Qui dit jazz dit fatalement New Orleans. Car c’est bien là qu’est né
ce genre musical syncrétisme de gospell, ragtime, blues et negro spiritual.
Même si le genre a vite ripé vers St Louis et Chicago
et conquis ensuite le monde
entier, le cœur battant du jazz est resté à la Nouvelle-Orléans.
Ce jazz là, dans cet endroit là charrie son lot de légendes,
les bordels de Storyville tenus par des ‘madams’, les
photos de Bellocq. C’est là que son nés Louis Armstrong,
Jelly Roll Morton, Kid Ory vient
de la banlieue; King Oliver pas de beaucoup plus loin, etc.
Sans compter tous ces musiciens morts souvent trop jeunes
et dans la panade parce que
malgré leur talent la chance leur avait tourné le dos.
C’est un peu de cela dont parle
Bourbon Street. C’est d’ailleurs le fantôme de Satchmo,
c’est-à-dire Louis Armstrong, qui
va nous servir de guide dans toute cette histoire.
Nous sommes en 1997 et Alvin vieux guitariste de jazz,
chanteur à l’occasion, croit toujours à sa chance.
Avec deux copains du même genre et du même âge,
Oscar et Daroll ils décident de se mettre en quête
de Cornelius. Lui, c’était un grand cornettiste,
une légende qui a disparu voici quasiment un demi-siècle
sans qu’on sache vraiment pourquoi, ni où.
S’il se retrouvait tous ensemble sûr qu’ils termineraient au
Carnegie Hall,
après tout le Buena Vista Social Club vient de le faire
avec des pépés encore plus âgés.
Cette quête, cette réunion et cette tournée sont ponctuées de
flash backs qui nous ramènent dans les années 10, 30 et 40.
Dans ces allers-retours passé et présent, on y voit des vies,
des espoirs, des rendez-vous ratés et tout cela avec les
commentaires malicieux de Louis Armstrong.
Il s’agit ici d’une histoire toute simple, toute belle, toute triste aussi,
parce que la nostalgie fait partie de la vie.
C’est sympa comme le swing et envoûtant comme
une mélodie qui ne sort pas de la tête.
Vous n’avez plus qu’à écouter.
Belle idée et magnifique travail, comme toujours. Merci !
RépondreSupprimerMerci !
RépondreSupprimerGrand Merci Voltaire 57 et M Augustin pour cet album, qui nous ravit
RépondreSupprimerMerci Voltaire 57 et Monsieur Augustin
RépondreSupprimerMerci à vous deux
RépondreSupprimerMERCI Voltaire 57 !
RépondreSupprimerMerci Voltaire 57 et Monsieur Augustin
RépondreSupprimerEncore et toujours, l'ami Voltaire57, Merci pour ce bel album, Merci M. Augustin.
RépondreSupprimerMuchisimas gracias!
RépondreSupprimerUn album magnifique ! Un grand merci à V57 pour ce magnifique travail et à M. Augustin pour la publication.
RépondreSupprimerMerci pour ce nouveau bijou
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