Les éditions Campus furent l’une de ces petites maisons qui bénéficiant de l’éclipse de
Creepy et Eerie version française en profitèrent pour combler intelligemment ce trou.
À l'époque de leur plus grande gloire, au tout début des années 80, elles éditaient trois revues.
Une de science-fiction, Ère Comprimée, qui dura 42 numéros de 1979 à 1986, une de fantastique, Fantastik, à partir de 1981 et sur 34 numéros et enfin Thriller consacré au genre policier de
1982 à 1983 avec 9 numéros( Il existe une deuxième série qui poursuit la numérotation mais dans une formule différente)
La vérité oblige à dire que ces genres étaient assez poreux et que souvent ce
qui pouvait se trouver dans une revue aurait pu être versé dans une autre,
les histoires d’heroic fantasy en étant le plus parfait exemple.
Le schéma narratif était près bas que toujours
r le principe de la chute finale, un classique de I nouvelle fantastique depuis des lustres.
En matière de BD la référence ultime sont évidemment les revues
d'EC Comics 1951-1955
(on parle ici de la période des revues d'horreur qui fit la gloire de cette maison),
qui à la chute alliaient tour à tour l'humour noir, voire le mauvais goût,
et le sarcasme jusqu'à l'inconvenance.
Cette recette fut reformatée et reprise avec succès par Warren Publishing à partir de 1964
(date de la création de Creepy qui sera la première revue d'horreur à viser un public adulte : Grand format, noir et blanc, etc.)
et ensuite par tous les concurrents tels Skywald (Psycho, Nightmare, etc.) où même
Marvel (Monsters Unleashed, Vampire Tales, ete.).
Pour des raisons de coûts plusieurs de ces journaux, ceux de
Warren en tête firent appel à des sociétés espagnoles qui avaient dans leurs écuries
des dessinateurs talentueux et surtout peu chers.
Qui plus est ces mêmes sociétés étaient en contact avec leurs cousines argentines et bientôt les revues d'horreur furent le lieu de rendez-vous de tout les dessinateurs
qui aspiraient, souvent à raison, à la gloire.
Hormis les BD dessinées par Horacio Altuna quí ont fait l'objet d'un album séparé déjà
disponible dans la série Bibliotheca Virtualis, on retrouvera toutes les histoires parues
dans les 9 premiers numéros de la revue. Comme signalé supra, certaines d'entre elles
comme Qu'est ce que c'était ? tirée d'une nouvelle de Fitz-James O'Bricn relèvent
davantage du fantastique que du policier,
Dans le même esprit j'ai inclus une page sans parole de Viuti (1944-1989), dessinateur
humoriste et architecte argentin, dans la mesure où les Editions Campus parsemaient
leurs journaux de dessins d'humour.
(Vous pouvez continuer à lire à l'intérieur de l'album...)
Remerciement à Voltaire57 pour un excellent travail de haute qualité.
Liens: .zip - .pdf
Publié par Monsieur Augustin
Un grand album d'un magazine mythique. Merci beaucoup et joyeux Noël. Robert
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour cet album exceptionnel.
RépondreSupprimerUne merveilleuse surprise !! Merci beaucoup, ce sera un plaisir de lire ce bon album
RépondreSupprimerMerci pour la découverte
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
RépondreSupprimerJoel
Encore plus qu'à Chaval, Viuti fait penser à Bosc.
RépondreSupprimerUn grand merci pour cette découverte.
Merci beaucoup.
RépondreSupprimerMerci et bonnes fêtes de fin d'année..
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour un autre excellent album virtuel
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce BD virtuel Voltaire57 !
RépondreSupprimerMerci Voltaire57..!.
RépondreSupprimerMerci pour le travail, et le partage.
RépondreSupprimerl'histoire "Processus d'élimination" est un classique !
RépondreSupprimermerci beaucoup V57, c'est magnifique !
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