castafiore (mon album préféré) dans toutes les langues possibles, peut-être 7-8 versions chinoises et autant de turques, etc. (là il s'agit de vrais pirates).++

 


Trois pirates choisis au hasard.

 

Les Bijoux en alsacien, en persan, 3 versions turques et 1 version chinoise.

 

Évidemment, la version persane desdits Bijoux est inversée à l'instar des mangas japonais:

Toutes mes lectures et observations, tout cela m'a amené à la conclusion - et ça n'est pas, subjectivement, parce que j'adore Tintin et que j'en retire une certaine gloire - que Hergé et son oeuvre sont, n'ayons pas peur des mots, uniques dans l'histoire de l'art et de la culture!

En effet, Tintin est la seule oeuvre à ma connaissance qui

- a été systématiquement corrigée, améliorée, redessinée, modifiée, etc., par son auteur;

- connaît un nombre impressionnant d'hommages, pastiches et parodies.

Alors, c'est vrai, beaucoup d'oeuvres dans beaucoup de domaines artistiques ou auteurs ont été quelque peu corrigés (mêmes des peintures dans des musées!) et parodiés (Shakespeare, Proust...) mais jamais dans les proportions rencontrées chez Hergé/Tintin.

(Merci de m'éclairer à ce sujet si j'ai manqué quelque chose.)

Ces deux aspects singuliers ne viennent que renforcer la valeur de l'oeuvre elle-même s'agissant de ses thèmes et histoires, de la Ligne claire, de son humour, de son humanisme (dès le Lotus), etc.

Aujourd'hui, comme j'aime partager mes passions, nous allons avoir accès à la série complète

HERGÉ, CHRONOLOGIE D'UNE OEUVRE, 

réalisée par Philippe GODDIN aux Éditions Moulinsart

 


TOME 1 : 1907-1931 (parution en 2000)

TOME 2 : 1931-1935 (2001)

TOME 3 : 1935-1939 (2002)

TOME 4 : 1939-1943 (2003)

TOME 5 : 1943-1949 (2004)

TOME 6 : 1943-1958 (2009)

TOME 7 : 1958-1983 (2011)


Il s'agit d'un travail (cigares du) pharaonesque à tous égards. Un must pour qui s'intéresse à Hergé et/ou à Tintin, où l'on découvre ou redécouvre le génie graphique du Maître!





Je ne suis pas l'auteur des scans : Merci aux scanneurs et scanneuses, 
merci à Canon ou HP ou Brother! 
Le présent article vous épargnera sympathiquement des calculs de ratio ici ou là.

Bonne lecture!









Nous remercions JeanNoel2020 pour cette contribution très intéressante.

Publié par Monsieur Augustin


samedi 20 juillet 2019

TINTIN ET LA LUNE: Objectif lune - On a marché sur la lune. Hergé



Aujourd'hui, le 20 juillet, on célèbre le 50e anniversaire  de l'arrivée de
l'homme sur la Lune. 
Cependant, le célèbre personnage Tintin, dessiné par son auteur Hergé, a eu la chance de commencer son voyage vers le satellite en 1950, 
dans la BD Objectif: La Lune, pour y marcher deux ans plus tard, en 1952,
 à On a marché sur la lune
Le personnage de bande dessinée était en avance sur pas moins de 17 ans 
l'astronaute Neil Armstrong et son partenaire Edwin Eugene Aldrin





















Une aventure, deux titres, des scènes qui resteront inédites

Le Journal Tintin commence la publication des aventures lunaires sous le titre

On a marché sur la Lune
Il s'agit d'un récit en 134 pages, qui seront structurées en 2 albums de 62 pages, 
Objectif Lune (1953) et On a marché sur la Lune (1954). 
Les lecteurs de Tintin n'ont jamais vu le titre Objectif Lune dans leur journal mais ils ont eu droit à des inédits puisque certaines cases ou certaines planches ont dû être 
sacrifiées par Hergé pour ne pas dépasser le format des 62 pages exigées pour
 la publication de l'album. 
Plusieurs vignettes et plus de 6 pages sont passées à la trappe.


Objectif Lune - Planche supprimée
Le format de publication dans le journal se devait d'être aussi très différent de celui retenu 
pour les albums. Comme cela avait été le cas pour Le Temple du Soleil, l'aventure sur la Lune 
avait été prévue pour une publication sur les deux-tiers supérieurs d'une double page de magazine,
 le reste étant occupé par des textes explicatifs, une documentation concernant 
la conquête spatiale. Finalement, cette option ne fut pas retenue et les lecteurs du journal 
découvrirent l'aventure lunaire dans une présentation des plus classiques.


Les aventures de Tintin
16. Objectif lune
Une BD de Hergé  chez Casterman -
 62 pages     1953      Format normal 

Dos rouge. Réédition en 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960,1961,1962,1963,1964,1965.


Objectif Lune est le seizième album de bande dessinée des Aventures de Tintin.
 Sa prépublication dans les pages du journal Tintin se confond avec celle de l’album suivant, 
On a marché sur la Lune. C'est d'ailleurs uniquement sous ce dernier titre que l'aventure 
est présentée. 24 planches sont prépubliées du 30 mars 1950 au 7 septembre 1950
 puis 93 autres du 9 avril 1952 au 30 décembre 1953. L’album paraît en 1953.

Synopsis

De retour de voyage, Tintin et le capitaine Haddock apprennent que le professeur Tournesol, qui était censé rester au château de Moulinsart, est parti trois semaines auparavant pour la Syldavie. À leur arrivée, ils reçoivent un télégramme du professeur leur demandant de le rejoindre sans pour autant leur expliquer les raisons de son départ.

Arrivés en Syldavie, ils sont pris en charge depuis l'aéroport par un chauffeur et un valet de pied (en réalité des agents de la Zepo, les services secrets syldaves), dépêchés par le professeur, qui les conduisent vers une destination inconnue. Après plusieurs heures de route, ils se retrouvent bientôt dans une base secrète, le centre de recherches atomiques de Sbrodj, tapie au cœur des montagnes, et dirigée par monsieur Baxter. Là, ils retrouvent le professeur Tournesol qui les informe qu’il a été engagé pour conduire la réalisation d’une fusée lunaire dont il a conçu le moteur atomique, et qu’il s’apprête à utiliser pour se diriger vers la Lune. Bien malgré eux, Tintin et le capitaine Haddock acceptent de l’accompagner. Cependant, des événements anormaux se produisent : deux hommes parviennent à pénétrer en parachute dans la « zone interdite », et de mystérieux concurrents tentent de saboter le projet…



Deux hommes sont capturés, mais ce sont en fait les détectives Dupont et Dupond envoyés à la rescousse1. En vérité, les deux parachutistes qui se sont introduits dans la zone de l’usine se font remettre par un complice mystérieux des informations concernant (on l’apprendra plus tard) le téléguidage de la fusée expérimentale XFLR6. Tintin, ayant anticipé cela, tente en vain de les arrêter, et se fait blesser par balle (mais finira par se rétablir).
 Le reporter et ses compagnons comprennent alors qu’il y a un 
traître parmi le personnel de la base.

La XFLR6, radioguidée depuis la base, décolle et fait le tour de la Lune en photographiant sa face cachée (qui est invisible depuis la Terre). C’est alors que des bandits prennent le contrôle du radioguidage de la fusée afin de s’en emparer. Pour éviter cela, Tournesol déclenche un système d’explosion à distance qu’il avait rajouté sur la fusée sur recommandation de Tintin. La XFLR6 est alors détruite avant d’avoir pu être récupérée par les bandits. Néanmoins, l’essai reste concluant et Tournesol décide de s’engager dans la construction de la fusée qui permettra à lui, à Tintin, au capitaine Haddock, à un des ingénieurs de l’usine nommé Frank Wolff – qui seconde Tournesol – et Milou de se rendre sur la Lune.

Les mois passent et le travail avance. Mais, au cours d’une dispute, Haddock traite le professeur de « zouave ». Tournesol, fou de rage, va alors de force lui faire visiter le chantier de la fusée lunaire. Malheureusement il est victime d’une chute accidentelle le rendant amnésique. Et à moins qu’il ne guérisse, le voyage lunaire deviendra impossible. Finalement, grâce au capitaine Haddock, Tournesol retrouvera la mémoire.

Enfin, le jour (ou plutôt le soir, comme le dit Baxter) du départ arrive. 
Tintin, Milou, Haddock, Tournesol et Wolff s’embarquent à bord de la fusée. 
Celle-ci décolle en emportant ses passagers inconscients 
en direction de la Lune.
 À l’usine, Baxter et les autres membres s’inquiètent de ne recevoir aucune réponse à leurs appels radio…

Les aventures de Tintin
17. On a marché sur la lune
Une BD de Hergé  chez Casterman -
 62 pages    1954    Format normal 


Dos rouge. Rééditions en 1955, 1956, 1957,1958, 1960,1962,1963,1964.

On a marché sur la Lune est le dix-septième album de bande dessinée des Aventures de Tintin. 
Sa prépublication dans les pages du journal Tintin se confond avec celle de l’album précédent, Objectif Lune, mais l'aventure est présentée uniquement sous le titre On a marché sur la Lune. 
24 planches sont prépubliées du 30 mars 1950 au 7 septembre 1950 puis 93 autres du 9 avril 1952 au 30 décembre 1953. L’album paraît en 1954.

Synopsis

Le récit se poursuit au point où l’avait laissé Objectif Lune. Après quelques minutes de peur au lancement, les passagers de la fusée reprennent connaissance et tout semble bien se passer : la fusée se dirige vers la Lune. Cependant, il y a une surprise de taille : les Dupondt, qui ont pris place à bord pour des raisons de sécurité, se sont trompés d’heure. Cette situation force Tournesol à réduire la durée du voyage afin de ne pas manquer d’oxygène…



Le voyage se déroule sans incident ou presque et la fusée se pose sans encombre
 sur la Lune. 
Les appareils sont installés et Tournesol s’adonne à ses recherches.





Durant l’une des expéditions, Tintin reste à bord. À ce moment, Jorgen (alias le colonel Boris) embarqué clandestinement, sort de sa cachette et se prépare à décoller avec la fusée. Tintin réussit à l’arrêter à la dernière minute. Frank Wolff, l'assistant de Tournesol qui était son complice est également démasqué et avoue qu'il est le traître qui avait transmis les indications de radioguidage de la fusée d'essai et avait permis à Jorgen de s'embarquer clandestinement dans la fusée. 


Avec, à nouveau, un passager supplémentaire, la fusée décolle vers la Terre, les réserves d'oxygène étant loin d’être suffisantes. Jorgen est tué dans une altercation et Wolff, pris de remords pour sa complicité avec Jorgen, se sacrifie dans l’espoir de sauver le reste de l’équipage en sortant de la fusée pour se perdre dans l'espace. 



Finalement, la fusée arrive à bon port, alors que les premiers hommes sur la lune n'ont presque plus de dioxygène et sont retrouvés inanimés par une équipe de secours, qui parvient à les ranimer.

https://www.bedetheque.com
https://fr.wikipedia.org/wiki/Objectif_Lune

Annexes:


Ils ont marché sur la lune, de la fiction à la réalité
 Casterman, 1985

Réalisé à l'occasion de l'exposition au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris du 13/06 au 06/09/1985
Ouvrage très documenté sur l'exploration de la Lune. La vraie avec les missions Apollo et la quasi vraie avec la mission de notre chercheur adoré "Triphon". C'est une comparaison très intéressante sur ces deux technologies.


















Nous offrons le plaisir de relire Tintin en: français, espagnol, anglais, italien, portugais et serbo-croate.

C'est la meilleure façon de commémorer ces éphémérides

Tintin - PT0016 - Rumo a Lua.cbr

Tintin - PT0017 - Explorando a Lua.cbr



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