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samedi 13 janvier 2018

Les grands peintres 11. Gauguin. Patrick Weber et Nicoby (Série en cours)


11. Gauguin
Une BD de Patrick Weber et Nicoby  chez Glénat
  03/2016 (09 mars 2016)    46 pages    Grand format 


Novembre 1888.
Fourbu, Paul Gauguin arrive à Arles à la fin de la nuit... Cela fait des semaines que Van Gogh l'implore de venir le rejoindre dans le sud. Il rêve d'un travail en atelier. C'est alors le début d'une drôle de vie en commun. Les deux peintres font plus que cohabiter, ils tentent d'unir leurs talents et confrontent leurs existences. S'ils sont conscients de leur génie respectif, chacun s'estime supérieur à l'autre. 
Les deux amis en arrivent à se détester lorsque Paul travaille sur une oeuvre personnelle alors que Vincent voudrait privilégier un travail commun. Mais Paul ne veut rien entendre, il conçoit seul le « Portrait de l'artiste au Christ jaune », que Van Gogh se met à haïr...
Patrick Weber et Nicoby nous font découvrir l'oeuvre de Gauguin à travers un moment charnière de sa vie : sa cohabitation à Arles avec Van Gogh. Deux mois d'amitié, d'affrontement et d'incompréhension, animés par la passion de l'art et les pulsions destructrices qu'elle peut engendrer.








 
Publié par Monsieur Augustin

mardi 19 septembre 2017

Les grands peintres 06 Léonard de Vinci. Patrick Weber - Olivier Pâques


6. Léonard de Vinci

Une BD de Patrick Weber et Olivier Pâques  chez Glénat 
  08/2015 (26 aout 2015)  46 pages    Grand format


1516. Le roi François Ier, qui cherche à ajouter encore à son prestige, fait venir de Florence le célèbre peintre Léonard de Vinci. On chuchote que le souverain a fait aménager un passage souterrain entre son château et le Clos Lucé où réside le génie de la Renaissance. Sur place, Lorenzo, le jeune apprenti du maître, l’interroge sans relâche sur l’un de ses portraits commencé à Florence en 1503 : le sourire de Mona Lisa. Léonard, qui s’amuse de la curiosité de son élève, lui livre alors différentes versions de son œuvre qui correspondent à autant de moments particuliers de son existence.
Selon ses dires, il pourrait aussi bien s’agir : d’un autoportrait travesti ; du portrait de l’un de ses amis ; du portrait de sa mère ; ou de celui d’une certaine Lisa Del Giocondo... Dès lors, Lorenzo mène l’enquête : quel est donc le mystère de la Joconde ? Réussira-t-il à démasquer Léonard, ce génie plus rusé qu’un renard ?




 























Publié par Monsieur Augustin

mercredi 12 avril 2017

1066 - 1. Guillaume le conquerant - Patrick Weber et Emanuele Tenderini

Genre :Histoire
Parution :Série en cours
Tome :1

On dit souvent de la Tapisserie de Bayeux qu'elle est la première bande dessinée de l'Histoire. 
C'est dans cet esprit que l’historien et romancier Patrick Wéber l'a adaptée en planches, 
laissant le graphisme d’EmanueleTenderini donner un souffle moderne, mais non moins épique, à l'épopée de Guillaume le Conquérant. 
Plongez dans une époque régie par le fer et la superstition, qui vit un duc bâtard de la famille de Normandie faire ployer son fier voisin, jusqu'à l'annexion. En un petit millénaire, cette saga n'a pas pris une ride !


1. Guillaume le conquérant

Une BD de Patrick Weber et Emanuele Tenderini chez Le Lombard - 2011
02/2011 (04 février 2011) 72 pages 978-2-8036-2793-6 Grand format



Le roi Edouard est mourant et souhaite désigner son successeur avant de disparaitre.
Il charge son cousin Harold de faire connaitre son choix auprès de Guillaume, duc de Normandie, qui en accepte la charge. Mais une fois la mort du monarque survenue,
 Harold, poussé par une partie de son entourage, décide de renier la parole donnée et s’oppose à Guillaume qui n’a d’autre solution que de devenir « Le conquérant ». 
Le sort de l’Angleterre sera scellé à Hasting en 1066.



L’histoire est connue, dans ses grandes lignes. Elle fait partie de la gloire que l’on n’hésite pas à enseigner à nos enfants sur les bancs de l’école. Mais le détail des manœuvres et intrigues ayant abouti à l’avènement d’un Normand sur le trône d’Angleterre l'est beaucoup moins. Du moins pour ceux, nombreux, qui n’ont pas poussé la recherche plus loin ou n’ont pas eu l’occasion de disséquer la tapisserie de Bayeux, dont certaines parties ornent fièrement manuels et autres documents vantant le patrimoine national. Entré dans l’Histoire, cet ouvrage brodé, première bande dessinée de l’histoire de l’humanité depuis les peintures rupestres, n’a pas fini de révéler toutes les subtilités de cette trame qui fit d’un Normand le seul à avoir réussi la conquête des Iles britanniques. L’exploit valait bien quelques dizaines de mètres de tissu.


Patrick Weber (Les fils de la louve, Novikov) et Emanuele Tenderini (100 âmes) ont ainsi voulu tenter une explication de texte qui a l’avantage d’éclairer les non-initiés sur une période finalement peu connue. Les grandes lignes se clarifient et les zones d’ombre disparaissent. Une part d’interprétation est néanmoins présente, passé un millénaire, les témoignages s’émoussent, mais elle s’appuie sur l’avis de Sylvette Lemagen, historienne et conservateur de la Tapisserie de Bayeux. Le résultat est au final assez décevant. La tâche était-elle trop ardue pour une retranscription en un seul tome de 68 pages (une par mètre de broderie) ? Sans doute. Si le dessin démontre une belle vitalité et une originalité basée sur un trait épais et épuré, accompagné par une colorisation informatique qui apporte une ambiance monacale de bon aloi, il n’en est malheureusement pas de même pour la narration. Trop dense, le récit souffre de la volonté d’être trop précis. Le rythme devient haché et l’histoire confuse. Les transitions ne sont pas toujours claires et parfois trop rapides. Seul élément favorable : la juxtaposition de fragments de la tapisserie qui permet resituer l’épisode par rapport aux "propos" originels. Ces repères visuels replacent Guillaume le conquérant comme une adaptation fidèle mais vide d’émotion.




1066 situe les évènements historiques dans un contexte précis mais avec un déficit certain de lisibilité et donc de plaisir de lecture. L’intérêt ne réside plus que dans la notion d’apprentissage de faits seulement survolés dans le conscient collectif. La volonté de bien faire nuit plus qu’elle n’apporte, malgré le travail colossal indéniablement fourni.

Par T. Pinet (https://www.bdgest.com/)

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