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samedi 20 août 2022

L'Histoire de l'Ouest 01-05. Contribution de joelA (Série en cours)


Série : En cours, 5 parus
Genre : Western
Scénario : Gino d'Antonio
Dessin : Collectif
Editeur : Clair de Lune
Collection : Encre de Chine - Fumetti


Créée en juin 1967, pour la collection Collana Rodeo des éditions Araldo, qui vont bientôt devenir Sergio Bonelli Editore, en Italie, « La Storia del West » est une très longue saga (le dernier numéro date de 1980) qui retrace toute l’histoire du XIXe siècle américain à travers l’épopée d’une famille de colons : les MacDonald/Adams, et notamment, du moins en ce qui concerne ces deux premiers recueils proposés aujourd’hui, Brett MacDonald (artiste et émigrant européen qui va épouser Sicaweja, une femme shoshone) !



Leurs aventures sont racontées en parallèle de celles de la conquête de l’Ouest : à partir de l’an 1804, c’est-à-dire au départ de l’expédition d’exploration de Meriwether Lewis et de William Clark, jusqu’en 1890 avec le massacre de Wounded Knee et la grande course en Oklahoma.

Parmi les très nombreux personnages historiques qui apparaissent dans les pages de la série, il y en a qui s’élèvent même jusqu’au rang de véritables protagonistes : à l’instar de Kit Carson ou de Wild Bill Hickock, mais aussi de Manuel Lisa, Jim Bridger, Buffalo Bill, Calamity Jane, Wes Hardin, Billy the Kid, Wyatt Earp, Allan Pinkerton…, ou encore, pour les épisodes souvent les plus touchants, des grandes figures historiques du peuple Indien comme Tecumseh, Sitting Bull, Capitan Jack, Cochise, Geronimo, Victorio, Quanah Parker…

La version française de cette série, parsemée de remontages rallongeant la sauce, fut traduite, à l’origine, par « La Route de l’Ouest » aux éditions Aventures et voyages (Mon Journal) ; tout d’abord dans le pocket Carabina Slim (de 1967 à 1971) puis dans son propre mensuel (La Route de l’Ouest, de juin 1971 à novembre 1989, soit le temps de cent-quatre-vingt-trois numéros).

L’édition de Clair de Lune, quant à elle, est dirigée par le très compétent scénariste Frédéric Brrémaud, grand amateur de fumettis, qui nous précise que ce grand classique du 9e art européen est présenté, ici, en recueils comprenant trois épisodes (soit trois cent-vingt pages) alors que la nouvelle édition italienne (aux éditions If, depuis 2003), sur laquelle cette nouvelle traduction est basée, n’en contient que deux à la fois : toutes les illustrations (de Renzo Calegari, pour la plupart) et les textes pédagogiques originaux faisant, bien entendu, partie intégrante des deux éditions.

  •  Albert
  •  1717 px
  •  ±200 Mo chacun

Texte: jopo de pojo [EmuleBDZ]





LES 5 ALBUMS DE LA SÉRIE

1. Tome 1  04/2012

2. Tome 2   04/2012

3. Tome 3   10/2012

4. Tome 4   08/2013

5. Tome 5   02/2014

[Tome 3: Les pages 213 et 214 sont manquantes (heureusement, pas dans les parties BD)]

Merci beaucoup pour ce magnifique travail !!


Publié par Monsieur Augustin

jeudi 21 janvier 2021

Barbara - Le palude della cittá fantasma / Coney Island / Dracula / l'Uomo di Wolfland (V.O.) - Compilations de Voltaire57


 Dans la Botte on appelle la BD fumetti, à cause bien sûr des phylactères. De ce côté-ci des Alpes on s’est souvent pincé le nez à la simple évocation des productions italiennes. Il est vrai que pendant longtemps ne se sont déversées que des aventures faciles, des ersatz de Tarzan comme
 Akim ou Zembla ou des héros comme Blek ou Zagor dont la vertu première n’est pas 
la vraisemblance. Et alors ?

Le cinéma populaire italien a souffert du même ostracisme. Autant Ettore Scola, Pier Paolo Pasolini ou Vittorio De Sica étaient portés aux nues, autant un regard méprisant était porté sur les Hercule, péplums, films d’espionnage, d’horreur, giallo et autres qui s’adressaient certes à un public peu exigeant, mais qui après une semaine de labeur cherchait surtout à se distraire.

Et puis la critique a découvert Sergio Leone et du coup a rendu des lettres de noblesse au western spaghetti et de loin on loin on redécouvre aujourd’hui celui qui fut pendant 25 ans durant le premier producteur de films en Europe.

Il en va de même avec les fumetti, même si cette reconnaissance est encore fort partielle. On s’est aperçu qu’avec Pratt il y avait aussi des Attilio Micheluzzi, des Dino Battaglia, Sergio Toppi, Paolo Serpieri, et on pourrait continuer longtemps comme cela.

Les albums virtuels qui vous sont proposés aujourd’hui sont un prolongement et tentent de montrer que ce que nous connaissons des fumetti n’est que la partie immergée d’un gigantesque iceberg.

Ont été retenues à titre de démonstration des bandes italo-argentines. On n’a pas toujours conscience de la connexion historique et culturelle entre les deux pays. 

Barbara est une bande apocalyptique argentine à l’origine mais largement diffusée dans la péninsule. Dracula, il s’agit du personnage historique, a semble-t-il été d’abord été créé en Italie... mais par un Paraguayen, Robin Wood, qui fit d’abord carrière au pays des gauchos.

Son œuvre est monumentale et totalement inconnue dans l’hexagone. Il a sans doute écrit plus de 20.000 planches. Son Dago doit vraisemblablement dépasser aujourd’hui les 5.000 planches, son Nippur de Lagash en fait moitié moins comme quasiment son Savarese

En revanche ses Dax, Cosacco font chacun à peine plus de 1.000 planches. Petit joueur, va !

Et ses sans compter ses Helena, Qui la Legione, Anders, Il Pellegrino, Kayan, etc. Dans la plupart des cas, il s’agit de très bonnes séries et même parfois de purs chefs d’œuvre du genre.

Pour montrer la diversité de cette production italienne figure également L’Uomo di Wolfland prédécesseur de La Fille du Wolfland publié en son temps par Dargaud dans Charlie, 
une bande de SF aux tons uchroniques.

Enfin, et de manière à réhabiliter les petits formats, Coney Island a été choisi. Son avantage est de présenter une histoire complète en 3 numéros seulement. Mais on aurait pu parler de Volto Nascosto, dont les 12 parutions forment une saga épique qui préfigure Shangai Devil. On aurait pu pointer une foultitude de séries, la plupart inédites en France, qui valent largement et parfois plus que très largement d’insipides albums tricolores.

Mais la place nous manque.

Reste à découvrir ces fumetti. Les non italophones se sentiront frustrés mais qu’ils jettent d’abord un œil. Ils verront alors si ça vaut le coup, ou pas, d’acheter un dictionnaire de poche franco-italien et ou d’utiliser deepl.com.

Quant à moi, mon choix est fait !


Fumetti: Albums virtuels 

Barbara Vol. 1. Le palude della cittá fantasma. Ricardo Barreiro - Juan Zanotto

Coney Island. Manfredi, Barbati & Ramella

Dracula. Alberto Salinas - Robin Wood

l'Uomo di Wolfland. Ricardo Barreiro - Franco Saudelli





Merci à Voltaire57 pour cette excellente collaboration.



Publié par Monsieur Augustin

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