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mardi 20 septembre 2016

Cassio - T01.-.Le premier assassin. Stephen Desberg - Henri Reculé

Genre :Aventure, historique
    Parution :Série finie
    Tomes :9
 145 après JC. Lucius Aurelius Cassio, un des hommes les plus riches et les plus influents de Rome, est victime d’une conjuration. Au coeur de sa propre demeure, quatre assassins masqués le frappent de leur poignard. Près de deux mille ans plus tard, l’enquête commence.L’archéologue Ornella Grazzi découvre des parchemins de la main de Cassio. Elle cherche, page après page, à dévoiler les visages des quatre meurtriers. Et bientôt, une figure étrange, puissante, surgit lentement du passé. Cassio. Sa mort. Et sa vengeance. 


1. Le premier assassin

Une BD de Stephen Desberg et Henri Reculé chez Le Lombard
06/2007, 46 pages, Format normal.

 Rome, 145 après JC. Lucius Aurelius Cassio, l'un des hommes les plus puissants après l'empereur Antonin, est assassiné par quatre tueurs cagoulés. Près de 2000 ans plus tard, Ornella Grazzi mêne l'enquête. Historienne acharnée, elle va tenter de faire toute la lumière sur les assassins de Cassio grâce à des textes signés de sa propre main, ultérieurs à sa mort, qui révèlent l'identité de ses bourreaux. A-t-il survécu ? S'est-il réincarné ? Tout devient possible.

Mélanger des univers séparés de deux millénaires pour élaborer une enquête policière teintée de surnaturel est le nouveau pari du duo Desberg/Reculé. Après "Les Immortels" et "Le dernier livre de la jungle", ils se tournent vers l'antiquité pour revisiter le thriller ésotérique. Rome est à son apogée et nombreux sont les cultes qui rivalisent de mystères, laissant libre cours à l'imagination des auteurs et ajoutant une touche de mysticisme à ce qui aurait pu n'être qu'une BD historique. Entre Murena, le Scorpion et le Triangle secret, les auteurs mélangent habilement les éléments qui ont fait le succès de ses consoeurs : aventure, personnages à fort caractère et enquête menée tambour battant, entre autres. Association qui pourra séduire le lecteur s'il n'est pas trop regardant, car certains aspects sont déroutants : le viol comme seul typologie de rapport sexuel, même s'il était sûrement monnaie courante à l'époque, devient vite lassant et racoleur, de même que les tenues souvent improbables d'Alva, plus proche d'une Lara Croft sans la natte que d'une esclave garde du corps au deuxième siècle de notre ère.


Indéniablement inspiré du style de Marini, le graphisme d'Henri Reculé ne parvient pas à séduire complètement. Parfois approximatif, souvent trop épuré (est-ce volontaire ?), le manque de détails habilement (hâtivement ?) remplacé par des fonds teintés en fonction de l'ambiance, le dessin reste un des points faibles de Cassio.

La perspective d'une série prévue en dix tomes, ainsi que l'impression de déjà vu, peuvent rebuter. Peut-être que l'intérêt est ailleurs, dans la critique du système politique de Rome ou la dénonciation des privilèges, peut-être…

Texte: T. Pinet. [www.bdgest.com]


 




Merci au  scanneur Digital-1920 pour cette BD

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  2. Génial, quelle réactivité impressionnante !
    Merci monsieur Augustin :)

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